Donald Trump relance la guerre sur le front européen François .L.
"A produção de automóveis europeus são uma ameaça à segurança dos EUA"
Le président américain a besoin d’engranger des résultats dans la perspective du renouvellement de son mandat. C’est l’objet des rebondissements de la guerre commerciale qui se succèdent sans cesse et de la construction de son mur à la frontière mexicaine qu’il n’abandonne pas. Ce dernier projet enlisé, il a d’autant besoin d’une avancée des négociations avec les autorités chinoises.
Après avoir annoncé en novembre dernier « une trêve », Donald Trump se prépare à prolonger son échéance au-delà du 1er mars en espérant obtenir ainsi plus des dirigeants chinois. Car ceux-ci refusent toute modification de leur « modèle économique » et entendent garder la main sur les modalités de la transition qu’ils ont engagée. Et ils s’en tiennent à proposer une forte augmentation de leurs achats de produits agricoles ou industriels américains afin de diminuer le déséquilibre de la balance commerciale, la demande initiale de Donald Trump.
Ne souhaitant pas entrer dans une stratégie de tension avec la Chine, il la relance en Europe. Le Département du commerce américain vient opportunément de décider que la production des voitures européennes représentait « une menace pour la sécurité nationale ». À ce titre, des mesures de taxation sont permises par l’OMC. L’industrie automobile allemande particulièrement visée, Angela Merkel n’a pas tardé à réagir depuis la Conférence sur la sécurité de Munich, s’étonnant que la production de voitures puisse représenter une telle menace. Mais la nouvelle d’une éventuelle taxation tombe mal dans le contexte d’une Allemagne qui frôle la récession et d’une zone euro dépressive, son fleuron industriel une nouvelle fois mis à mal après la crise du diesel. Elle aboutirait à une diminution de la moitié des ventes aux États-Unis de voiture allemandes, selon l’Institut allemand de recherche économique. Les industriels japonais et coréens seraient également durement touchés. Mais, Donald Trump doit prendre en considération que, par le biais des pièces détachées importées par l’industrie américaine pour sa production, qui seraient également taxées, les acheteurs de véhicules américains seraient touchés par une hausse significative de leur prix.Il a 90 jours pour prendre une décision sur ce nouveau front dont l’activation permettra de maintenir la pression tout en prolongeant la trêve avec la Chine.
L’Allemagne, qui a été l’un des grands bénéficiaires de la mondialisation avec l’essor de ses exportations qui en a résulté, est à un tournant. Mais son modèle de développement qu’elle n’a cessé de donner en exemple la rend désormais vulnérable et elle ne peut prétendre qu’à une croissance de 1% cette année, contre 1,8% l’année dernière. Dans les instituts de recherche économique, une discussion est engagée.
Le président américain a besoin d’engranger des résultats dans la perspective du renouvellement de son mandat. C’est l’objet des rebondissements de la guerre commerciale qui se succèdent sans cesse et de la construction de son mur à la frontière mexicaine qu’il n’abandonne pas. Ce dernier projet enlisé, il a d’autant besoin d’une avancée des négociations avec les autorités chinoises.
Après avoir annoncé en novembre dernier « une trêve », Donald Trump se prépare à prolonger son échéance au-delà du 1er mars en espérant obtenir ainsi plus des dirigeants chinois. Car ceux-ci refusent toute modification de leur « modèle économique » et entendent garder la main sur les modalités de la transition qu’ils ont engagée. Et ils s’en tiennent à proposer une forte augmentation de leurs achats de produits agricoles ou industriels américains afin de diminuer le déséquilibre de la balance commerciale, la demande initiale de Donald Trump.
Ne souhaitant pas entrer dans une stratégie de tension avec la Chine, il la relance en Europe. Le Département du commerce américain vient opportunément de décider que la production des voitures européennes représentait « une menace pour la sécurité nationale ». À ce titre, des mesures de taxation sont permises par l’OMC. L’industrie automobile allemande particulièrement visée, Angela Merkel n’a pas tardé à réagir depuis la Conférence sur la sécurité de Munich, s’étonnant que la production de voitures puisse représenter une telle menace. Mais la nouvelle d’une éventuelle taxation tombe mal dans le contexte d’une Allemagne qui frôle la récession et d’une zone euro dépressive, son fleuron industriel une nouvelle fois mis à mal après la crise du diesel. Elle aboutirait à une diminution de la moitié des ventes aux États-Unis de voiture allemandes, selon l’Institut allemand de recherche économique. Les industriels japonais et coréens seraient également durement touchés. Mais, Donald Trump doit prendre en considération que, par le biais des pièces détachées importées par l’industrie américaine pour sa production, qui seraient également taxées, les acheteurs de véhicules américains seraient touchés par une hausse significative de leur prix.Il a 90 jours pour prendre une décision sur ce nouveau front dont l’activation permettra de maintenir la pression tout en prolongeant la trêve avec la Chine.
L’Allemagne, qui a été l’un des grands bénéficiaires de la mondialisation avec l’essor de ses exportations qui en a résulté, est à un tournant. Mais son modèle de développement qu’elle n’a cessé de donner en exemple la rend désormais vulnérable et elle ne peut prétendre qu’à une croissance de 1% cette année, contre 1,8% l’année dernière. Dans les instituts de recherche économique, une discussion est engagée.
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