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8 de dezembro de 2011

Quem tinha razão ?

Quando o BCE aumentou a taxa directora em maio e novamente em junho  os comentadores de serviço
alinharam na justificação de que  o crescimento na europa era sustentado e que a ameaça era a inflação.
Dissemos e repetimos que o crescimento era muito débil, que os problemas no essencial se mantinham , que a questão cental era o crescimento economico e não a inflação e que o aumento da taxa directora era um erro e um impulso  à recessão económica.
Agora que  a estagnação é uma evidência e uma nova recessão espreita, o mesmo BCE  já cortou a taxa directora em novembro e hoje novamente , anulando os aumentos anteriores.
Ao mesmo tempo  tomou mais medidas para ajudar a liquidez da banca.
A Autoridade Bancaria Europeia reviu em alta as necessidades de capitalização da banca estimando as necessidades em 114,7 milhares de milhão de euros para atingirem os rácios de capital até julho. 26,2 milhares de milhão para a Espanha ,15,4 para a Itália ,13,1 para a Alemanha, 7,3 para a França ...
E quem paga ,mais uma vez, é o zé!
Veja-se o extrato do artigo de L.C. sobre as medidas do BCE: (...)

Les nouvelles dispositions sont de trois ordres, une fois décidée aujourd’hui une baisse de son taux directeur à 1% : un allongement de la durée de ses prêts à 36 mois (trois ans), un assouplissement des conditions d’éligibilité du collatéral apporté par les banques en garantie de leurs emprunts, en raison de la pénurie précédemment évoquée, ainsi que l’abaissement de 2% à 1% du niveau des réserves obligatoires des banques, le montant que les banques doivent placer à la BCE lorsqu’elles accordent un prêt. Cela fait suite à la mise à disposition de dollars, suite aux accords déjà intervenus avec les autres banques centrales, dont la Fed, pour suppléer à la défaillance des fonds monétaires américains, qui se sont retirés du marché par prudence.
Au final, la BCE se substitue aux marchés, pour le temps qui faudra et les montants qui seront nécessaires, aux meilleures conditions. Il est anticipé que les problèmes rencontrés par les banques seront de longue durée.
D’autres dispositions ont été prises ou sont en passe de l’être, afin d’aider au renforcement des fonds propres des banques. On a déjà fait état de la réévaluation de leurs modèles internes permettant de pondérer le risque de leurs actifs, afin de déterminer la valeur de leur engagement et partant, le ratio exprimant le rapport entre celui-ci et leurs fonds propres. Mais il serait question de revenir si besoin est sur l’exigence – formulée par l’Autorité européennes des banques – de valoriser la dette souveraine au prix du marché. Dans les deux cas, il s’agirait donc d’améliorer le ratio des banques, non pas en renforçant leurs fonds propres mais en améliorant comptablement la valeur des actifs qu’elles détiennent.
En dernière ligne de défense, et si nécessaire, il ne restera plus comme seule issue que d’apporter aux banques un soutien public. Les Français ont comme d’habitude expliqué que cela ne serait pas nécessaire, tandis que les Allemands réactivaient le Soffin, le fonds précédemment mis en place à cet effet, qui pourrait procurer aux banques des garanties allant jusqu’à 400 milliards d’euros. Bruxelles a entretemps prorogé l’activation des règles relatives aux autorisations d’aides publiques aux banques.
Que constater, si ce n’est que les deux faces de la crise de la dette, publique et privée, se contaminent réciproquement ? Elles ne bénéficient pas du même traitement, mais leur effet conjugué va faire encore plonger davantage l’économie dans la longue période de récession qui s’annonce, les États n’ayant plus de marge de manœuvre.
Quant à la dette publique, un nouveau montage financier est parallèlement à l’étude, afin de créer un pare-feu – la nouvelle expression en vogue – au cas où les choses tourneraient mal pour l’Italie et l’Espagne. Il est dorénavant question d’un double contournement. Non seulement le FMI serait utilisé afin d’éviter que la BCE ne soit en première ligne, mais la contribution de celle-ci ne serait plus sollicitée, les banques centrales nationales suppléant au financement du FMI à sa place, qu’elles appartiennent ou non aux pays de la zone euro. On voit toutefois mal la Bundesbank souscrire à ce montage, alors que Mario Draghi vient de refroidir les espoirs de tous ceux qui espèrent vainement en la BCE et avaient interprété ses propos précédents comme une ouverture, qu’il a aujourd’hui démentie ! Ce que la BCE fait pour les banques, elle ne le fait pas pour les États, mais les marchés ne s’en satisferont pas. L.C.


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