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Em 20 de Agosto o benemérito BCE vai encaixar 900 milhões de euros de lucro pagos pelos gregos resultante do diferencial entre o preço pelo qual o BCE comprou os os 3,2 milhares de milhão de euros que emprestou e o valor nominal que os gregos vão pagar. Grandes ajudas...
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Como eles encaram a crise : ( a traduzir)
Espérer pouvoir attendre la fin de l’été est ambitieux. Une analyse publiée par Der Spiegel résume assez bien une position allemande freinant les ardeurs de la BCE. Partant de la constatation fondée que ses achats sur le second marché n’ont été à chaque fois qu’un feu de bois sans lendemain, elle en tire comme conclusion que la banque centrale traite les symptômes et non pas la pathologie, ce qui n’est pas faux. Les choses se gâtent quand on en vient au diagnostic : une fois de plus, il n’est question que des réformes à accomplir, sans autres considérations.
Hans-Werner Sinn, un économiste des plus influents en Allemagne, est plus radical dans une longue tribune publiée par Le Monde. Voyant dans la « déflation interne » (l’austérité salariale et la réduction du budget de l’État) le danger « de fortes instabilités politiques » et même de guerre civile, il préconise une « sortie temporaire » pour la Grèce de la zone euro qui permettra de dévaloriser la drachme afin d’améliorer ainsi la compétitivité de l’économie grecque, qu’il présente comme « une sorte de cure de réhabilitation », car « éviter à tout prix l’insolvabilité est dangereux ». Sans se préoccuper dans ce cas de figure des conséquences politiques qui pourraient en résulter.
Pas un mot sur l’Espagne et l’Italie dans cet article intitulé « Pourquoi Paris et Berlin s’opposent », comme si la Grèce était le seul problème à régler. À l’exception de la mention que si l’Irlande, la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie faisaient défaut, cela représenterait une perte de 771 milliards d’euros pour l’Allemagne (30 % de son actuel PIB) et de 579 milliards d’euros pour la France (29 % du PIB). Mais comment l’éviter ? On ne le saura pas.
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