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31 de maio de 2011

O índice de vida melhor-a pétala que falta

A OCDE publicou um novo índice com pétalas e flores na base do relatório de Stiglitz,Sen-Fitoussi que procura ir além do PIB na caracterização da vida em concreto.É um índice sugestivo que para além dos dados objectivos tem também dados de inquéritos, dados subjectivos de respostas da população .
Mas apesar do relatório citado contemplar as desigualdades este índice continua a omitir esses dados essenciais.Falta essa pétala!
Ver o sítio:
http://www.oecdbetterlifeindex.org/

There is more to life than the cold numbers of GDP and economic statistics – This Index allows you to compare well-being across countries, based on 11 topics the OECD has identified as essential, in the areas of material living conditions and quality of life.

30 de maio de 2011

As fórmulas: Renegociar não! Reprofilage Sim!
Já reprofilaste a tua dívida hoje???? Só com humor se pode ler estes senhores
++++
Dette grecque : le marché parle d'une « initiative de Vienne »
Pousser les banques européennes à maintenir leur exposition aux obligations grecques. Ce scénario qui circule dans le marché éviterait une restructuration dans les prochaines années. Un test a été fait en 2010.
ECRIT PAR
Isabelle COUET

Journaliste

Les mises en garde contre une restructuration de la dette grecque se multiplient
« Initiative de Vienne ». Cela sonne comme un nom de code, c'est en fait un terme connu des spécialistes de la dette. Cette initiative, qui a permis d'éviter la fuite des capitaux en Europe centrale en 2009, consiste à demander aux créanciers d'un pays en difficulté de ne pas réduire leur exposition à la dette pendant un certain temps.

D'après les observateurs de marchés, c'est la solution dont on discute activement ces dernières semaines au sein de l'Union européenne, pour tenter de régler le problème grec.

Vendredi 27 mai au sommet du G8, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs écarté l'idée d'une restructuration de la dette tout en évoquant la possibilité que le secteur privé assume une part du fardeau. La veille, Jose Manuel Gonzales Paramo de la Banque centrale européenne (BCE) a clairement dit publiquement : « C'est une initiative positive car elle impliquerait le secteur privé dans le refinancement de la Grèce ».

Cette possibilité a été mentionnée plus tôt ce mois-ci par Olli Rehn, le Commissaire européen aux affaires économiques, et figure dans les termes du Mécanisme européen de stabilité (ESM), qui doit voir le jour en 2013.

Une « initiative » viendrait en complément d'une nouvelle aide à la Grèce
Selon toute vraisemblance, les intervenants de marché pensent que ce ne serait pas une mesure exclusive. Cette « initiative » viendrait sans doute en complément d'une nouvelle aide à la Grèce (estimée à 60 milliards d'euros pour couvrir les échéances obligataires de 2012-2013) et d'un engagement renforcé d'Athènes en matière de privatisations et de hausses des recettes fiscales.

« Les Européens ont enfin compris que le scénario idyllique selon lequel la Grèce s'en sortira sans mesures supplémentaires n'est pas tenable », affirme Gilles Moec, chez Deutsche Bank. « A ce stade, si on exclut le scénario d'une restructuration dure, qui effraie, deux possibilités -non exclusives l'une de l'autre -se dessinent : un roulement volontaire des positions des investisseurs quand les titres qu'ils détiennent arrivent à maturité et un ‘reprofilage' de la dette, qui consiste à allonger la maturité des obligations grecques en circulation. »

La première option signifie que les investisseurs devront réinvestir en titres grecs les remboursements qu'ils reçoivent au fil de l'eau. « C'est la solution qui crée le moins de problème juridique : il n'y pas de déclenchement de CDS (« credit default swaps ») car ce n'est pas un événement de crédit, il s'agit d'une démarche volontaire des créanciers », souligne Gilles Moec. A ce propos, l'équipe d'Axiom Alternative Investments fait valoir que « la restructuration forcée, elle, déclencherait les CDS, ce qui reviendrait à récompenser les spéculateurs. » En effet, les détenteurs de « credit default swaps » sont dédommagés en cas d'incident de crédit .« C'est un scénario honni par les dirigeants et régulateurs », rappelle Axiom.

Offrir des incitations aux banques ?
Plusieurs sources de marché indiquent qu'une « initiative de Vienne » a déjà été testée dans la zone euro à la suite du plan de sauvetage de la Grèce et du lancement du programme d'achats de titres grecs par la BCE : les grands établissements bancaires allemands et français ont été poussés à ne pas vendre leurs obligations helléniques. Le succès de l'opération n'a pas été flagrant.

Comment les autorités vont-elles désormais inciter les banques à renouveler leurs positions sur la dette grecque ? « En leur faisant implicitement comprendre qu'il n'y aura pas de restructuration dure », suggère Jean-François Robin, chez Natixis.

L'équipe de Société Générale estime qu'il est aussi possible d'offrir des incitations aux banques, via des garanties partielles, ou une mécanique du type « Brady bonds » (lancés pour restructurer les dettes latino-américaines à la fin des années 80). « Etre indulgent en matière comptable, par exemple en n'imposant pas une valorisation au prix de marché, peut aussi aider. » Dans les coulisses, les négociations ont sans doute commencé.

ISABELLE COUET

Por que é que o BCE nem quer ouvir falar em renogociação da dívida

Um ponto de vista do ângulo dos grandes investidores.

Et si la Banque centrale européenne faisait faillite ?
Simone Wapler .Money W.


Et si la Banque centrale européenne faisait faillite ?
Simone Wapler

Wall Street Journal, Financial Times, Herald Tribune : les titres sur la tragédie grecque font la une.

Dernière supputation en date : "une sortie de la zone euro pour la Grèce devient un scénario possible", selon L'Agefi de ce matin. "Une sortie que la Grèce brandit comme une menace. Selon Maria Damanaki (le commissaire européen à la pêche) 'le scénario d'un retrait de la Grèce de l'euro est sur la table. Je suis obligée de parler ouvertement. Nous avons la responsabilité politique de soupeser le dilemme : soit nous nous mettons d'accord avec nos emprunteurs sur un programme de sacrifices importants avec des résultats... soit nous revenons à la drachme'".

Dans ce cas, les créanciers seraient remboursés en néo-drachmes, une perspective peu réjouissante. La néo-drachme serait probablement dévaluée de 30% à 70%.

La dernière note* de Natixis, va même plus loin : "L'Espagne doit-elle quitter l'euro ?", s'y demande Patrick Artus qui préconise une dévaluation de 30% de la néo-peseta, calculant que celle-ci rapporterait 3,6% de croissance chaque année.

Moyennant quoi, les prêteurs étrangers perdraient la bagatelle de 660 milliards d'euros (soit 132 kerviels, sachant qu'en 2008, 1 kerviel était censé mettre la finance mondiale en danger).

Pourquoi la BCE pourrait faire faillite
La Banque centrale européenne a "pris en pension" selon la formule consacrée des milliards d'euros de titres pour gager les prêts des pays périphériques : 2 010 milliards d'euros répartis entre :

- ABS (asset backed securities : titres adossés à des actifs)
- Obligations du secteur public
- Obligations bancaires
- Obligations d'entreprise
- Autres créances

Selon Der Spiegel, une grande partie de ces actifs ont été surévalués ce qui a permis à certains pays d'emprunter bien au-delà à ce qu'ils peuvent prétendre. Le quotidien allemand estime que si les garanties de Depfa bank, la branche irlandaise du failli allemand Hypo Real Estate, avaient été normalement estimées, la banque n'aurait pu emprunter que 20% des montants qui lui ont été accordés.


Source : Der Spiegel

Toujours selon Der Spiegel, les banques centrales qui ont le plus de dettes auprès de la BCE sont :
L'Irlande : 145 milliards d'euros
La Grèce : 87 milliards d'euros
Le Portugal : 60 milliards d'euros
L'Espagne : 51 milliards d'euros

Admettons que la Grèce fasse faillite ou sorte de l'euro :
- Les banques grecques deviennent immédiatement insolvables.
- La néo-drachme est instaurée et vaut 50% de l'euro, ce qui revient à récuser 50% des dettes.
- Les Irlandais récusent leurs dettes au motif du "puisque d'autres le font..."
- Les Portugais aussi "puisque tout le monde le fait..."
- Les banques espagnoles, françaises et allemandes affichent des pertes telles qu'elles ne respectent plus la réglementation.

A ce stade, la BCE fait faillite et les pays d'Europe sont solidaires. La Banque centrale allemande, qui compte pour 27% du capital de la BCE, est redevable de plus d'un quart.

Comme nous vous le disons souvent, la Crise 2 est bien plus grave que la Crise 1. Elle en reprend tous les ingrédients :
- Risques systémiques pour parler le jargon financier.
- Produits dérivés contaminant au travers des CDS censés assurer les défaillances des obligations souveraines.
- Crises de solvabilité maquillées en crise de liquidité.

Le seul scénario que la presse anglo-saxonne n'examine pas est la sortie de l'Allemagne de l'euro. Auquel cas, je ne vous en voudrai pas de vous jeter sur le néo-mark !

Le scénario le plus probable sera le recours intensif à la planche à billets par la BCE, avec ou sans l'Allemagne.

En attendant, l'Europe fait oublier les Etats-Unis et le dollar. La croissance anémique dégagée avec une impression monétaire massive est insuffisante pour rembourser les dettes.

L'Europe fait aussi oublier la dépression japonaise et le yen menacé d'hyperinflation.

Lorsque vous raconterez cette crise à vos descendants, vous leur direz :

"Je n'étais pas spécialement intelligent(e). Je ne comprenais rien à la finance. Simplement, lorsque les banques centrales imprimaient de l'argent et détruisaient les plus grandes monnaies fiduciaires mondiales, j'achetais de l'or".

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29 de maio de 2011

O PEQUENO DICIONÁRIO CRÍTICO – 20.2 DIVIDAS II – “A vossa pátria é a banca” (1)
Em 1788 as finanças francesas apresentavam um défice de 126 milhões de libras para uma receita de 503 milhões, com 318 milhões de pagamento de juros à finança holandesa principalmente. Era o resultado do Estado ser dominado por uma camada rentista que não prescindia dos seus privilégios e não pagava impostos: a nobreza e o alto clero. O resultado foi como se sabe a Revolução.
As dívidas actuais criadas pelos privilégios da finança internacional, nomeadamente quanto a impostos, e pelo domínio de políticas subordinadas aos seus interesses, criaram uma situação análoga à descrita - da qual só se sairá também por uma revolução.
Quando falamos em revolução não queremos significar o agitar de armas nas ruas. Trata-se do sentido dialético do termo, de transformações qualitativas e de superação das contradições existentes, motivadas pelas desigualdades na repartição do rendimento e pela subordinação dos interesses sociais aos lucros monopolistas e ao capital especulativo. É o que se pode definir por uma política patriótica e de esquerda.
O défice público em Portugal não teria nada de dramático (conforme o quadro mostra) relativamente às principais economias da UE. Pelo contrário, se considerarmos o défice relativamente à população Portugal é dos que tem menor relação. Dir-se-á: o que importa é a relação com o PIB. Pois é! Portugal teria com uma outra política fiscal (2), combatendo a corrupção, o desperdício e a incúria, margem significativa para o investimento público necessário ao crescimento do PIB, nunca com políticas de austeridade.
Quanto à questão da “Europa Connosco” (quem se lembra…); da “solidariedade europeia” e das vantagens de termos um presidente da Comissão Europeia português, estamos conversados. Na realidade, não existe actualmente nada, pelo menos em termos de conteúdos concretos, que se possa designar por UE. Existe, sim, como os recentes desenvolvimentos mostram uma UE da Finança, sob a regência do grande capital alemão que necessita de robustez financeira e mão-de-obra barata para manter a competitividade da sua superioridade tecnológica.


UE
Portugal
Alemanha
Itália
França
Reino Unido
Bélgica
Divida (*)
9 849,4
160,5
2 079,6
1 843
1 591,2
1 162,6
341
% total UE
100
1,6
21,1
18,7
16,2
8,5
3,5
% População
100
2,1
16,3
12,1
12,9
12,3
2,2

Fonte – AMECO - General government consolidated gross debt (quadro 18.1.1) - Maio 2011
* - Valores em milhares de milhões de euros
A origem da dívida está nos défices da Balança de Transacções, mas basicamente na Balança Comercial (BC), pelo que a resolução dos problemas do país não tem outra saída senão com políticas que favoreçam o aumento da produção nacional e a substituição de importações como componente fundamental do aumento de exportações.
Note-se que o problema não é só do nosso país, é da forma como a UE funciona e está estruturada. Dos 27 países, em 2010 apenas 9 tinham BC intra-comunitária positiva: ou seja, 18 países tinham BC negativa. Porém, dois países, Alemanha e Holanda, detinham 78% daquele saldo. Se acrescentarmos a estes a Bélgica, a Rep. Checa e a Hungria, cuja economia está intimamente ligada à da Alemanha, aquele valor atinge 91%! Quer dizer muito simplesmente que a livre circulação de mercadorias se faz essencialmente em benefício do grande capital e da finança alemã.
Entre 2007 e 2009, segundo dados da Eurostat, a dívida pública na UE 27 passou de 58,8% para 73,6% do PIB, um aumento de 1,4 biliões de euros (1,4 x1012). Terá sido por aumentos de salrios, de pensões, de prestações sociais, do investimento público neste período? Claro que não. Entre 2008 e 2010 os governos da UE investiram 69 226 mil milhões de euros para compensar as perdas da banca devido aos seus activos “tóxicos” (J. Lourenço – foicebook - 29-04-11). Então por que razão as medidas para resolver aquela situação incidem sobre aquelas verbas? Não seria lógico que se combatessem as causas que deram origem à crise?
Como se sabe a origem da crise residiu na cobertura governamental à inércia e compadrio das instituições com responsabilidade na regulação financeira para com a especulação e a fraude. Não se tratou apenas de fechar os olhos, o que se passou foi apoiado, elogiado, incentivado.
Falavam-nos de cátedra apontando como exemplo a Irlanda – também os EUA, cuja dívida atinge 14,3 biliões de dólares (triliões americanos)…- estes eram exemplos do êxito pela redução de impostos ao capital, liberalizações laborais e financeiras, desregulamentações, etc. Todo o cardápio dos prodígios neoliberais. Porém, como Alice no País das maravilhas o baralho de cartas desmoronou-se: tudo era fictício. Em 2008 o endividamento das famílias atingia na Irlanda 190% do PIB; a bolha financeira e imobiliária rebentava; as empresas fecharam ou saíram do país; no inicio de 2010 o desemprego atingia 14%. Em Portugal o governo assobiou para o lado como se não fizesse parte da UE e da zona euro; os comentadores deixaram de cantar o fadinho da Irlanda e com a mesma música passaram para outra letra; ganham a vida assim, o que se há-de fazer…
As medidas aplicadas à Irlanda com o sistema bancário à beira da falência, são conhecidas: seja na Grécia, na Irlanda, em Portugal, em África ou na América Latina a receita, como na medicina do século XVIII, é sempre a mesma: a sangria, isto é austeridade e privatizações.
Os resultados serão idênticos envolvendo os países num círculo vicioso: cortes orçamentais reduzem a procura, reduzem o crescimento económico, perspectivam estagnação ou recessão, diminuem a possibilidade das dívidas serem pagas. A reacção dos “mercados financeiros” é a de aumentar os juros. Justamente foi o que se passou e passa na Grécia, na Irlanda, em Portugal com os PEC e se passará com as “ajudas” FMI, BCE, UE., tal como se passou nos países já designados por Terceiro Mundo.
O funcionamento perverso desta UE – que solidaridade? que Europa connosco? – pode avaliar-se pelo facto dos empréstimos serem concedidos aos Estados a taxas de cerca 6%, quando as instituições que os concedem se financiam junto do Banco Central a 1%.
O presidente do BCE ao declarar que “nem se pense em taxar transacções financeiras (…) há desvantagens económicas, financeiras e técnicas” (euroobserver.com 01.jan.2010) justifica o comentário do marxista Samir Amim para um ministro: « A vossa pátria é abanca. Não é a Europa!»
1 – Citado por Samir Amim numa entrevista em 09.março.2009, referindo-se a dirigentes e responsáveis da EU (www.legrandsoir.info – 12.maio.2009)
2 – Estima-se que 10% do PIB, cerca de 16 000 milhões de euros, estejam fora do país em off-shores.
A seguir – Dívidas III - O processo neocolonial em curso (o PNEC)

27 de maio de 2011

O PEQUENO DICIONÁRIO CRÍTICO – 20.1 – DIVIDAS I – Renegociações (1)

Durante algum tempo a comunicação social multiplicou-se em textos e programas em que se davam conselhos sobre a forma como as pessoas deveriam resolver os problemas das dívidas que os afligiam: renegociar. De repente, o tema desapareceu e “renegociar dividas” passou a ser palavra não apenas proibida, pior que uma obscenidade: um sacrilégio. Como excepção, recentemente houve quem aparecesse, mas a alertar para os perigos – ou mesmo inconvenientes - da renegociação.
Diz-se que agitando um crucifixo ou uma réstia de alhos – o que estiver mais à mão - perante um vampiro, isso tem o condão de os afugentar em puro pânico. Pelos vistos a expressão “renegociar a dívida” tem similares efeitos sobre os neoliberais espíritos.
Dizia-se que renegociar era então uma boa solução para as pessoas, pois aproveitando a concorrência entre os bancos se poderiam obter melhores condições de juro e prazos mais dilatados.
Para quem acredita que pela procura do interesse individual se atinge o interesse geral, não se podia ir de facto mais longe. Note-se porém que sem medidas de fundo, a raiz do problema permanece: o mercado bancário é no mínimo um mercado oligopolista, pelo que a concorrência é mais aparente que real. De qualquer forma, pelo menos os problemas imediatos eram aliviados, quanto ao resto, as suas causas: desemprego, baixos salários, ausência de dinamização económica e regulação financeira, só a intervenção do Estado pode resolver.
Acerca da divida soberana, não deixa de ser curioso que os que falam na “eficiência dos mercados”, no estímulo da concorrência, etc., fiquem à beira de um ataque de nervos, quando se critica as tais agências de rating e se pretende prazos alargados, juros menos elevados - em vez de “spreads” de 6, 7 ou mesmo 9 pontos percentuais - entre outras condições, designadamente as que tenham que ver com as políticas económicas mais vantajosas para o país. Seria afinal o lógico, por via da saudável concorrência que tanto proclamam.
O que os epígonos do neoliberalismo acabam por à fortióri reconhecer é que não existem “mercados financeiros”, não existe concorrência, e não existe eficiência – apenas usura, agiotagem, que descaradamente defendem. Chamar as coisas pelos seus nomes é desde os primeiros filósofos gregos o princípio da racionalidade - no mínimo da honestidade. Então reconheça-se que o que existe para além da idolatria do mercado é um cartel, que joga um jogo viciado contra os povos sob a égide de instituições financeiras totalmente desacreditadas em termos teóricos e práticos, como o FMI e o BCE, ao serviço de estratégias imperialistas e neocolonialistas, como mostraremos.
Poder-se-á dizer que não é fácil negociar com monopólios. Certamente. Claro que uma negociação envolve duas partes – pelo menos – com interesses diferentes, antagónicos mesmo, e tem de ser conduzida com clareza, firmeza e, neste caso, sobretudo com elevado sentido patriótico para resistir à chantagem – que outro nome dar? – dos “mercados financeiros”.
Outros países o fizeram com êxito para o seu desenvolvimento, quebrando o ciclo de austeridade e desemprego.
Falamos por exemplo da Argentina, do Equador, do Paraguai (2) – ao qual acrescentamos a Islândia. Aqueles países recusaram pagar as dívidas ao FMI, ao Clube de Paris e aos banqueiros, iniciando-se então a negociação.
A Argentina tem taxas de crescimento de mais de 8% desde 2003; o Equador 3 a 4%. Estes países não ficaram no caos, pelo contrário registaram-se melhorias nos salários, pensões, condições de vida. O Equador pediu à CADTM para fazer uma auditoria à divida, tendo sido identificado que 80% da dívida era ilegal, isto é, não tinha sido contraída para benefício da população, pelo que o governo progressista de Rafael Corrêa, decidiu não pagar títulos de dívida deste tipo, cujo valor ascendia a 3 200 milhões de dólares. Face a isto os “mercados financeiros” decidiram vendê-la muito abaixo do seu valor. O governo comprou então 91% desta dívida por 900 milhões de dólares, cerca de 28% do seu valor inicial. O povo beneficiou e diga-se, os banqueiros não terão ficado prejudicados, mas isso seriam contas de outra economia.
A Argentina suspendeu o pagamento dos títulos de dívida em Dezembro de 2001.Dez anos depois, está em condições de negociar com o Clube de Paris, exigindo contudo – contra os procedimentos do Clube – que o FMI não participasse, o que foi aceite…
O Paraguai recusou o pagamento da dívida à Suíça, nas condições exigidas, pelo que este país moveu um processo contra o Paraguai, que em resposta apresentou queixa contra a Suíça no Tribunal de Haia por proteger os seus banqueiros. “A Suiça não disse mais nada” – acrescenta E. Touissant.
A Islândia conseguiu juros de 3,3% para o empréstimo que necessitavam, a pagar em 30 anos.
O principal sofisma acerca do défice consiste em referir sempre a necessidade de reduzir a despesa, ora o défice é avaliado por uma relação D - R / PIB. Como se vê para reduzir o défice há que aumentar o denominador, o que por sua vez conduz ao aumento da receita R. A pergunta lógica será: mas para aumentar o PIB não é necessário aumentar a despesa D. Claro que sim, por isso é essencial renegociar a dívida de forma a poder canalizar recursos para o desenvolvimento que permitam em condições e prazos adequados suster e pagar a dívida.
É evidente que renegociar dívidas não basta, a partir daqui é preciso adoptar políticas destinadas a evitar e combater as causas que deram origem ao declínio económico e ao desemprego, isto é, basicamente recusar as políticas neoliberais. A CADTM apresenta algumas medidas que os países endividados devem tomar de imediato. Salientamos:
- suspensão do pagamento e congelamento dos juros
- auditoria para anular a parte ilegítima da dívida
As vantagens que os países endividados têm perante o cartel financeiro, podem ser resumidas em duas palavras: a força da verdade.
O que eles mais temem e os sicofantas ao seu serviço é que se saiba a verdade acerca da dívida, por isso se esconde que vários países suspenderam pagamentos e renegociaram dívidas com êxito. As mentes colonizadas pelo “imperial-liberalismo” temem que se saiba que “os reis da finança vão nus”, que os seus empréstimos são pura agiotagem. Temem que os contribuintes descubram que estão a sacrificar-se para pagar dívidas ilegítimas - aquelas que não foram usadas em benefício das populações, independentemente de falaciosos riscos “sistémicos”.
Diga-se que, lógica e honestamente, é uma violência para com o povo e o país, que se paguem dívidas que a ele nada serviram. Algo equivalente às exacções aplicadas a países conquistados e submetidos pela força. As actuais condições económicas e financeiras impostas são o moderno equivalente do famigerado Tratado de Versailles, do final da I Guerra Mundial.
1 - O foicebook.blogspot, a imprensa e sites progressistas (como o resistir.org) têm tratado o tema da dívida de forma consistente. Portanto não vamos aqui repetir o que de forma esclarecedora tem sido emitido. Tentaremos, dentro dos conceitos do “dicionário”, uma abordagem complementar. Este tema foi antecipado em lugar do anteriormente anunciado.
2 – O texto seguinte referente a estes países baseia-se no essencial num artigo de Mamadou Sarr e Eric Toussaint, presidente do “Comité para a Anulação da Dívida do Terceiro Mundo” publicado no seu site (cadtm.org) em 10 de fevereiro de 2011.

A seguir – Dívidas II – “A vossa pátria é a banca” (Samir Amim)

25 de maio de 2011

O Papão da reestruturação da dívida

Publicamos um interessante artigo de Francois L. que tentaremos traduzir com brevidade
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L’actualité de la crise : LE SCENARIO DE LEUR HORREUR, par François L.
24 mai 2011 par François L. |
Blog de P.J.
L’un des artisans les plus déterminés de l’opacité bancaire à la française, le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, vient à son tour de lancer un terrible cri d’alarme. La perspective d’une restructuration de la dette grecque entraînant l’effondrement des banques grecques et de l’économie du pays serait selon lui « le scénario de l’horreur ». L’amenant à également écarter la solution d’un rééchelonnement, car « posant des problèmes juridiques très compliqués » dont nous ne saurons rien de plus, vu le risque qu’il soit assimilé à une restructuration.

Il fait donc sienne la détermination affichée de plusieurs hauts responsables de la BCE de cesser toute aide aux banques grecques en cas de restructuration. Une menace qu’il oublie de mentionner et que Jean-Claude Trichet, qui fait pour l’instant donner ses lieutenants, n’a pas encore avalisée. Impliquant de céder ou de jouer à la roulette russe : « la BCE ira-t-elle jusqu’au bout » ?

Herman Van Rompuy, le président de l’Union européenne, n’est pas moins catégorique, tout en l’exprimant selon son tempérament : « les risques de telles opérations sont grands par rapports aux avantages potentiels ».

Der Spiegel vient de lever un coin du voile sur la nature de ces risques, qui ne se limitent pas à de seuls dommages atteignant la Grèce, comme on peut s’en douter. L’Eurosystème, qui regroupe la BCE et l’ensemble des banques centrales de l’Union européenne, a en effet engrangé 480 milliards d’euros d’actifs mis en pension comme collatéraux. Peu d’informations sont disponibles à ce propos, mais le magazine allemand affirme que ces actifs ont été pour une part indéterminée surévalués à cette occasion, et que le risque qui y est attaché est insuffisamment provisionné. Il donne l’exemple des actifs mis en gage par Depfa, le propriétaire d’HRE en grande difficulté.

On comprend mieux, dans ces conditions, que de nombreuses banques européennes puissent affecter la sérénité à propos d’une décote de la dette souveraine grecque : elles se sont largement dessaisies de leurs actifs risqués – dont la dette grecque – et c’est la BCE qui joue les bad bank sans le dire. Ce qui explique aussi que ces dernières aient rencontré aussi peu d’intérêt, car elles étaient inutiles dans ces conditions.

La BCE est donc dans une position moins confortable qu’elle ne peut l’admettre, prise entre un besoin de recapitalisation résultant d’une restructuration de la dette grecque et le refus des États d’en financer le roulement. Il ne lui reste plus comme choix que de faire supporter tout le fardeau à la Grèce, ce à quoi elle s’emploie avec acharnement.

Comment pourrait-elle en effet assumer publiquement que ce qu’elle a avalisé pour les banques n’est pas admissible pour un État ? Que la tolérance est pour les uns, l’intransigeance pour les autres ? Il ne s’agit plus de son statut et de ce qu’il lui interdit.

Mais ceci était déjà connu. Une seconde leçon à la portée tout aussi désastreuse peut être tirée de la situation d’impasse actuelle (il y a des mots qui reviennent souvent ces temps-ci). L’addition des efforts de la BCE et des États n’est pas suffisante pour régler la note de la crise financière. Faut-il être capable de tirer toutes les conséquences de cette dérangeante constatation.

Le reconnaître n’étant pas pensable, on ne peut que poursuivre l’application d’une stratégie qui a déjà failli et que l’on tentera, au dernier moment, de sauver une fois encore par des mesures destinées à gagner un peu de temps.

Est-ce que cela signifie pour autant que les banques s’en sortent, puisqu’elles sont si bien protégées ? Les ministres des finances de 7 pays de l’Union européenne, dont la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Suède et la Slovaquie, viennent d’écrire à la Commission et n’en semblent pas si convaincus. Ils manifestent leur crainte commune que les règles de Bâle III auxquelles les banques vont être assujetties ne soient « diluées » avant même de devoir être appliquées. Coup de pied de l’âne pour les banques des autres pays, cette lettre illustre à merveille les tensions qui parcourent ce petit monde et qui parfois émergent.

« Nous avons dit très clairement que nous refléterions le niveau d’ambition de Bâle et l’équilibre général qui y a été trouvé » a rétorqué en pesant soigneusement ses mots pour ne pas s’enfermer Chantal Hugues, porte-parole de Michel Barnier, commissaire européen chargé du marché intérieur et des services financiers. La Commission prépare en effet pour juillet une révision de sa directive sur les fonds propres.

Les agences ne contribuent pas à calmer les esprits, en continuant de distribuer des mauvaises notes, et pas seulement aux États. Dernières en date après les grecques, quatre banques italiennes viennent d’en faire les frais, Standard & Poor’s ayant baissé à « négative » la perspective de leur note. L’explication donnée est instructive : « nous dégraderons la note de ces banques en cas d’abaissement de la note souveraine de l’Italie, compte tenu que ces banques sont principalement actives sur le marché interne. » On ne peut mieux expliquer comment le sort des États et des banques sont étroitement liés, dette publique et dette privée inextricablement liées.

En Grèce, les experts de la Troïka jouent les prolongations en prolongeant d’une semaine leur mission dont l’objet initial était le déblocage d’une tranche de 12 milliards d’euros des prêts de l’Union européenne et du FMI, sans laquelle le pays sera immédiatement en situation de banqueroute. Il s’agit en réalité de gagner du temps et de ne pas polluer le G8 de cette fin de semaine avec ce dossier, et de permettre à Angela Merkel de tenter de retrouver ses esprits et de rassembler ses troupes.

Christine Lagarde n’a pas ouvert la porte à un compromis, en déclarant au journal autrichien Der Standard : « La Grèce doit fournir des résultats… Nous avons déjà donné à Athènes plus de temps,pour rembourser ses crédits dans la zone euro, c’est déjà une concession… Il est donc légitime que nous attendions que la Grèce fasse sa part du travail ».

Le gouvernement grec s’est donc mis à la tâche et étudie, afin de le présenter début juin au Parlement, un nouveau plan de retour sur le marché comprenant de nouvelles mesures d’austérité et un vaste programme de privatisations de 50 milliards d’euros. Des députés dissidents du PASOK (socialistes) ont ce mardi matin déployé une banderole accrochée aux colonnes du parlement et proclamant : « La Grèce n’est pas à vendre ».

D’autres réactions sont attendues mais celle des marchés n’a pas tardé : le taux grec des obligations à 10 ans dépassait dans la journée d’hier 17 %… Les taux des obligations espagnoles, italiennes, portugaises, irlandaises se tendaient également, le Financial Times reprenant l’image de la cordée d’alpinistes utilisée par un analyste financier pour expliquer comment le sort de tous les pays de la zone euro était lié. Ce qui est désormais craint, c’est la contagion qui résulterait d’un défaut grec sur sa dette, que les marchés considèrent comme inéluctable.

Les dirigeants européens n’y apportent pas de réponse, si ce n’est des incantations renouvelées, dont Herman Van Rompuy est l’un des spécialistes : « De nouvelles mesures ambitieuses et déterminées de la part du gouvernement grec sont la clé… Nous ne laisserons pas l’euro échouer… Il ne faut pas spéculer sur notre détermination ».

Les gouvernements européens sont pris dans leurs contradictions et dans l’incapacité de trouver une stratégie commune de remplacement. On sait ainsi que les Italiens et les Espagnols se sont battus contre tout projet de restructuration de la dette grecque, de peur que la tempête qui s’en suivrait ne les atteigne durement. Plus le temps passe, moins il est aisé de trouver un dénominateur commun.

En haut, on ne peut plus gouverner comme avant, en bas, on manifeste comme on peut et par tous les moyens un rejet qui prend parfois des formes paradoxales. C’est le cas lorsque des gouvernements réputés de gauche sont balayés au profit de l’opposition de droite, dont le programme est pourtant sans équivoque. « Ne nous trahis pas ! » avaient lancé à José Luis Zapatero dans la liesse d’il y a sept ans les jeunes Espagnols. « Personne ne nous représente » est devenu l’un des slogans favoris des indignados sur les places centrales des villes dans toute l’Espagne.

Quel gouvernement européen est-il aujourd’hui assuré de son avenir ? Depuis Silvio Berlusconi en passant par José Luis Zapatero, José Socrates, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy (pour ne pas parler de la Belgique), les principaux chefs d’État et de gouvernement sont en difficulté et sont menacés de ne pas voir renouvelé leur mandat, au cas où ils se représenteraient. Les équipes britannique et irlandaise ont déjà été remplacées. L’instabilité politique qui en résulte, à laquelle s’ajoute la désignation d’un tout nouveau président de la BCE et d’un futur directeur général du FMI, n’aide pas à rassurer les marchés. La raison en est qu’ils ne parviennent plus à jouer le rôle qui leur est assigné, à collectivement formuler une solution à une crise dont ils n’osent plus annoncer la fin et qu’ils ne font qu’approfondir.

Cette crise politique n’est pas de celles qu’un simple changement de majorité, dans un sens ou dans un autre, est capable de régler.F.L. in Blog deP.J.

Pedir ou dar explicações?

O embaixador da Alemanha foi chamado ao Palácio das Necessidades por causa das incríveis declarações da Sra Merkel sobre as férias e a idade da reforma. Mas pelo que foi noticiado tudo leva a crer que quem deu explicações foi o governo português ao embaixador Alemão. O que está de acordo com um governo sempre de chapéu na mão, subserviente face aos poderosos,atento reverente e obrigado!

Banca escondida com o dito de fora

Ontem quer o Negócios, quer o Diário Económico publicavam dois suplementos, sem o título de publicidade paga, em que se procurava quer num, quer noutro, lançar a dúvida e o receio das aplicações nos certificados de aforro e Títulos do Tesouro ao mesmo tempo que se fazia a apologia dos depósitos a prazo na banca.

Segundo esta publicidade mal disfarçada a renegociação da dívida portuguesa – e davam como exemplo o caso da Grécia -, poderia ter lugar.

Reparem que quando se trata de lançar o pânico e levar a água ao seu moinho os banqueiros já acenam com o papão da renegociação da dívida.

Segundo estes uma renegociação ou reestruturação também atinge as poupanças colocadas no Estado, pois segundo doutos (!) juristas ouvidos para o efeito os credores teriam de ser taxados da mesma maneira “. Todos deveriam sofrer uma “perda semelhante” e concluíam doutamente que “Tal acção como os restantes instrumentos da dívida pública, também os certificados poderiam ver o capital, a taxa de juro e a maturidade alteradas”. Fantástico!

A dívida pública é interna e externa e o que se pretende renegociar é a dívida pública externa.

No caso da interna a renegociação poderia fazer-se com os bancos que andaram e andam a receber do Estado taxas de juro de 6 e 7% e que se serviram desses títulos como garantia para irem buscar dinheiro ao BCE a 1%.! .Basta de vigarice. Basta de hipocrisia. Mas sobre isto o governo nada diz,não quer enfrentar a banca e assim, por omissão ,colabora com esta manobra de descredito dos títulos de poupança do Estado

A Banca não olha a meios para atingir os seus fins . Querem mais lucros à custa do povo e do país. E o governo diz amen.

24 de maio de 2011

A disputa Euro /Dólar

Mais uma evidência de que Portugal com a exigência de uma negociação da dívida externa tinha força negocial para exigir da UE e do BCE um acordo de financiamento com taxas de juro , prazos ... e condições que permitissem o nosso crescimento económico. Como se vê ,mais uma vez, o dólar não deixaria de desencadear um processo ,de descredibilização máxima do Euro , caso a UE ou o BCE se mostrassem inflexiveis em relação a Portugal e a reestruturaçãoda dívida se desencadeasse.
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L'euro tente de rebondir, mais les dettes en zone euro pèsent toujours
L'euro regagnait un peu de terrain face au dollar mardi, mais restait cantonné sous le seuil de 1,41 dollar, sous la pression d'inquiétudes grandissantes sur la situation budgétaire de certains pays jugés fragiles de la zone euro.
Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,4078 dollar contre 1,4047 dollar lundi à 21H00 GMT. Après avoir frôlé 1,50 dollar début mai, la monnaie unique avait lourdement chuté lundi, tombant à 1,3970 dollar, son niveau le plus faible depuis le 17 mars.
L'euro se stabilisait face au yen à 115,23 yens contre 115,17 yens lundi.
Le dollar perdait un peu de terrain face à la devise nippone à 81,85 yens contre 81,96 yens lundi.
"La capacité de l'euro à rebondir face au dollar après sa chute de la veille est rassurante mais il est peu probable que la monnaie parviendra à ignorer des nouvelles secousses dans les jours à venir", prévenait Jane Foley, analyste chez Rabobank.
Ainsi, "la monnaie unique reste dans une position fragile, plombée par le malaise des investisseurs vis-à-vis d'un éventuel défaut de paiement grec, et par des inquiétudes sur le fait que la lourde défaite du gouvernement espagnol lors d'élections régionales pourrait freiner les mesures d'austérités", décidées pour tenter de redresser les comptes publics du pays et "contre lesquelles se dressent en masse les électeurs", expliquait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
La Grèce a présenté lundi un plan de redressement, dont des privatisations immédiates, notamment dans les télécoms et la banque postale, ainsi qu'un sursaut de la rigueur, dans l'espoir de convaincre ses créanciers et d'éviter une nouvelle crise de la dette dans la zone euro.
Les premières privatisations, discutées lundi durant un très long conseil des ministres, vont porter sur l'opérateur de télécoms OTE, dont Deutsche Telekom est l'actionnaire principal, la Banque postale, les ports du Pirée et de Salonique, ainsi que la société des eaux de Salonique, deuxième ville du pays, a indiqué le ministère des Finances.
Avec ces mesures, qui s'accompagnent de nouvelles économies budgétaires et d'augmentations de taxes, la Grèce espère convaincre ses créanciers de sa rigueur gestionnaire et obtenir le feu vert au versement de la cinquième tranche d'aide (12 milliards d'euros) sur les 110 milliards accordés en mai 2010 par l'Union européenne (UE), la banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) au pays en difficulté.
Malgré ces annonces, les taux des obligations grecques à 10 ans avaient dépassé lundi 17%, un nouveau record.
Fitch avait abaissé vendredi de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, à "B+", ce qui déclenché la dégringolade de l'euro.
Cette nouvelle avait exacerbé les craintes des investisseurs de voir Athènes contrainte à une restructuration de sa dette, possibilité qui fait l'objet d'intenses spéculations sur les marchés depuis plusieurs semaines.
Cette avalanche de mauvaises nouvelles a pénalisé l'euro au profit des valeurs considérées comme les plus sûres par les investisseurs, le dollar mais aussi le franc suisse.
Vers 09H00 GMT, la livre britannique reculait un peu face à l'euro à 87,34 pence, et se stabilisait face au billet vert à 1,6119 dollar.
La monnaie helvétique reculait légèrement face à l'euro à 1,2426 franc suisse pour un euro, après être montée la veille à un sommet historique à 1,2323 franc suisse. La devise suisse regagnait un peu de terrain face à la monnaie américaine à 0,8826 franc suisse pour un dollar.
L'once d'or valait 1.520,20 dollars contre 1.511,85 dollars lundi soir. L,Echos 24/5/11

23 de maio de 2011

A China, as reservas e o dólar do ponto de vista dos investidores -tradução

A China, as reservas e o dólar do ponto de vista dos investidores

As reservas de troca da China desde há 10 anos crescem a uma velocidade de cortar o fôlego. No fim de Março, o Banco Popular da China (PBC) anunciou reservas de 3.0447 milhões de milhões de dólares contra 2.8473 milhões de milhões no fim de 2010. O FMI estima que as reservas da China atingirão 3.840 milhões de milhões por volta do final de 2012.

Até aqui nada de novo: a história dos superávitos comerciais da China parece uma história sem fim. O que é novidade é que estes enormes excedentes colocam tantos problemas à República Popular (Índice dos preços do consumo +5,3% e produtos alimentares +11,7%) que o PBC já não sabe o que mais fazer.

O presidente do banco central, Zhou Xiao-Chuan, declarou no passado 25 de Abril que as reservas em divisas do seu país “ultrapassam o razoável” e que o governo deveria, para melhor gerir os seus excedentes, fazer evoluir a sua gestão para maior diversificação.

Xia Bin, membro do comité da política monetária do banco central, disse que devem ser suficientes reservas à volta de 1.000 milhões de milhões de dólares. Acrescentou que a China deveria fazer investimentos mais estratégicos com as suas reservas de troca, nomeadamente comprando matérias primas ou tecnologias necessárias ao desenvolvimento da economia real.

Primeiro efeito visível deste ponto de vista: desde Outubro, a China deixou de comprar obrigações americanas e, ao mesmo tempo, vendeu 21 milhões de milhões. Contudo, continua a deter 1.154 milhões de milhões de dólares.

Não se deve mais contar com novas compras chinesas de títulos de Tesouro dos USA e de um golpe, os Estados Unidos vão perder uma importante fonte de financiamento dos seus défices.

Para evitar uma re-avaliação demasiado forte do yuan, o PBC continua a comprar dividas estrangeiras contra o Yuan e enxuga o excedente de liquidez com medidas sobre o mercado monetário. Deste modo, o banco central pode atrasar, sem impedir, a apreciação do yuan. A re-avaliação do yuan é benéfica à economia intena ao atrasar o aumento dos preços.

Como pode a China reduzir as suas reservas de troca considradas excessivas? Poderia, por exemplo, enveredar por uma diversificação mais forte, aumentando a parte de fundos soberanos estrangeiros que detém, mas também aumentar os seus compromissos nos mercados estrangeiros.

Em vez de investir em activos financeiros como nos títulos de Tesouro dos USA, os chineses poderiam orientar-se para tomarem participações estratégicas, principalmente no petróleo, gás natural, agro-alimentar e matérias primas industriais.

Oficialmente, a China detém 1.054,1 toneladas de ouro, o que representa apenas 1,6% do total das suas reservas de troca. Em todos os bancos centrais juntos, o ouro representa 11,3% em média das reservas totais. Para os Estados Unidos, Alemanha, Itália e França esta proporção oscila entre 64% e 74%.

Conclusão: a reciclagem dos dólares chineses será uma questão central para os mercados financeiros nos próximos trimestres.

O Dr. Eberhardt Unger é um economista com mais de 30 anos de experiência dos mercados e da economia. Pode encontrar as suas análises no site www.fairresearch.de

21 de maio de 2011

O PEQUENO DICIONÁRIO CRÍTICO - 19 – POPULISMO II

O populista é o mixordeiro da política. Disfarçado de justiceiro, o populista é um fariseu que aponta para o argueiro do vizinho e ignora a trave no seu – no dizer dos Evangelhos.
A mesma mistela das milagrosas soluções neoliberais é diariamente servida: o falso mercado perfeito do neoliberalismo, a austeridade sobre os que menos têm e sobre as camadas médias, cura milagrosa de todos os males sociais. Não funciona em lado algum, excepto para os multimilionários e sua clientela – no sentido romano antigo do termo. Como no entanto, não se põe em causa o sistema, a culpa é das próprias pessoas. Os cidadãos que comecem por eles próprios: olhem para o espelho e digam: a culpa é tua (já ouvimos isto ser proposto como solução…) e do teu vizinho também, certamente ainda mais. Não se toque é nos interesses da finança especuladora. Se é que reconhecem que exista algo como isso…
No populismo as excepções são feitas regras. Os abusos que eles próprios, amigos e correligionários do neoliberalismo promovem à socapa, também servem para atacar o social.
Consta que no tempo de Reagan se mencionaram personagens que recebiam indevidos e escandalosos apoios sociais, com o objectivo de liquidar essas mesmas prestações sociais. A fraude estava do lado dos populistas. Os protagonistas dos casos extremos apresentados nem sequer existiam.
Concentrando atenções nas pequenas regalias dos menos favorecidos, incutem-se sentimentos sociais negativos para escamotear – qual passe de magia – a livre circulação de capitais, as rendas e lucros monopolistas, os contratos e parcerias em que os interesses do Estado e dos contribuintes são defraudados, as abissais remunerações dos corpos executivos, a corrupção não combatida, as regras económicas totalmente inadequadas ao desenvolvimento económico e social.
O populismo reverte os problemas sociais para as pessoas, individualmente, ou para grupos sociais ou profissionais. Seja pelo racismo – os problemas que as pessoas enfrentam são causados por emigrantes e minorias étnicas - seja pelo ataque ao sector público em que as condições de trabalho dos funcionários públicos são a causa dos problemas a enfrentar.
Há trabalhadores com mais regalias que outros? Então há que retirá-las. Não ter precariedade laboral é um privilégio - em termos neoliberais - e os populistas são contra os privilégios, claro de quem trabalha. Nivele-se então por baixo. Estranha contradição dos elitistas!
Reduzam-se salários e prestações sociais, aumentem-se os impostos sobre o consumo, não se conceda 14º mês. E isto será o primeiro passo para o paraíso neoliberal. Tudo será então possível. Mas atenção: nada de mexer na fiscalidade ao grande capital, nem alterar as ilegalidades das parcerias público privadas. Aceita-se, é claro, alguma retórica e alguma cosmética sobre o tema. O ruído inconsequente faz parte da estratégia populista.
O populismo assume ares nacionalistas, proclamando a intransigente defesa dos interesses nacionais, ao mesmo tempo que aceita a submissão ao imperialismo, a desnacionalização económica, a entrega de sectores básicos e empresas economicamente estratégicas aos grupos transnacionais.
Vêem a política – ou querem que os outros vejam – em termos pessoais, não ideológicos e estruturais. Seguem assim a mais canónica das tradições conservadoras e reaccionárias. Querem publicamente parecer inconformados, rebeldes. Na realidade, defendem tenazmente o status quo económico como o melhor dos mundos, levando a discussão para o campo pessoal – como se tivessem intenções de mudar alguma coisa mantendo tudo o resto.
O populismo defende uma coisa, propondo e praticando condições que representam o seu contrário. O seu discurso vale-se de contradições nos termos (oximoros). Por exemplo: pretender o crescimento económico com as políticas do FMI e da UE; querer reduzir o desemprego sem políticas de protecção à produção nacional e com livre circulação de capitais; querer proteger as famílias e defender a flexibilidade laboral. E por aí adiante.
Prometem ao povo felicidade e abundância em troca de não participar, não se envolver colectivamente na defesa dos seus interesses e direitos. Por muito que digam, ou se aparentem modernos, o seu ideal é o “bom povo” atento, venerador e obrigado aos seus “chefes”, politicamente neutro, dominado por superstições, permanentemente entorpecido com ilusões, que acredite que “os sacrifícios são para todos”; que a culpa é dos outros trabalhadores - que não merecem o que ganham – por isso é que se ganha pouco; que nem sequer queira ouvir que Portugal é dos países da OCDE com maior nível de desigualdades sociais – pois isso não deu na TV. E que ainda por cima se culpe a si próprio ou aos vizinhos pela crise, pois consomem acima das possibilidades. Não há outra forma de defender o capital monopolista e a especulação financeira que se tornou a verdadeira soberana – absoluta - dos povos.
Perguntando-se a Mestre Aquilino Ribeiro o que era para si o cúmulo da miséria moral - do célebre questionário de Proust – disse então: “é ser um cão tinhoso da plebe, curvar-se perante o rei, beijar o anel do bispo, segurar a espada do nobre e mesmo assim ter medo do inferno”.
“Mutatis mutandis” ser tudo isto, ter medo dos "mercados" e acreditar que o FMI, o BCE e a UE nos ajudam, eis o paradigma neoliberal do “bom povo”, tal como almejado pelo populismo.

A seguir: 20 – Salário de subsistência

20 de maio de 2011

A posporrência da Sra. Merkel e da Alemanha

Num comício partidário a Sra. Merkel afirmou que a Europa deve marcar o passo pelo padrão germânico. A Europa alemã, a Alemanha como padrão!
Disse a Sra. Merkel: «não se trata de só de não contrair dívidas. Em países como a Grécia, Espanha e Portugal as pessoas não devem poder ir para a reforma mais cedo do que na Alemanha» e acrescentou «não podemos ter a mesma moeda e uns terem muitas férias e outros poucas».
Muito bem Sra. Merkel, e já agora devia acrescentar que devia haver o mesmo nível de salários, de pensões, de subsídios de férias e de prestações sociais! E mesmo em relação às férias as empresas concedem aos trabalhadores, pelos contratos de trabalho, muito mais que o mínimo de 20 dias de férias e que na maioria dos contratos de trabalho estas ultrapassam os 30 dias úteis!!!
O Populismo e o nacionalismo voltam de novo à Alemanha. A sua arrogância é inaceitável. A Alemanha foi o país que mais beneficiou com o euro e a política do BCE que tem sido conduzida segundo os seus interesses.
Com estes dirigentes políticos a soprar nas velas do nacionalismo não é de espantar que depois apareçam cidadãos alemães a afirmarem que em Portugal se come duas vezes por dia – como se a refeição fria que muitos alemães fazem ao almoço não fosse refeição – ou que os gregos deviam vender algumas das suas ilhas ou que Portugal devia vender o seu ouro, etc., etc.
Mas não há é nenhum comentário sobre os juros agiotas que os seus Bancos cobram aos empréstimos aos países periféricos.
Com estes juros agiotas e com a imposição das privatizações, a preço de saldo, o que se passa é que são os portugueses, os irlandeses, os gregos e os espanhóis que estão a pagar as pensões aos alemães, franceses e ingleses e a entregar milhões do seu património para esses países.
A apresentação formal por parte de Portugal da renegociação da dívida levaria de imediato a Sra. Merkel e o Sr. Sarkozy a dançar o fandango e a renegociar o dito resgate da troika, porque eles fogem a sete pés da renegociação. E fogem porque querem dar tempo aos seus Bancos para se desfazerem dos títulos da dívida dos países periféricos e para que o euro não seja objecto de especulação na sua disputa com o dólar.
Agora Portugal tinha e tem força negocial o que não acontecerá em 2013! Agora tinha força para colocar a Sra. Merkel no seu devido sítio

19 de maio de 2011

Os Bancos não querem a reestruturação agora!

Uma explicação que tentaremos traduzir amanhã.

Les batailles les plus importantes sont souvent souterraines : elles impliqueraient de dévoiler des mécanismes ou des intérêts que l’on a de bonnes raisons de vouloir conserver entre initiés.

C’est le cas de celle qui est en train d’être livrée à propos de la restructuration de la dette grecque, épisode précurseur d’un cas général dont il a été prévu de le résoudre dans le cadre du futur mécanisme de stabilisation financière prévu pour 2013 (le MES). Mais sa traduction dans les textes fait problème bien que l’accord politique ait été scellé en mars dernier entre Français et Allemands. Les premiers voudraient de la « flexibilité », les second les voient venir et s’y opposeraient.

Nous en étions restés au mystère qui s’épaississait, ne pouvant que formuler des hypothèses. Observant le puissant tir de barrage que la BCE opposait à cette éventualité, même sous la forme douce du rééchelonnement ; constatant l’alignement du soutien du gouvernement français sur cette position et son refus tout aussi péremptoire, ainsi que les divisions et hésitations allemandes. Les Grecs, pour leur part, n’ayant à leur disposition que le rôle du bon élève appliqué de la classe.

Une partie est engagée dans le cadre d’un nouveau jeu. Il ne s’agit plus de trouver le coupable, l’arme du crime et son lieu, mais d’identifier un risque présenté par certains comme intenable et considéré par d’autres comme abordable. Le danger existe, mais quel est-il ?....
Jürken Stark, le chef économiste de la BCE, continue de freiner des quatre fers. Son scénario catastrophe repose sur l’idée que l’effondrement des banques grecques induirait celle de l’Etat, et que toute la zone euro en subirait les effets. Ce qui n’est pas faux si la BCE ne lève pas le petit doigt. Mais que résulterait-il d’un défaut grec improvisé ?

Sans doute faut-il chercher dans les sous-sols de la finance, auprès d’émetteur de CDS garantissant la dette, l’identité de ceux qu’il faut protéger, premiers dominos qui entraîneraient les autres dans leur chute. Probablement doit-on prendre en considération les effets – moins anodins pour les banques qu’il ne pourrait y paraître – d’un simple rééchelonnement de celle-ci. Des règles comptables obligeraient dans ce cas les banques détentrices de ces titres à passer des provisions, amputant leur résultat dans des proportions difficiles à quantifier.

Mais le bras de fer qui est engagé, la BCE bloquant totalement la voie d’un côté, ne peut avoir d’autre issue que de précipiter l’effondrement de la Grèce et sa sortie de l’Euro, à maintenant brève échéance, ou bien son renflouement in extremis.

Ceux qui disposent du pouvoir en France, sournois champions et garants de la plus grande opacité financière, vont devoir prendre leurs responsabilités. Préféreront-ils adopter le rôle du sauveur européen ou privilégieront-ils une tourmente justifiant de serrer les coudes entre Français ? Ceux qui n’en disposent pas feraient mieux de s’exprimer clairement, s’ils en sont capables.L.C:



Donnons la solution, c’est la participation des créanciers privés au sauvetage des Etats qui est en cause. Qu’importe finalement la forme qu’elle pourrait prendre ! Qu’importe la raison financière, économique ou politique qui est invoquée pour justifier la nécessité de les épargner !

S’entourer de mystère et annoncer une catastrophe est nécessaire, car comment assumer publiquement le refus de faire au moins partager les frais de la crise à ceux qui en portent la responsabilité, alors que des sacrifices sont exigés des autres qui n’y sont pour rien ? Ces paresseux que vient de dénoncer Angela Merkel, qui prennent trop de vacances et prématurément leur retraite (une comparaison sur la base des données de l’agence européenne Eurofound étant loin de l’établir).

A voz dos banqueiros

OS CONSELHOS DE VITOR CONSTÃNCIO

Vítor Constâncio “ aconselhou Lisboa a superar objectivos do programa de ajustamento “ titulava o Público de hoje. É a voz dos mega bancos e dos seus interesses . É uma ingratidão que ESTES não se tenham lembrado dele e só apenas do Barroso para presidente do FMI.

E lá veio ele com o papão do banimento do mercados no caso de renogociação da dívida ! Era o que diziam da Islãndia e a Islândia continua a ser financiada e a taxas de juro menores do que a Irlanda!

O mesmo se passou com a Argentina que esteve apenas 4 meses afastado dos mercados. Os bancos querem ganhar dinheiro e não querem perder mercados.

Depois como é que a União Europeia poderia deixar um pais sem financiamento, sabendo que de imediato o Euro seria objecto de uma especulação sem precedentes por parte dos mega bancos americanos e britânicos ,isto é do dólar e da libra,?

A questão é outra. Como diz a noticia ,uma reestruturação num país provocaria de imediato um efeito de contagio nas outras e seria uma perda significativa nos lucros agiotas nos bancos alemães ,franceses e até no BCE !

Por isso querem esticar a corda e ganhar tempo ,se possível até 2013 , para os bancos se libertarem do papel dos países periféricos e a reestruturação ser feita com os Estados via novo mecanismo europeu, o MES.

A reestruturação agora era com os bancos e a redução dos seus lucros era um assunto dos seus accionistas, em 2013 depois da realização de várias eleições europeias – França e Alemanha- o problema passa para os contribuintes

18 de maio de 2011

Uma sessão da Comuna na Câmara Municipal



Une séance de la Commune à la salle des Maires à l’Hôtel de Ville

© Parisienne de photographie


"A Paris operária, com a sua Comuna, será para sempre celebrada como a gloriosa percursora de uma sociedade nova. A recordação dos seus mártires conserva-se comeventemente no grande coração da classe operária. Quanto aos seus exterminadores, a História já os pregou a um pelourinho eterno, e todas as orações dos seus padres não conseguirão resgatá-los."
Karl Marx (Guerra Civil em França - 30 de Maio de 1871

O PEQUENO DICIONÁRIO CRÍTICO - 19 – POPULISMO – I

O populismo tem através dos tempos tomado diferentes expressões, caracteriza-se no entanto por um denominador comum: ignora ou contesta a existência na sociedade de classes e camadas sociais com reais interesses diferenciados, contraditórios e muitas vezes antagónicos. Estas contradições seriam então artificialmente criadas por elementos, acusados de retrógrados e anti-sociais, ao defenderem os seus direitos numa perspectiva de progresso social.
Dá-se assim à expressão “povo” um sentido abstracto, desligado das realidades, a partir do qual constrói a sua demagogia e se alicerça um nacionalismo xenófobo e a tendência para a repressão.
Os fascismos foram populismos tentando iludir as contradições que o próprio sistema agravava à volta de mitos como a “nação” e a “superioridade racial”. As cruéis ditaduras terroristas sul-americanas foram e são expressões do populismo.
A política de direita serve-se do populismo para iludir os trabalhadores e os pequenos e médios empresários. G.W.Bush pregava a arruinados agricultores, mineiros e outros operários sem trabalho contra a intelectualidade “liberal” (termo que nos EUA designa pessoas com ideias progressistas) e os emigrantes, entre os apelos ao desígnio imperial norte-americano. Sarkozy e Berlusconi são na Europa exemplos acabados da demagogia populista, nacionalista, anti-sindical, que serve de cobertura à completa sujeição ao grande capital transnacional e ao aventureirismo imperialista. A situação económica e social destes países só se agravou.
O refúgio ideológico do neoliberalismo é o populismo, que corroeu os princípios mais elementares de partidos que se reclamavam de socialistas e social-democratas.
O populismo exprime-se também contra os “políticos” reclamando “líderes” e “profissionais independentes”(1) como forma de iludir mais facilmente os eleitores desiludidos precisamente com outros populistas! A propaganda política institucionalizada na comunicação social controlada contribui objectivamente para este desígnio.
Lembremos as promessas de protagonistas como Tony Blair ou David Cameron, no Reino Unido e a sua prática, (ao lado dos quais o presidente Obama não destoa) para avaliarmos os deste país.
A discussão refere-se sobretudo às formas e muito pouco ou nada aos conteúdos. Tal é evidente, além de pormenores que nada alteram às políticas de fundo, nas discussões entre os partidos do chamado “arco governamental”, ou seja, o "partido único neoliberal".
Estes partidos exprimem o populismo actual, copiando em muitos casos as demagogias neoliberais que proliferam na Itália, na Alemanha ou na França. Reclamam menos Estado, mas entendem que se reforcem as políticas ditas securitárias, que trazem consigo o germe da repressão, aliás já ensaiada contra sindicalistas nos governos PS.
Tonitruantes preocupações sociais limitam-se no concreto a arredondar transitoriamente algumas das arestas das mais gravosas medidas do neoliberalismo. Tendencialmente os objectivos sociais resumem-se à caridade voluntaria - à velha maneira - para se darem umas migalhas aos mais carenciados, mantendo uma certa fachada de preocupações sociais.
No seu discurso não entra o conceito de direitos sociais. Podem talvez proclama-lo, mas o seu princípio orientador é expresso no entendimento de que direitos sociais são “ajudas do Estado”, que estimulam a preguiça e a “subsídio dependência”. As excepções de alguns abusos são então generalizadas para justificar as invectivas.
O populismo foi sempre, ontem como hoje, uma ameaça às liberdades democráticas, que se pretende cristalizadas em formalismos condicionantes e formas mais ou menos abertas de repressão, de que os Códigos do Trabalho são um instrumento ao dispor dos interesses que realmente defendem.
Exímios na retórica e no verbalismo as reais intenções dos populistas ficam evidenciadas na forma rebuscada como no parlamento justificam as suas votações contra propostas que em nada contradizem o que perante a opinião pública veementemente defendem. A comunicação social controlada encarrega-se de dar cobertura a esta duplicidade.
No fundo, parafraseando Shakespeare, relativamente ao que prometem: “muito barulho para coisa nenhuma”.
A preponderância do discurso emocional, do qual as ameaças e a chantagem do “realismo político” são parte importante, desvia os eleitores das condições objectivas e das verdadeiras condicionantes sociais. A criação e a manutenção de potenciais “inimigos”, é uma constante do seu esquema.
Além disto o populismo refugia-se em “valores”, entendidos como moral individual com laivos de puritanismo, tanto maiores quanto a corrupção e o nepotismo florescem por detrás da verborreia.
A direita e a extrema-direita europeias e norte-americana, como a do “TEA party,” mas não só, apropriaram - se deste tipo de discurso que faz o seu caminho perante a crise que se agrava e perpetua.
Estrénuos defensores do grande capital e da finança, da especulação e da arbitrariedade patronal, a verdadeira natureza do populismo revela-se na defesa de tudo o que de perto ou de longe possa melindrar uns e outros. Nestas alturas, cai o verniz democrático e aparece o seu verdadeiro rosto de agressividade, intolerância, arrogância classista.
(1)          – Ver neste “Pequeno dicionário”: 1 – Políticos e Políticas.
A seguir: 19 – Populismo II (ainda acerca das próximas eleições)