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28 de dezembro de 2014

Cuba e a United States Agency for international Development

Mundialização- Tony Cartalucci.

Une enquête d’Associated Press (AP) a révélé que l’Agence des États-Unis pour le développement international (United States Agency for International Development, alias Usaid), a tenté pendant deux ans de créer et d’exploiter un réseau social à l’intérieur de Cuba, dans le but d’y provoquer des troubles et de renverser le gouvernement cubain. Ce programme s’est soldé par un échec complet, principalement car le gouvernement cubain a pris toutes les mesures nécessaires pour enquêter, interroger et démanteler ce qui ne peut être décrit que comme de la subversion financée par l’étranger.
Dans son reportage intitulé Les USA ont organisé la scène du Hip-Hop de Cuba pour y provoquer des troubles [1], AP a révélé:
« Le programme est exposé dans des documents impliquant Creative Associates International, un contractant de Washington D.C., payé des millions de dollars pour affaiblir le gouvernement communiste cubain. Les milliers de pages du rapport incluent des contrats, des emails, des conversations en ligne enregistrées, des budgets, des rapports de dépenses, des présentations Power point, des photographies et des passeports.
Ce projet a inclus la création d’un réseau social ‘’Twitter à la cubaine’’ et l’envoi de jeunes sud-américains sans expérience pour recruter des activistes, des opérations qui ont été le sujet central de reportages précédents d’AP. »
Il ne s’agit pas de la première fois qu’Usaid ou une autre organisation des USA affirme aider au développement alors qu’elle est en fait engagée dans de la subversion politique. AP a révélé que le programme cubain était fondé sur un autre programme soutenu par les USA, utilisé pour renverser le gouvernement Serbe en 2000.
L’opération organisée par Usaid comprenait l’envoi clandestin d’argent vers Cuba au moyen de sociétés écrans et de banques offshores. Usaid, malgré les preuves présentées, a démenti l’existence de cette opération, de la même manière que d’autres organisations des USA, également prises en flagrant délit de subversion politique.



Les fondations pour la démocratie subventionnent des concerts Hip Hop
Les fondations pour la démocratie subventionnent des concerts Hip Hop



A propos des dénégations d’Usaid, AP a écrit :
« Toute affirmation suivant laquelle nous sommes impliqués dans des opérations secrètes ou dissimulées, est fausse », a affirmé Usaid mercredi dernier. L’organisation a affirmé que ses programmes étaient destinés à renforcer la société civile ‘’bien souvent dans des endroits ou l’engagement civique est impossible et où des gens sont harcelés, arrêtés, sujets à des mauvais traitements ou pire. »
Si, par société civile, Usaid veut parler des réseaux de subversion politique opérant pour les intérêts de Wall Street et Washington, alors c’est précisément ce que soutenait Usaid à Cuba, et ce que l’organisation continue à soutenir tout autour du monde. Cependant, l’insistance d’Usaid, suivant laquelle aucune de ses opérations n’était secrète ou dissimulée, est tout simplement un mensonge.
Dans un autre reportage, intitulé 5 choses à savoir à propos du programme pour le Hip-hop cubain d’Usaid [2], AP a révélé qu’Usaid a dissimulé ses programmes cubains sous le prétexte de programmes civiques et de santé. Le même reportage affirme que les financements d’Usaid étaient même cachés aux Cubains impliqués dans le programme, y ajoutant un nouveau niveau de duplicité et de tromperie.

Ce que les subversions cubaines d’Usaid nous disent de l’ensemble des programmes de subversions des USA

  1. Les USA sont engagés dans la subversion politique tout autour du monde, déguisée en promotion de la démocratie et même en aides au développement au travers de ’programmes civiques et de santé.
  1. Ces tentatives de subversions sont menées secrètement, au travers de compagnies écran, d’intermédiaires, de contractants extérieurs. Par la suite, toute allégation à ce propos est déniée en bloc, sans aucun souci des preuves qui peuvent être produites par les pays cibles, ou même par les journalistes occidentaux enquêtant sur des faits qui ne peuvent être démentis.
  1. Les USA utilisent les réseaux sociaux, de jeunes groupes de musiciens, d’étudiants, ainsi que des groupes installés sur Facebook et Twitter, pour créer l’illusion d’une opposition croissante, là où aucune opposition n’existe, ou, si elle existe, ne constitue qu’une minorité obscure.
  1. Alors que les mouvements d’oppositions fabriqués par Usaid semblent, jusqu’au bout, inconscients, de l’influence des USA, des documents révélés par AP [3] montrent à quel point ces mouvements sont artificiels, avec l’examen des profils psychologiques des membres principaux, et des stratégies, agendas et objectifs tous déterminés depuis la direction par Usaid et ses contractants. Des comptes rendus de réunions révèlent des tentatives directes de manipulation des individus qu’Usaid cherche à attirer vers ses mouvements d’oppositions artificiels, avec des titres de réunions et de discussions organisées pouvant se résumer à : Qu’est-ce qui pourrait les motiver à faire ce que nous leur demandons ?.
  1. Malgré toutes leurs grandes affirmations de promotion de la démocratie, les programmes des USA sont manipulateurs, insidieux, malhonnêtes, exploiteurs et trompeurs (pas seulement pour ceux attirés dans les programmes, mais également pour la population qui y est sujette dans les pays ciblés, ainsi que pour l’audience mondiale, totalement trompée sur la véritable genèse de ces mouvements une fois qu’ils gagnent une réelle visibilité).

Repenser les récents désordres politiques à la lumière de Cuba

Quelles autres nations ont souffert de récents désordres politiques ? Et parmi ces nations, lesquelles possédaient des mouvements d’opposition soutenus massivement par Usaid et d’autres organisations des USA, comme la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy,alias NED) ? Au vu de ce que nous savons concernant Cuba, et au vu des tentatives par Usaid pour y camoufler leurs programmes de subversion politique concertée, puis démentir y avoir participé, quels parallèles pouvons-nous tracer ailleurs ?



Joshua Wong, l'étudiant emblème d'Occupy Centra à Hog Kong, financé par les USA
Joshua Wong, l’étudiant emblème d’Occupy Centra à Hog Kong, financé par les USA

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