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31 de dezembro de 2012

QUE PARTE DA DIVIDA PÚBLICA É ILEGITIMA-ODIOSA?

O conceito de divida ilegítima divida odiosa deve ser tido em conta na análise relativa ao endividamento nacional. Segundo a teoria do direito internacional uma dívida é geralmente considerada como odiosa se responde aos seguintes critérios:
- Foi contraída sem consentimento geral da população do Estado credor
- Não serviu para responder às necessidades dessa população
- O credor teve conhecimento destes factos
O prof. George Catrougalos publicou recentemente um texto sobre a divida grega (1) sobre o qual vale a pena refletir. Diz-nos ele que embora estas definições não sejam reconhecidas nos tribunais, em 2007 tinham sido identificadas 12 instâncias em que tinha sido invocada sem nunca ter sido rejeitada como não fazendo parte do direito internacional.
Sendo ilegítima-odiosa a parte da dívida contraída sem qualquer benefício para os povos, temos o caso nomeadamente de verbas destinadas a compensar bancos privados pelas suas perdas em resultado de ações especulativas ou mesmo fraudulentas; verbas resultantes de rendas monopolistas - caso das PPP, da descapitalização do Estado devido à livre transferência de capitais e rendimentos para paraísos fiscais, ou a resultante do pagamento de juros de usura sobre a dívida existente.
O memorando da troika foi assinado por um governo demissionário e concretizado por um governo cujos partidos que o apoiam fizeram campanha eleitoral dizendo o contrário do que depois fizeram, quando tinham total conhecimento daquelas condições visto que também o subscreveram. Podemos, pois, dizer que o povo não só não deu o consentimento como claramente se manifestou contra as mesmas.
Podemos também dizer que os credores tinham perfeito conhecimento desta situação e da inconstitucionalidade das medidas impostas, obrigando quando nestas condições a medidas alternativas adicionais para obter os mesmos resultados.
Refira-se ainda que a Convenção Internacional sobre os Direitos Económicos, Sociais e Culturais considerou, que “medidas internacionais visando responder à crise da dívida devem plenamente ter em conta a necessidade de proteger os direitos económicos, sociais e culturais entre outros através da cooperação internacional”. Este princípio é reconhecido pela Convenção de Viena de 1969 sobre o direito dos tratados, e é aplicável como tal a todos os tratados internacionais.
Com base em dívidas que podem ser classificadas como odiosas está a impor-se aos povos da Europa a agenda neoliberal do capital financeiro especulador e rentista.
Um após outro os políticos do sistema caem no desprezo dos povos: F. Hollande, poucos meses depois de eleito, apresentando-se como sendo contra a austeridade - mais outro com base na mentira – ao impor a mesma agenda, a sua popularidade cai para 36%. Mais outro país no “bom caminho” que os “mercados gostam”…Agora só falta comparar com o discurso do PS.
 
1 - www.cadtmorg - La dette grecque à la lumière du droit constitutionnel et du droit international - 6 décembre par George Katrougalos - est professeur de droit public à l’Université Démocrite.
 

30 de dezembro de 2012

A Presidência Irlandesa


             A Irlanda quer aproveitar a presidência da U.E. para renegociar a sua divida.
              Publicamos notícia , a traduzir em breve :


Traditionnellement, les gouvernements qui héritent de la présidence semestrielle de l'Union européenne ne font pas de vagues. S'ils fixent quelques priorités politiques à leur mandat, ils évitent de profiter de ce forum éphémère pour imposer leur agenda et défendre leurs intérêts nationaux.
L'Irlande a décidé de faire tout le contraire. Bien décidé à sortir dès cette année du programme d'assistance que les Européens et le FMI lui ont imposé en novembre 2010, et surtout à renouer rapidement avec la croissance, le gouvernement d'Enda Kenny s'est forgé un programme sur mesure, entièrement centré sur ces deux objectifs. Le premier ministre irlandais souhaite obtenir avant l'échéance du mois de mars, en pleine présidence de l'Union, un accord de restructuration de sa dette bancaire - les fameux 31 milliards de « promissory notes » que Dublin avait injectés dans l'Anglo Irish Bank et dont les conditions de remboursement sont jugées punitives en Irlande. Les négociations n'ont jamais abouti. « Ce serait bien plus facile pour nous de retourner sur les marchés financiers dans la seconde moitié de 2013 », a lancé Enda Kenny, qui met ainsi une pression importante sur la Banque centrale européenne et sur ses partenaires européens. Il sera difficile pour ces derniers, en effet, de saluer les efforts d'assainissement budgétaire de l'Irlande durant ce semestre et d'encourager les autres pays sous programme à se montrer aussi vertueux si, en contrepartie, ils ne font rien pour alléger ses contraintes.
Or, compte aussi rappeler Dublin, les dix-sept dirigeants de la zone euro ont accepté en juin dernier de permettre au mécanisme de secours européen (le MES) d'aider directement les banques de la zone euro en difficulté. L'Allemagne a souhaité que soit instauré au préalable un mécanisme de supervision unique des banques, Ce sera fait courant 2013. Rien n'empêche donc plus « de réfléchir à la question des actifs qui pourraient être concernés par cette recapitalisation », a indiqué Enda Kenny il y a quelques jours, et encore moins d'étudier dans quelle mesure les banques irlandaises pourraient être recapitalisées rétroactivement, « ce qui allégerait d'autant le poids de la dette du pays et contribuerait à ramener la confiance et les investissements », a -t-il ajouté.
Car ce qui manque le plus cruellement à l'Irlande, après un ajustement budgétaire de 30 milliards d'euros (soit 20 % du PIB), dont 80 % des efforts ont porté sur la baisse des dépenses de l'Etat, c'est la croissance, qui ne devrait pas dépasser 0,7 % cette année. Elle est pourtant indispensable pour résorber le toujours énorme déficit public irlandais (8,6 % du PIB) et sa dette - qui culminera à 121 % cette année. C'est pourquoi priorité sera donnée, durant la présidence irlandaise à « la stabilité, [aux] emplois et [à] la croissance ». Rejoignant ainsi les préoccupations françaises, l'ambition est d'« améliorer la compétitivité globale, de promouvoir la croissance économique et de créer des emplois », a souligné le ministre des Affaires étrangères, Eamon Gilmore, en présentant le programme de la présidence. «  Nous avons chez nous un taux de chômage des jeunes de 29 %, il est de 58 % en Grèce, de 50 % en Espagne. Nous allons faire du débat sur cette question centrale et de la propagation des bonnes pratiques utilisées en Europe un objectif majeur de notre présidence », a-t-il ajouté.

27 de dezembro de 2012

Espanha nacionaliza

Nacionalizar deixou de ser uma palavra banida !
A direita no poder continua a nacionalizar bancos... Claro que se trata de nacionalizar os prejuízos para depois se privatizar os lucros...





La première phase de transfert d'actifs provenant des quatre banques nationalisées, Bankia, Catalunya Bank, NovaGalicia et Banco de Valencia, a commencé et devra être achevée d'ici la fin de l'année.

AFP
AFP
Les quatre banques espagnoles nationalisées, dont le géant Bankia, ont transféré 36 milliards d'euros d'actifs toxiques à la structure de défaisance Sareb, créée en Espagne pour assainir le secteur financier, ébranlé depuis l'éclatement de la bulle immobilière. Condition imposée par Bruxelles pour accorder en juin une aide au secteur bancaire espagnol pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros, la création de cette 'bad bank' doit permettre d' absorber les actifs immobiliers à risque des banques et des caisses d'épargne espagnoles afin de les aider à assainir leurs bilans. NovaCaixaGalicia a été la dernière à indiquer, mercredi, à l'autorité boursière espagnole (CNMV) qu'elle transférerait 5 milliards d'euros à la Sareb d'ici au 31 décembre. Avant elle, Bankia et sa maison-mère, BFA, avaient annoncé le transfert de 22,3 milliards d'euros, CatalunyaCaixa, de 6,7 milliards et le petit établissement Banco de Valencia, vendu fin novembre à CaixaBank pour un euro symbolique, de 1,9 milliard d'euros.

La Sareb gèrera un total de 55 milliards d'euros d'actifs

Dans une deuxième phase, d'ici à fin février 2013, la structure de défaisance recevra les actifs en provenance de banques en difficulté mais non nationalisées, essentiellement Liberbank et Caja3. Un montant à hauteur d'environ 15 milliards d'euros, souligne le Frob, le fonds public d'aide aux banques en difficulté. Les responsables de la Sareb ont indiqué que le montant total des actifs qu'elle devra gérer serait d'environ 55 milliards d'euros. Elle n'acceptera que les actifs immobiliers d'une valeur nette comptable de plus de 100.000 euros et les prêts immobiliers de plus de 250.000 euros. Le capital initial de la Sareb, bouclé le 18 décembre, est détenu à 55% par des investisseurs privés et à 45% par le Frob , pour un montant total de 955 millions d'euros.
Les banques espagnoles souffrent de leur forte exposition au secteur immobilier, sinistré depuis l'éclatement de la bulle en 2008. Leur taux de créances douteuses , principalement des crédits immobiliers susceptibles de ne pas être remboursés, a enregistré en octobre un nouveau record, à 11% du total des crédits, selon les chiffres publiés par la Banque d'Espagne.
SOURCE AFP

25 de dezembro de 2012

Memória .

Causas da austeridade . Corte de subsídios ...
Fala-se muitas vezes nas pulgas - carros de ministros.. despesas de entidades públicas inaceitáveis...-para deixar passar os elefantes    Na verdade essas despesas que naturalmente devem ser denunciadas , são trocos quando comparado com os elefantes como é o caso do BPN - o Banco do PSD e de Cavaco Silva.
Lembrando :

1993 - A fusão das sociedades financeiras Soserfin e Norcrédito, com negócios na banca de investimento dá origem à criação do BPN, vocacionado para a banca de investimento.
1998 - O antigo secretário de Estado dos Assuntos Fiscais do PSD Oliveira e Costa, que ocupou o cargo num dos governos liderados por Cavaco Silva, assume a liderança do BPN, transformando-o num banco comercial. Nesse ano, é criada a Sociedade Lusa de Negócios (SLN), 'holding' destinada a agregar os investimentos não financeiros do grupo.
02 de Novembro de 2008 - O Governo anuncia que vai propor ao Parlamento a nacionalização do BPN, devido à descoberta de um 'buraco' de 700 milhões de euros, que durante anos foi ocultado do supervisor através do Banco Insular de Cabo Verde
Dias Loureiro garante desconhecer existência do Banco Insular, bem como de irregularidades no BPN e afirma que pediu ao Banco de Portugal "especial atenção" ao BPN em 2002, tendo sido desmentido pelo antigo vice-presidente do banco central, António Marta.
19 de Julho - O ex-ministro da Saúde Arlindo Carvalho e dois administradores da sociedade Pousa Flores foram constituídos arguidos no caso BPN.

Caras do BPN deram 130 mil para campanha do Presidente

por DN.pt29 abril 2012

Lista presente nas contas do Tribunal Constitucional mostra que onze figuras com ligações à SLN contribuíram com 6% dos donativos particulares da campanha de 2006, que no total rondaram os dois milhões de euros.

O BPN atingiu o coração do cavaquismo. Utilizando a expressão "tiro ao Cavaco", da autoria de Marcelo Rebelo de Sousa, o processo BPN é claramente uma das balas mais perigosas para o atual Presidente da República (PR). Além dos negócios com o banco (ainda que altamente lucrativos, todos legais) e de ex-ministros seus estarem envolvidos, o DN descobriu 11 figuras ligadas à Sociedade Lusa de Negócios (SLN) entre os financiadores da corrida de Cavaco Silva a Belém em 2006.

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"Correio da Manhã" escreve que o Grupo BPN financiou, no tempo de José Oliveira e Costa, a compra de casas de luxo na Quinta do Lago, no Algarve, e em São Paulo, no Brasil. As moradias foram adquiridas com créditos de quase 5,4 milhões de euros do Banco Insular, que era detido pelo BPN, a duas sociedades offshore sediadas no Wyoming, nos Estados Unidos.
Como estas firmas não pagaram aqueles empréstimos, o Estado, no âmbito da venda do BPN ao BIC, comprou esses créditos tóxicos e terá agora de os recuperar. Com juros, a dívida total ronda os 5,7 milhões de euros.

20 de dezembro de 2012

MORTE DE CRIANÇAS E DANOS COLATERAIS

“Vocês vêm de uma cultura onde matar crianças está certo”, dizia uma mulher de Fallujah a uma jornalista norte americana durante o ataque a esta cidade em que só nesse dia teriam morrido pelo menos 1 000 civis. (1)
Matar crianças é um crime horroroso. Porém se morrerem em Gaza, trata-se de “luta contra terroristas”. No Paquistão, por “drones”, no Afeganistão, na Líbia ou na Jugoslávia pelos bombardeamentos “danos colaterais”. Na Síria, “luta pela democracia”, tal como no Iraque foi contra “as armas de destruição maciça”. Para todos estes é “o preço a pagar pela liberdade”. Cabe perguntar: mas liberdade para quem?
Também a morte das crianças vítimas em Newtown, teve um preço: o de uma sociedade doente nos seus fundamentos e valores, que aliás querem impor ao mundo. É o preço do imperialismo. Mas o imperialismo, como a História revela, não é só pernicioso para os dominados,  é-o também para os que dominam.
Quando foi perguntado à secretária de Obama para a imprensa, três dias depois dos crimes de Newtown, pelas mulheres e crianças mortas pelos drones no Iémen e no Paquistão. Recusou-se a responder argumentando que se tratava de assuntos “classificados”. (2)

1 - A Global Perspective on American Child Deaths - By Donna Mulhearn December 19, 2012 "Information Clearing House"
2 - In the US, Mass Child Killings are Tragedies. In Pakistan, Mere Bug SplatsBarack Obama's tears for the children of Newtown are in stark contrast to his silence over the children murdered by his drones By George Monbiot - "Information Clearing House"-  December 18, 2012 – original em "The Guardian

19 de dezembro de 2012

Os Bancos Centrais- relançar o crescimento


O Banco Central da Inglaterra, Japão, Estados Unidos querem fazer do crescimento a prioridade deixando para segundo plano a estabilidade de preços .Mas o BCE continua praticamente na mesma  por exigência da Alemanha. Claro que a grave situação de muitos países da zona euro  já obrigou o BCE a tomar medidas para contornar os seus estatutos - medidas não convencionais.! Ms não é a mesma coisa!
Publicamos esta opinião de F. Leclerc publicada no do blog de Paul Jorion que tentaremos traduzir depois.
           BANCOS CENTRAIS
A l’image de la révolution copernicienne du changement de représentation de l’univers, sommes-nous en passe de connaitre un bouleversement de même ampleur affectant la science économique ? On pourrait le penser, à suivre les décisions et les réflexions des banquiers centraux aux États-Unis et au Royaume-Uni : tout se passe comme si la lutte contre l’inflation allait y être reléguée au second plan, à l’occasion d’un changement d’objectif faisant de la relance de la croissance une priorité destinée à faciliter le désendettement et stabiliser le système financier international.
George Osborne, le ministre britannique des finances, vient de nommer Mark Carney, l’actuel gouverneur de la Banque du Canada, à la tête de la Banque d’Angleterre, avec prise d’effet en juin 2013. Ce dernier a déjà délivré sa vision de l’évolution de la politique monétaire, substituant à la cible d’inflation de 2% – un mandat donné il y a 20 ans par le Parlement britannique – celle d’un taux de croissance nominale, cocktail associant croissance et inflation. Appliquée au Royaume-Uni, ce serait la porte ouverte à une relance de la création monétaire destinée à sortir le gouvernement britannique de l’impasse dans laquelle il s’est lui-même mis en adoptant une politique d’austérité et de réduction du déficit public qui ne fonctionne pas. Une option que George Osborne ne verrait pas nécessairement d’un mauvais jour. Il a d’ailleurs exprimé le souhait qu’un débat international s’engage à propos des nouveaux objectifs des banques centrales, sans attendre juin prochain.
Aux États-Unis, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a lancé un nouveau programme de création monétaire de 40 milliards de dollars mensuel d’achat de la dette fédérale, sans limitation de durée, qui additionné avec ses achats au même rythme de 45 milliards de dollars de titres hypothécaires fera gonfler en une seule année son bilan de 2.500 à 3.500 milliards de dollars. Le taux directeur quasiment à zéro de la Fed est désormais lié au taux de chômage de 6,5%, le premier destiné à être maintenu tant que le second reste au dessus de ce seuil, ainsi qu’à des perspectives d’inflation à moyen terme ne déviant pas de plus d’un demi-point par rapport à 2%. Après avoir de longue date privilégié de ses deux missions la lutte contre l’inflation, la Fed vire de bord en faveur de la lutte contre le chômage, c’est dire de la relance économique.
En commentant ces décisions, Ben Bernanke, le président de la Fed, a précisé que la capacité de soutien à l’économie de la Fed n’est pas « illimitée », justifiant selon lui de « prendre les devants maintenant, alors que nous avons encore la capacité de le faire ». Il a même ajouté, dans l’hypothèse où le couperet du mur budgétaire tomberait faute d’accord entre démocrates et républicains, que « nous essayerons de faire ce que nous pourrons » devant ses conséquences pour l’économie qui pourrait entrer en récession, n’excluant pas d’augmenter encore « un peu » les opérations de rachats de titres sur les marchés.
Enfin, la nouvelle équipe du Parti Libéral-Démocrate, qui vient de remporter haut la main les élections, entend que la Banque du Japon accroisse sa cible d’inflation pour sortir le pays de la trappe de la déflation. Elle se prépare à rééditer à l’identique l’adoption d’un programme de grands travaux financé par la planche à billets – qui n’avait pas permis de sortir de la déflation à l’époque – alors que la dette japonaise caracole en tête de celle des pays industrialisés (plus de 240% du PIB). Le nouveau gouvernement cherche aussi à provoquer une dévaluation compétitive du yen, afin de relancer les exportations japonaises et de rééquilibrer la balance commerciale. Les effets de cette politique sont loin d’être garantis en raison de la vigueur de la concurrence asiatique, du rapatriement des bénéfices des avoirs japonais à l’étranger, et de la poursuite de la stratégie de dollar faible de la Fed.
Revoir la cible d’inflation semble être la dernière ressource des banquiers centraux devant la généralisation du marasme économique et la minceur des résultats des mesures adoptées jusqu’alors. Toute la question est de savoir s’il sauront contrôler ce qu’ils s’apprêtent à engager. Militent en ce sens les masses de liquidités déjà déversées qui n’ont pas eu d’effets notables sur l’inflation (bien que regonflant une bulle financière, pas encore dégonflée). Dans un système financier en crise qui ne fonctionne déjà pasnormalement, de surcroit marqué par le danger d’une généralisation de la récession et la menace d’un élargissement hors du Japon de la déflation, les repères habituels ne sont pas toujours fonctionnels. Les instruments classiques de la politique monétaire ne fonctionnant plus, il n’y a pour les banquiers centraux d’autre issue que de sacrifier leur vertu. Et la BCE ? Isolée, pourra-t-elle longtemps éviter de se renier ?
Rien toutefois n’indique que le tournant stratégique qui s’amorce aboutira à la relance de l’économie. Car si l’écueil de la déflation pourra être évité – ce qui n’est pas assuré – restera encore celui de la stagflation…

A Irlanda


A IRLANDA

Volta, meia volta vêm dar-nos o exemplo da Irlanda para mostrar que um país que segue as políticas de austeridade está no bom caminho e a ultrapassar a crise!

A Irlanda é uma plataforma do investimento estrangeiro para a Europa, designadamente americano. Fala inglês e é vizinho da Grã-Bretanha!

Mas mesmo assim com as políticas seguidas a Irlanda vai ter este ano um défice orçamental superior a 8% do PIB e de 7,5% em 2013!
Até o FMI já chama a atenção para que a Irlanda não deve tomar mais nenhuma medida restritiva adicional se o crescimento continuar anémico como tem estado!

12 de dezembro de 2012

A TAP


A privatização da TAP


Ontem no telejornal da RTP, canal um, a jornalista de serviço deu uma grande ênfase às posições do Bloco de Esquerda e do PS, sobre a TAP não informando que o PCP e os VERDES, há muito se tinham pronunciado e por várias vezes, contra esta privatização.
E não disse sequer que o PS acordou tarde. Veio pôr-se em bicos de pés quando a operação já está nos “finalmentes”! Nem lembrou que a operação de privatização da TAP começou com Sócrates!
A demagogia do PS e do inefável Zorrinho não tem limites. O silenciamento do PCP e aliados também não !

MENOS ESTADO E INVESTIMENTO ESTRANGEIRO

A receita colonialista
Lembro-me do sr. Jean Maria Domenach, considerado um expoente do pensamento da direita francesa, escrever que só são colonizados os colonizáveis. Asserção que fica bem à direita, cuja arrogância toma foros de clarividência. É este o mesmo princípio que permite justificar a predação financeira, explorar, oprimir sem complexos os povos previamente enfraquecidos da UE e assim mantidos para o futuro, tudo em nome da livre escolha e dos dogmas do liberalismo.
É este o critério que permite culpar as vítimas: só está no desemprego “gente” que não têm iniciativa e “subsidio dependentes” ou no dizer do candidato republicano dos EUA, os “useless eaters”, que nem sequer mereceriam a esmola de senhas de alimentação no país que passa por ser o mais rico e poderoso do mundo, mas cuja riqueza se concentra nos “usefull” especuladores da Wall Street e similares. Com a sobranceria anti-humanista da direita, da mesma forma, só seriam violadas as mulheres violáveis.
De facto, se só são colonizados os povos colonizáveis, esquece-se que tal ocorreu com a brutal violência dos “civilizados” e que a escravatura contou com a colaboração das “elites” negras: as lideranças tribais. Também o processo de neocolonialismo em curso na UE, sob o eufemismo de caminhar para o federalismo, sobre os países mais fragilizados do leste e do sul, resulta da colaboração de falsas elites promovidas pela finança e pelos monopólios resultantes da privatização de património público, e seu pelo domínio totalitário e censório sobre a comunicação social.
É o processo de colonização em curso que o sr. Álvaro Santos Pereira designava do alto da sua nulidade como ministro, o ”ímpeto reformista deste governo”.
Vem isto a propósito de um texto no Boletim do Sindicato dos Eng. da Região Sul do sr. Mendes Marques, diretor, em que afirma ser necessário investimento no nosso país. Parece-me ser uma descoberta notável como as que costuma fazer o sr. Cavaco Silva, distinto discípulo do sr. La Palisse. O problema é que segundo o texto referido o investimento nacional não é possível, pois não há dinheiro. Logo deve procurar-se o investimento estrangeiro, apontando-se duas soluções: tornar o país atrativo e…menos Estado. Embora o “impeto reformista” deste governo nada tenha conseguido neste campo, além de roubar aquilo que trabalhadores e reformados tinham e têm direito.
É uma pena que o distinto colega não saiba ou não cuide de fazer contas. Não há dinheiro no país? Então o que sai em juros? Então a diferença entre PIB e RN? Então as rendas das PPP, com TIR que atingem 17% - em que o “ímpeto reformista” em ano e meio não tocou nem faz tenções de tocar? Então as rendas dos monopólios da energia? Então as taxas de imposto efetivo aos grandes grupos financeiros e económicos?
Seria longo enumerar onde para e como se esvai a riqueza criada no país, mas como sindicalista deveria pelo menos consultar o site da CGTP onde estão propostas desta central. Calculamos que tal não lhe agrade, claro que as verdades doem, quando se vai contra elas, mas pelos vistos, metalúrgicos, pedreiros ou funcionários mostram saber fazer bem melhor estas contas que distintos engenheiros. Afinal é tudo uma questão de ideologia.
Pedir menos Estado é pedir colonialismo, é aceitar que um funcionário do FMI venha fazer conferências de imprensa sobre o que temos de fazer e julgar como o fazemos.
Só são colonizados os colonizáveis? Nenhum povo é colonizável, os povos podem é ser sofredores, colonizáveis são as pseudo elites que esperam partilhar do bolo dos colonizadores, sujeitando o seu país ao atraso e à pobreza.
Menos Estado e investimento estrangeiro – de acordo com os seus interesses – foi sempre através da história uma forma de colonização de um país.

Nuvens negras



Malparado nas exportadoras
dispara 45% em Outubro

De acordo com os dados ontem publicados pelo Banco de Portugal, só em Outubro, o nível de incumprimento destas empresas junto da banca disparou 44,7%, passou de 443 milhões de euros para 641 milhões.
Aquele que tem sido o principal motor da economia portuguesa nos últimos meses começa a dar sinais de desgaste. As vendas para os principais mercados estão em queda há dois meses, enquanto o nível de crédito malparado sobe desde Julho.
Em Outubro, e segundo os dados publicados pelo Instituto Nacional de Estatística na sexta-feira, as exportações portuguesas voltaram a crescer 5,2%, depois de terem registado uma quebra de 6,3% em Setembro. Embora as exportações continuem a aumentar é visível a travagem quando analisados os primeiros 10 meses do ano.
15 em cada 100 empresas exportadoras têm prestações em atraso há pelo menos três meses!


Para onde foi o dinheiro?



Mais uma vez o Espírito Santo

Não o Espírito Santo das sacristias mas o da Banca .!.
Mais uma vez o Ministério Público tem suspeitas relativas às concessões Norte da Grande Lisboa, em que o Estado não tinha despesas e que segundo a consultora Ernest & Yong passou a ter depois da renegociação com a concessionária Ascendi da MOTA ENGIL e do Grupo Espírito Santo.
Os compromissos assumidos equivalem ao valor de uma ponte Vasco da Gama!

Quem está nesta operação: governantes de Sócrates e a Mota Engil e o Espírito Santo (Banco)

Quem vai pagar: os contribuintes, os trabalhadores e os reformados!

Até quando?

Como é evidente pelo passado recente estas investigações vão dar em “águas de bacalhau” e a culpa vai mais uma vez morrer solteira.
O Espírito Santo, certamente, também nos dirá, mais uma vez, que se trata de um equívoco!

A Banca


A Banca


«Apoio à Banca faz disparar esforço financeiro do Estado»

Segundo o Jornal de Negócios de hoje (12/12/2012) o apoio do Estado à Banca, BCP,BPI e Caixa Geral de Depósitos, no valor de 5,4 mil milhões de euros elevou o esforço financeiro do Estado até Setembro a mais de 9 mil milhões de euros, em termos brutos.

Um valor que só no 3.º trimestre já representa mais de 30% do esforço financeiro contabilizado no final de 2011, que foi de 6,9 mil milhões.
Para se ter uma ideia dos valores em causa, compare-se com 4 mil milhões que o Estado quer cobrar em 2013 ou com o valor das privatizações em curso, TAP, ANA, EDP – de 5,5 mil milhões

11 de dezembro de 2012

O outro lado da medalha

Cresce o mal parado.
A economia afunda-se. A queda do PIB no terceiro trimestre de 3,5 % em termos homólogos e de 0,9% em relação ao trimestre anterior , corrigindo em baixa as estimativas rápidas divulgadas no inicio de Novembro mostram que a situação da economia se agrava ainda mais do que se previa com consequências cada vez mais negativas para as empresas e por reflexo também nos bancos com a sua política de sanguessuga...
Os bancos nacionais têm 15,7 mil milhões de euros de crédito em incumprimento, um novo máximo histórico. Um valor quase três vezes superior ao total de crédito concedido este ano às famílias ou cerca de 30% dos empréstimos que a banca tem contraídos junto do Banco Central Europeu. A “fatia de leão” pertence às empresas, responsáveis por dois terços do total do malparado em Portugal e onde, ao contrário dos empréstimos às famílias, o incumprimento não pára de aumentar.

10 de dezembro de 2012

A Privatização da TAP



As privatizações e a dívida

A privatização da TAP é esclarecedora da política das privatizações “custe o que custar” e lembra também os ruinosos negócios do passado, como foi o caso da compra da Portugália ao grupo Espírito santo. Aquilo que até o editorialista do “Jornal de Negócios” considera «um péssimo negócio e um grande favor a quem vendeu, o grupo Espírito Santo». Pois foi! Pois é!
Agora o Estado vai vender a TAP por tuta e meia, à pressão, com tempo contado, a um único concorrente para subservientemente prestar contas à troika e à União Europeia, que é hoje galardoada com o prémio Nobel da Paz!!!
Repete-se o processo do BPN e quem vai pagar tudo isto, com língua de palmo é o contribuinte isto é, os trabalhadores, aqueles que pagam impostos!
Pagam com os impostos, com os vencimentos e subsídios(Natal e férias) e pagam com o seu salário indirecto: cortes na saúde, ensino, transportes públicos e prestações sociais.

Depois, com as privatizações que se seguem vão também no futuro, os dividendos e os lucros agravando -se o saldo da Balança de Rendimentos...

Até quando?

Rendas


O investimento

A queda do investimento público e privado é brutal! O investimento público pelas razões que se sabem, o investimento privado pelo carácter parasitário da grande burguesia portuguesa
Os grandes senhores do dinheiro em Portugal só investem nas actividades que lhe conferem uma renda, nada nas actividades produtivas. Belmiro, Jerónimo Martins, Espírito santo e quejandos querem rendas . Fazer uma fábrica nem pensar. Enriquecem dormindo, vivem das rendas, da especulação.
Por isso é patético ver os governantes das áreas económicas a clamarem pelo investimento estrangeiro, e só pelo investimento estrangeiro!!!
Porque será que nem sequer ousam ter o mesmo discurso para os grandes do capital português ?

8 de dezembro de 2012

Os saldos das Empresas Públicas

Segundo o governo as privatizações da TAP , REN, e do que resta da EDP deverão render 5,5 mil milhões de euros.
Para se ter a ideia do que isto representa basta ter em atenção que este valor é inferior ao que vai custar ao Estado ,isto é a todos nós,o B.P.N !
Os 5,5 mil milhões das privatizações são menos de 2,2 % do  total da dívida pública!
O que é que diz a isto o Presidente da Republica ? Cala e consente .
O que é que diz a isto o Secretário geral do PS ? Cala e consente .

7 de dezembro de 2012

A POBREZA CRESCE NA EUROPA

Os recentes dados do Eurostat referentes a 2011 mostram que a pobreza e a exclusão social não cessam de crescer na UE. Em 2013 com a economia a regredir a situação só pode piorar e o mesmo acontecerá em 2014 com crescimento anémico que é apontado e que vale tanto como as previsões em 2011 para 2013.
O número de pessoas na pobreza, mesmo após transferências de apoio social, e em risco de exclusão social (isto é, severamente privados de recursos materiais para pagar dívidas, fazer face a despesas inesperadas, aquecer a casa, ter alimentação adequada) ascendia a 120 milhões, 24,2% da população, quando em 2008 já era de 23,5%.
Nada foi feito para corrigir esta dramática situação além do habitual palavreado das boas intenções e da propaganda para iludir a miséria com ações de caridade. Só a existência de bancos alimentar contra a fome, devia encher de vergonha os responsáveis e coniventes com as políticas da UE face à escandalosa riqueza que uma diminuta camada continua a ostentar sob a capa dos “mercados” e dos “riscos sistémicos” de que são os beneficiários. Como dizia alguém, “se são demasiado grandes para falir, façam-nos mais pequenos”.
Mesmo os países mais ricos apresentam injustificáveis níveis de pobreza e exclusão social: Bélgica – 21%; Dinamarca – 18,9%; Alemanha – 19,9%; França – 19,3%; Áustria – 16,9%; Suécia – 16,1%; Reino Unido – 22,7%.
Países fora da UE – não sujeitos aos seus iníquos tratados – apresentam melhores indicadores: Islândia – 13,7%; Noruega – 14,6%.
Países com programas de “ajuda financeira”, na realidade pactos de agressão económica e social, afundam-se na pobreza: Irlanda – 29,9% em 2010 (sem indicação de valor para 20011 - 23,7% em 2008); Grécia – 31%. Na escala descendente estão também a Espanha – 27% e a Itália – 24,5% (2010).
Relativamente a Portugal para 2011 é referido 24,4%, 2,6 milhões de pessoas. Valor inferior ao de 2008 – 26%. Sabemos como em 2012 se deu um verdadeiro afundanço das condições sociais, estando preparado para 2013 uma situação ainda pior.
Verdadeiramente dramática é a situação de países da Europa do leste, ex-socialistas: Bulgária – 49,1%; Letónia – 40,1%; Lituânia – 33,4%; Hungria – 31,0%; Polónia – 27,2%; Roménia – 40,3%.
Será que este retrocesso faz hesitar os governantes e tecnocratas da UE? De modo algum, enquanto os contratenores do costume continuam com seus falsetes de “mais Europa”, D. Merkel e o seu patrão das finanças, dizem em que é que isso consiste: mais austeridade, por mais anos.
E para quê? Para ganhar a confiança dos “mercados” e dos investidores (eufemismo para desbragados exploradores). “Há os que não acreditam que sejamos capazes” – diz D. Merkel.
Raras vezes se terá visto na História tamanho retrocesso social e inversão de valores como o que ocorre na UE. O que nos deve levar a perguntar: Como foi possível chegarmos a isto? Como nos vamos livrar do embuste em que se tornou a UE e o euro?

6 de dezembro de 2012

Trafulhas

O inefável zorrinho ex- ministro de Sócrates e hoje presidente do grupo parlamentar do PS disse hoje ao comentar declarações do Presidente da Republica que Seguro anda há um ano a pedir o aumento de prazos e a diminuição das taxas de juro.
Falso.
Depois do PCP , depois de Ferreira Leite, depois de Bagão Félix , Seguro começou também a defender o aumento de prazos para reduzir o défice e não a dívida. Nessa altura alinhava na tese do somos honradinhos , do temos que pagar.
Só a algumas semanas é que Seguro fez a agulha para a dívida . Zorrinho também há umas semanas numa intervenção na A. R. disse que era necessário defender na U.E a diminuição dos juros e o alongamento dos prazos. Quando o líder da bancada do PCP lhe disse  que o PS estava a defender a renegociação da dívida zorrinho disse que não, que estava a defender a reapreciação porque excluía  qualquer anulação. Trafulhas

4 de dezembro de 2012

Palhaços


 PALHAÇOS

O D. de Negócios de hoje (4/12/2012), na sua página 4, afirma que o governante alemão Wolfgang Schauble, disse ao seu homólogo português que pedir tratamento igual ao da Grécia não seria adequado!
Não seria adequado para as eleições da srª. Merkel!
Depois do que disse o presidente do Eurogrupo, o Ministro das Finanças português e o Primeiro Ministro vir agora, cada um contar uma historiazinha para a opinião pública é fazer de todos nós estúpidos! São uns autênticos palhaços. E o governo português mais uma vez  aceitou subservientemente...
O pretexto é que os mercados não receberiam bem tal pedido e que Portugal teria mais dificuldades em regressar a estes!
Mas será que o Eurogrupo manda nos mercados ou os mercados é que mandam no Eurogrupo e na Comissão?
Os ditos mercados conhecem bem a situação do país e vão tentar sugar o máximo!
Não se deixam enganar com estas fantasias
Do que se tratou foi sim ,e mais uma vez, colocar os interesses da Alemanha e da srª. Merkel em primeiro lugar. Isto é inaceitável.

Mercados e Mitos

Nos  passados dias 30 de Novembro e 1 e 2 de Dezembro decorreu em Almada o XIX Congresso do PCP. Das muitas intervenções que ali foram feitas iremos aqui pelo seu conteúdo económico e político reproduzir algumas. A intervenção que se reproduze a seguir foi feita pelo economista e anterior secretário-geral do PCP, Carlos Carvalhas.     


Camaradas e amigos,

Sugeriram-me uma intervenção sobre os mercados, essa identidade mítica que nos é apresentada como algo que decide pelos povos, pelas nações, apesar de não ter sido eleita nem escrutinada.

Para que o mito funcione – os mercados são sempre referenciados de forma abstracta, “divina” - julgando o bem e o mal decidido.

Mas esses ditos mercados, têm bilhete de identidade e são no essencial os Bancos, as Companhias de Seguros e os diversos fundos especulativos [(os mercados financeiros)]
em que assentou e assenta a monumental especulação desta economia de casino!

Disseram-nos que para podermos ir aos mercados financiarmo-nos «teríamos de cumprir!», isto é, pagar os juros usurários e aplicar as medidas de extorsão!

Mas, os mercados o que vão fazer é o que sempre têm feito: procurar sugar o máximo. [Até à intervenção da troika foram cobrando juros cada vez mais elevados a pretexto dos défices públicos, amanhã continuarão a especular a pretexto de que o crescimento económico é cada vez mais insuficiente!]

Com o euro e com a decisão ditada pela Alemanha de o Banco Central Europeu não financiar os Estados (o que não acontece nos EUA, Japão, Inglaterra)  [a especulação deslocou-se das taxas de câmbio para as taxas de juro]. Portugal deixou de poder contar com o Banco de Portugal para se financiar e tal como no Século XIX ficou dependente dos ditos mercados. Meteram a raposa no galinheiro.

Com a crise e com todos os Estados a irem em socorro dos Bancos à beira da falência, a procura de meios de financiamento aumentou exponencialmente, permitindo aos detentores de liquidez a especulação sem freio contando ainda, com a preciosa ajuda das Agências de Notação.

É necessário sublinhar e recordar que Portugal antes da crise (2007) não só tinha uma dívida pública inferior a boa parte dos países europeus (França, Bélgica, Itália …) como se financiava a taxas de juro inferiores à média europeia.

Então o que é que se passou depois, para termos esta elevadíssima dívida pública? Foi porque se começou a gastar muito mais na educação, na saúde, na segurança? Não! Foi porque com a crise e com as respostas neoliberais que lhe foram dadas a actividade económica foi-se afundando, gerando cada vez menos receitas, ao mesmo tempo que o Estado se transformava em rede de segurança dos Bancos privados à custa dos contribuintes sendo também obrigado a aumentar prestações sociais face ao aumento do desemprego e da pobreza. A tudo isto veio juntar-se depois, os empréstimos a juros agiotas hoje tutelados pela troika, que fazem de nós uma autêntica colónia da Europa. O Estado transformou-se de facto em prestamista de último recurso dos Bancos, estimando-se que venha a gastar só até ao final do corrente ano 3405 milhões de euros no BPN, o Banco das figuras gradas do PSD e de Cavaco Silva, com o impacto negativo nas contas públicas que todos estamos a pagar! [sem contar com os prejuízos da Caixa Geral de Depósitos!]

O mesmo se passou com a garantia dada ao BPP, [pois o Tesouro não foi reembolsado da execução do aval dado a este Banco]. Mas o caso do BPN ainda está em curso e poderá atingir os 6 500 milhões de euros, bastante mais dos 4 mil milhões que o governo quer agora cortar debaixo da capa do eufemístico “refundar”, perdão, “repensar” as funções do Estado!

Como também se sabe do empréstimo da troika, 12 mil milhões de euros são para a Banca. O BCP já ficou com 3 mil milhões e o BPI com 1 500 milhões. E há ainda 7 mil milhões que estão a vencer juros – pagos pelos contribuintes, isto é, pelos trabalhadores – e que o governo não os injecta na economia porque diz estarem de precaução no caso de a Banca vir a precisar!

Mas então se estes 7 mil milhões estão de facto parados e na prática consignados à Banca, os juros que o povo português está a pagar não deviam ser pagos pela Banca?
Poderão perguntar-nos se a Banca que está fortemente endividada – alavancada! - ao estrangeiro, aguenta pagar mais juros.

Daqui lhes respondemos como o outro, ai aguenta... aguenta!

Bastava que Portugal tivesse um governo patriótico ao serviço do povo e do país. Não só aguentava como financiava a economia nacional. Na verdade, fala-se muito da dívida pública para se esconder [a dívida privada e em particular a da Banca! Para se esconder] que se está a resolver os problemas do sistema financeiro à custa da dívida pública, à custa do corte de subsídios, dos salários, das reformas e do aumento brutal de impostos.

[Em Portugal e na Europa, os Estados aumentam os seus défices orçamentais por causa do sistema financeiro, aumentaram a sua dívida pública para salvar a Banca, melhor dizendo, os banqueiros e os seus principais accionistas.]

Se os Bancos privados e as grandes empresas são tão eficientes e o Estado tão ineficiente porque será que os ditos mercados deixaram de lhes emprestar e foi o Estado que angariou os empréstimos e os recursos para que estes não tivessem ido à falência! Porque será que o mercado inter-bancário deixou de funcionar? Porque será que os bancos não confiam uns nos outros?

Tem sido o Estado que emitindo Títulos de dívida pública tem fornecido à Banca os respectivos colaterais (garantias), pagando ainda por cima juros de 4 e 5% para que esta tenha ido ao BCE levantar os mesmos montantes à taxa de 1%, inclusivamente nos empréstimos a três anos.

Uma parte, pelo menos, deste diferencial de juros cobertos com Títulos do Estado deveriam reverter para o Orçamento. Mas não só não revertem como o dinheiro não chega à economia e em particular às pequenas e médias empresas.

Camaradas,

Este governo está a enredar Portugal numa dívida perpétua e numa repetição de medidas de austeridade. Ao contrário do que diz o Ministro dos submarinos, para justificar o seu nacionalismo em relação à sua base de apoio, a política que está a ser seguida não vai levar a que Portugal recupere a sua soberania, mas sim a que o País fique cada vez mais endividado e dependente.

Quando o PCP denunciava as PPP's e as rendas excessivas, e quando foi pioneiro ao afirmar que era necessário renegociar a dívida, a resposta dos economistas e comentadores enfeudados ao sistema foi a do silêncio, da indiferença, ou da negação sobranceira.

Depois de negarem a evidência começaram então a conjugar o re, de reavaliação, de reanálise, de revisitação da dívida e dos termos acordados com a troika, para evitarem chamar os bois pelos nomes: renegociação!

Outros adjectivaram-na! Chamaram-lhe renegociação honrada, para evitar conotações comunistas! Honrada dizem porque excluem qualquer anulação de parte da dívida, “hair cut”! Afinal o PCP tinha razão.

Agora à boleia da Grécia, tal como já tinha acontecido no primeiro corte de um ponto percentual considera-se que Portugal irá beneficiar de uma baixa da taxa de juros e alongamento do prazo. Embora seja uma decisão ditada pela força das circunstâncias  e de curto prazo - incumprimento grego, explosão do euro, eleições da srª Merkel, salvação de Bancos europeus - a verdade é que esta decisão mostra a sua inevitabilidade e mostra que afinal a renegociação dos juros, dos prazos e anulação de parte da dívida, neste caso pela compra da dívida mais barata, era possível e necessária. Mostra que a postura a ter na UE é a defesa firme dos interesses nacionais e não a da vergonhosa subserviência. Mas o montante da dívida que Portugal já se atingiu, mesmo com esta diminuição de taxas de juro e alongamento dos prazos  que abarca apenas a dívida do FEEF (1/3 da dívida), continua a ser insustentável.

As taxas de juro podem e devem levar um corte ainda maior pois se o BCE empresta a cerca de 1% à Banca privada porque é que a UE financia os Estados a taxas muito superiores? Portugal deve também exigir a redução da sua dívida. E é necessário combater a sua origem, o que passa também pelo combate às famigeradas políticas de austeridade.


Quando o PCP afirmou e afirma que era e é necessário pôr Portugal a produzir, que a questão central do país era e é o crescimento económico e a sua reindustrialização durante muito tempo fizeram de conta que não ouviam.
Agora, até o PS o afirma em voz grossa e o Ministro da Economia, pelo menos em palavras, parece que também descobriu a necessidade de reindustrializar o país!

Mas a reindustrialização, tal como o crescimento e o aumento sustentado das exportações não rimam com o pacto de agressão e de colonização, nem com um euro sobre-avaliado, que a manter-se será, mais tarde ou mais cedo, insustentável para o país e a própria UEM.

Basta recordar que desde que o euro entrou em circulação até hoje o crescimento do país foi nulo, o investimento caiu a pique e a perda de competitividade tem continuado [e não é caminho para a sua recuperação os sucessivos cortes salariais.]

Sempre afirmámos também, que as privatizações (a venda dos anéis) levariam a entregar ao estrangeiro a preços de saldo, alavancas fundamentais da economia, acentuando a nossa dependência.

[Os dados aí estão a evidenciá-lo. O que hoje sai de lucros e dividendos já praticamente equivale a todas as entradas líquidas provenientes dos diversos fundos da União Europeia.]

[Ainda no tempo de Sócrates foi afirmado pelo então presidente do AICEP, que por cada mil euros de lucros das empresas detidas por investidores estrangeiros só cá ficavam 19, os restantes, saíram em lucros e dividendos. A situação não melhorou, piorou!]

Quando o PCP afirmava, que o governo estava errado e a criar falsas expectativas para fazer passar as suas medidas, que 2013 ainda seria pior do que 2012, e que ao contrário do que dizia o Ministro das Finanças e a troika, não haveria nenhuma recuperação em 2012, [que as políticas de austeridade levariam ao afundamento da economia, à explosão do desemprego e que a drástica redução do mercado interno não seria compensada pelas exportações pelo que nem a redução do défice seria atingida] analistas, economistas e académicos chamaram-nos profetas da desgraça! Infelizmente tínhamos mais uma vez razão. Com esta política Portugal está condenado à estagnação. Qualquer taxa positiva de crescimento que se venha a verificar será tão limitada que não se repercutirá no aumento do emprego, [nem recuperará o país] nem dará para continuar a pagar a dívida e o serviço da dívida!

[Uma boa parte desses grandes técnicos e economistas, que continuam a dar sentenças e a falar de cátedra, são aqueles que tiveram directa e indirectamente responsabilidades nos últimos governos e que nos levaram à situação em que estamos. Estão alinhados pela cartilha neoliberal, tendo transformado a teoria económica em charlatanismo económico, por mais que a enfeitem com formalismos matemáticos.]



Camaradas,

Quanto mais tempo este governo se mantiver, pior será a situação do povo e do país.

A luta determinada dos trabalhadores e do povo é que lhe poderá pôr fim. Mas não basta mudar de governo para no essencial se manter o rotativismo da mesma política. Tirar de lá o PSD e o CDS para meter lá o PS é o que temos tido ao longo de todos estes anos e é o que os grandes senhores do dinheiro e os banqueiros desejam que se perpetue, porque sabem que assim os seus interesses serão defendidos e os seus privilégios se manterão.

O país precisa de romper com este rotativismo. Precisa de um governo de esquerda com uma nova política assente no crescimento económico que, para ter êxito, necessita da intervenção empenhada e criativa dos trabalhadores e das suas organizações de classe e deste grande Partido, patriota e internacionalista: o Partido Comunista Português
Viva o PCP!