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7 de agosto de 2011

Trichet mete a viola no saco

O BCE decidiu comprar dívida Italiana depois de ter dito que o não faria
....As circunstancias obrigam!
Do outro lado do Atlântico a FED tenta acalmar os credores de todo o mundo....
Vejamos o que nos diz um jornal ligado ao meio dos negócios e à alta finança:

Avec les Etats-Unis, l'exposition des banques européennes entre dans une autre dimension qu'avec la Grèce

Selon la BRI, les banques européennes détenaient 752 milliards de dollars de créances publiques américaines à fin mars. Contre 136 milliards de créances publiques grecques à fin 2010.

Rassurer les troupes. C'est la mission que se sont donné les régulateurs bancaires américains dans la foulée de la dégradation de la note des Etats-Unis par l'agence Standard & Poor's. Dès vendredi, une circulaire était envoyée par la banque centrale (Fed), ainsi que la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) aux banques américaines, leur affirmant que l'abaissement de la note ne changera rien d'un point de vue réglementaire : « Du point de vue des risques pris en compte par les fonds propres, le calcul de la pondération des titres de dette du Trésor et d'autres titres garantis par l'Etat fédéral américain, des administrations publiques et des organismes para-publics ne changera pas» , affirment-ils. Pour la Fed, le statut de ces titres « sera inchangé » dans ses règlements.

Autrement dit, les banques américaines auront toujours la possibilité d'échanger leurs titres publics auprès de leurs régulateurs pour leur refinancement. Le cas américain rappelle un peu celui de la Banque centrale européenne (BCE) confrontée aux difficultés de la Grèce. L'institution s'était chargée de continuer à procéder au rachat des titres de l'Etat grecque auprès des banques privées, notamment les grecques, malgré l'abaisssement des notes de la Grèce. Mais elle avait prévenu qu'elle arrêterait en cas de défaut.

Les conséquences de la dégradation de la note pour les banques américaines et celles du reste du monde sont encore difficilement cernables. Mais elles pourraient reléguer au second plan les inquiétudes qui entouraient encore jusqu'à vendredi les dettes espagnole et italienne.

Les banques françaises exposées à hauteur de 94 milliards de dollars

Bien que la Chine soit le plus grand créancier des Etats-Unis, la Banque des règlements internationaux (BRI) ne communique par sur l'exposition des banques chinoises. De même, elle ne délivre aucun chiffre sur les banques américaines et leur exposition à leur propre pays.

Pour le deuxième créancier étranger, le Japon, les banques nippones sont exposées à hauteur de 400 milliards de dollars au secteur public américain. Viennent ensuite la Suisse, la Grande-Bretagne, puis la France (94 milliards de dollars), la Belgique et l'Allemagne.

A fin mars 2011, les banques européennes présentent une exposition de 752 milliards de dollars (526 milliards d'euros). Elle a progressé par rapport à fin 2010, où elle se situait à 479 milliards de dollars. Par comparaison, la Grèce ne représentait que 136 milliards de dollars fin 2010. Les relations entre les Etats-Unis et l'Europe étant profondes, plusieurs banques européennes ont une partie de leur activité outre-Atlantique.

Grâce aux tests de résistance effectués en Europe par les régulateurs, il est possible de reconstituer les expositions de quelques-unes d'entre elles. HSBC comptait par exemple, fin 2010, un peu plus de 71 milliards de dollars d'exposition à la dette américaine. Deutsche Bank et BNP Paribas, respectivement 22 milliards et 25 milliards d'euros. En France, l'exposition de BPCE tourne autour de 10 milliards, celle de la Société Générale, de 6 milliards, et celle de Crédit Agricole de 3,3 milliards d'euros. L.E.

RÉJAN

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