O rei emérito de Espanha comparado com isto é um menino de coro
"Os contornos do escândalo da Wirecard tornam-no numa das maiores fraudes financeiras alemãs, candidata a um filme de Hollywood, O argumento poderá rivalizar com Inside Job (sobre a crise de 2008), Rogue Trader (a falência do Barings Bank) ou Wizzard of Lies (com Robert de Niro a desempenhar o papel do especulador Bernard Madoff), entre outros títulos.
Sucesso sem precedentes — a Wirecard chegou a valer mais do que o Deutsche Bank —, opacidade nos procedimentos, impunidade e até ligações à espionagem são alguns dos ingredientes. Um dos principais papéis caberá sem dúvida a Jan Marsalek, o jovem diretor de Operações austríaco que continua a monte e suspeito de ligações a vários serviços secretos e mesmo de atividades terroristas." Os desenvolvimentos continuam
Wirecard, um caso exemplar em todos os sentidos
Só os mortos não falam, jamais serão contraditados! Christophe Bauer, o chefão do Wirecard nas Filipinas, foi declarado morto. O proprietário da PayEasy Solutions, sua parceira na Ásia, havia reivindicado US $ 1,9 bilhão que nunca existiram e uma investigação contra ele estava em andamento no país. Ela não irá mais longe.
O sabão não para de salpicar. O secretário de Justiça filipino, Menardo Guevarra, disse cautelosamente que deve primeiro determinar se a pessoa falecida foi vítima de uma fatalidade, de acordo com o Financial Times. investigação. Por enquanto, o jornal não conseguiu consultar os registos do estado civil, por se opor ao regulamento sobre protecção de dados pessoais. O mistério das circunstâncias de seu desaparecimento permanece intacto, será que algum dia será levantado?
As ramificações do caso Wirecard já são espetaculares, reunindo círculos empresariais e políticos, organizações criminosas e serviços de inteligência. Eles não afetam apenas a Alemanha, mas também a Áustria, sendo o fundador do Wirecard Markus Braun e o sulfuroso diretor de operações Jan Marsalek austríacos. O primeiro foi preso, o segundo está fugindo, a menos que não esteja mais vivo.
Ele estava também em contato com a inteligência militar russa (GRU).
Olaf Scholz, ministro das Finanças social-democrata, e o ministro conservador da Economia, Peter Altmaier, são interrogados por um comitê do Bundestag. Olaf Scholz estava ciente desde 2019 de uma investigação secreta da BaFin, o regulador financeiro, sobre suspeitas de manipulação de mercado visando o Wirecard. Claro, os dois ministros descartam isso e se contentam em discutir sobre a Ernst & Young, cujas auditorias sumárias não detectaram balanços falsificados. Segundo as revelações de um ex-gerente da Wirecard ao diário de negócios Handelsblatt , a empresa estava insolvente em 2008 e o conselho fiscal foi informado! Como explicar essa proteção e essa leniência?
Do lado das organizações criminosas, encontramos a temida 'Ndrangheta, que usava subsidiárias da Wirecard para lavar fundos de várias atividades. A base de clientes da PayEasy consistia em jogos online e serviços de pornografia, de acordo com a KPMG, que se baseou em declarações de Jan Marsalek. Em Malta, a CenturionBet, que pertencia a uma empresa registada no Panamá, exerceu o mesmo cargo até 2017, altura em que os tribunais italianos o revelaram. O canal também foi usado por organizações criminosas russas e albanesas, a cena do crime internacional está ativa.
Devemos denunciar uma mistura de gêneros ou deduzir dessa mina de informações que todos esses pequeninos estão se debatendo no mesmo pântano e que não há nada para se surpreender?
F. Leclerc. Décodages
Wirecard, un cas en tous points exemplaire
Seuls les morts ne parlent pas, rien ne viendra jamais le démentir ! Christophe Bauer, la cheville ouvrière de Wirecard aux Philippines, a été déclaré mort. Le propriétaire de PayEasy Solutions, son partenaire en Asie, avait revendiqué 1,9 milliards de dollars qui n’ont jamais existé et une enquête le concernant était en cours dans le pays. Elle n’ira pas plus loin.
Le feuilleton n’arrête pas de rebondir. Selon le Financial Times qui ne lâche pas le bout de gras, le secrétaire à la Justice des Philippines, Menardo Guevarra, a prudemment déclaré qu’il devait d’abord déterminer si la personne décédée était bien celle qui faisait l’objet d’une enquête. Dans l’immédiat, le journal n’a pas été en mesure de consulter les registres d’État civil, s’étant vu opposer la réglementation sur la protection des données personnelles. Le mystère des circonstances de sa disparition reste entier, sera-t-il jamais levé ?
Les ramifications de l’affaire Wirecard sont déjà spectaculaires, associant milieux d’affaires et de la politique, organisations criminelles et services de renseignement. Elles ne touchent pas seulement l’Allemagne, mais également l’Autriche, le fondateur de Wirecard Markus Braun et le sulfureux directeur des opérations sulfureux Jan Marsalek étant autrichiens. Le premier a été arrêté, le second est en cavale, à moins qu’il ne soit plus vivant. Il était en contact avec le renseignement militaire russe (GRU).
Olaf Scholz, ministre social-démocrate des Finances, et le ministre de l’Économie conservateur Peter Altmaier sont interrogés par une commission du Bundestag. Olaf Scholz était au courant dès 2019 d’une enquête secrète de la BaFin, le régulateur financier, sur des soupçons de manipulation des marchés visant Wirecard. Bien entendu, les deux ministres se défaussent sur celle-ci et se contentent de chipoter à propos d’Ernst & Young dont les audits sommaires n’avaient pas décelé les falsifications de bilan. Selon les révélations d’un ancien dirigeant de Wirecard au quotidien économique Handelsblatt, l’entreprise était insolvable dès 2008 et le conseil de surveillance en était informé ! Comment expliquer cette protection et cette mansuétude ?
Côté organisations criminelles, on trouve la redoutable ‘Ndrangheta qui utilisait des filiales de Wirecard afin de blanchir les fonds provenant de la palette de ses activités. PayEasy avait pour clientèle des services en ligne consacrés aux jeux et à la pornographie, selon KPMG qui s’est appuyé sur des déclarations de Jan Marsalek. À Malte, CenturionBet, qui était détenue par une compagnie enregistrée au Panama, remplissait le même office jusqu’en 2017, date à laquelle les tribunaux italiens l’ont révélé. La filière était également utilisée par des organisations criminelles russes et albanaises, l’internationale du crime est active.
Faut-il dénoncer un mélange des genres ou déduire de cette mine d’informations que tout ce petit monde patauge dans le même marais et qu’il n’y a pas de quoi en être surpris ?
Seuls les morts ne parlent pas, rien ne viendra jamais le démentir ! Christophe Bauer, la cheville ouvrière de Wirecard aux Philippines, a été déclaré mort. Le propriétaire de PayEasy Solutions, son partenaire en Asie, avait revendiqué 1,9 milliards de dollars qui n’ont jamais existé et une enquête le concernant était en cours dans le pays. Elle n’ira pas plus loin.
Le feuilleton n’arrête pas de rebondir. Selon le Financial Times qui ne lâche pas le bout de gras, le secrétaire à la Justice des Philippines, Menardo Guevarra, a prudemment déclaré qu’il devait d’abord déterminer si la personne décédée était bien celle qui faisait l’objet d’une enquête. Dans l’immédiat, le journal n’a pas été en mesure de consulter les registres d’État civil, s’étant vu opposer la réglementation sur la protection des données personnelles. Le mystère des circonstances de sa disparition reste entier, sera-t-il jamais levé ?
Les ramifications de l’affaire Wirecard sont déjà spectaculaires, associant milieux d’affaires et de la politique, organisations criminelles et services de renseignement. Elles ne touchent pas seulement l’Allemagne, mais également l’Autriche, le fondateur de Wirecard Markus Braun et le sulfureux directeur des opérations sulfureux Jan Marsalek étant autrichiens. Le premier a été arrêté, le second est en cavale, à moins qu’il ne soit plus vivant. Il était en contact avec le renseignement militaire russe (GRU).
Olaf Scholz, ministre social-démocrate des Finances, et le ministre de l’Économie conservateur Peter Altmaier sont interrogés par une commission du Bundestag. Olaf Scholz était au courant dès 2019 d’une enquête secrète de la BaFin, le régulateur financier, sur des soupçons de manipulation des marchés visant Wirecard. Bien entendu, les deux ministres se défaussent sur celle-ci et se contentent de chipoter à propos d’Ernst & Young dont les audits sommaires n’avaient pas décelé les falsifications de bilan. Selon les révélations d’un ancien dirigeant de Wirecard au quotidien économique Handelsblatt, l’entreprise était insolvable dès 2008 et le conseil de surveillance en était informé ! Comment expliquer cette protection et cette mansuétude ?
Côté organisations criminelles, on trouve la redoutable ‘Ndrangheta qui utilisait des filiales de Wirecard afin de blanchir les fonds provenant de la palette de ses activités. PayEasy avait pour clientèle des services en ligne consacrés aux jeux et à la pornographie, selon KPMG qui s’est appuyé sur des déclarations de Jan Marsalek. À Malte, CenturionBet, qui était détenue par une compagnie enregistrée au Panama, remplissait le même office jusqu’en 2017, date à laquelle les tribunaux italiens l’ont révélé. La filière était également utilisée par des organisations criminelles russes et albanaises, l’internationale du crime est active.
Faut-il dénoncer un mélange des genres ou déduire de cette mine d’informations que tout ce petit monde patauge dans le même marais et qu’il n’y a pas de quoi en être surpris ?
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