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15 de abril de 2017

Não vá o diabo tecê-las !

Não vá o diabo tecê-las . O melhor é semear desde já o pânico . Melenchon sobe nas sondagens....
A diabolização e o medo para evitar sustos . Uma tactica velha .
Deixamos aqui uma opinião :

Le CAC40 et les banquiers "effrayés" annoncent un "cataclysme" si Mélenchon venait à être élu. Le scénario de la peur de 1981 est reconduit !

Le CAC40 et les banquiers "effrayés" annoncent un "cataclysme" si Mélenchon venait à être élu. Le scénario de la peur de 1981 est reconduit !
J’attendais ce moment avec une certaine impatience. Il fallait d’abord que JLM approche d’une estimation d’intentions de vote autour de 20 %, pour commencer à faire frémir les marchés et les tenants du libéralisme. Nous y voilà !
Et c’est parti, non pas comme en 14, mais comme en 81 ! Souvenons-nous des "terribles catastrophes" qui allaient s’abattre sur la France si Mitterrand était élu : L’armée rouge défilerait, triomphante, sur les Champs-Elysées, la France subirait le joug de l’URSS, les villages seraient transformés en kolkhozes, l’économie "collectivisée" serait en faillite (ah ! ce mot "collectivisme" que les journaleux et politiques de l’époque prononçaient en faisant claquer chaque syllabe pour effrayer les pauvres gens : KoLLLEK Tivisme !), les usines allaient fermer une à une, les capitaux et "l’élite" de la France fuiraient le pays et le laisseraient exsangue (quel féroce mépris de classe se manifestait alors !), et j’en passe et des meilleures : Je me souviens d’un "grand patron", dont je tairai le nom par pudeur, qui tremblait véritablement de peur parce qu’il en était persuadé, devant l’invasion prochaine des bolcheviks.
Lui, le bon patron paternaliste, toujours sapé très chic, costume, chemise et cravate de soie et chaussures Berluti, haranguait ses milliers de salariés, revêtu pour l’occasion d’un imper à la Colombo et coiffé d’une casquette d’ouvrier, en les suppliant de ne pas voter Mitterrand, alors qu’il avait tant fait pour SES ouvriers. Incroyable mais vrai. C’était pathétique !
Oui, c’est reparti ! Le cortège funèbre que Mélenchon traîne derrière lui et "qu’il cache aux français", va tout dévaster sur son passage. Les banquiers prédisent un "cataclysme", pas moins. Déjà de "gros portefeuilles ont quitté l’Hexagone". Se dessine un scénario à la Vénézuélienne, les "grands acteurs internationaux" vont fuir le territoire. JLM va nous entraîner dans une dette publique abyssale, tandis que l’augmentation du smic de 16% est une catastrophe économique. Plus rien ne pourra être produit en France. Le "Chavez français" va faire de la France "une dictature populaire" ! Rien que ça ! Comme autrefois l’URSS, le néo-libéralisme a pris pour cible les pays d’Amérique Latine qui se sont libérés du joug étasunien.
A l’évidence, ils n’y croient pas vraiment eux-mêmes. Voyez comme ils ont su redresser la barre en leur faveur dès 1983. Mais les très riches, ceux qui se sont gavés jusqu’à en vomir, en volant sans vergogne le peuple de France, ne savent pas encore sur quel pied danser avec cet OVNI de Mélenchon, aussi ont-ils décidé de ne pas courir de risque en sortant la Grosse Bertha pour tenter de contenir son irrésistible remontée... Tout y passera, les plus gros mensonges comme les pires calomnies, les épithètes les plus choquants, pour que le vote Mélenchon résonne aux oreilles des français comme une tragédie annoncée. Les médias serviles, à longueur de colonnes, crachent déjà sur le candidat, tirent à boulets rouges sur son programme, tournent en en dérision ses discours et le personnage. Ils se révèlent tels qu’ils sont, des ennemis de classe acharnés, haineux, irréductibles qu’il ne faudrait surtout pas sous-estimer sous peine d’en payer le prix fort...
Vous avez deviné aussi que la seule cible était le candidat de ce qu’ils appellent "l’Extrême-Gauche", Mélenchon. Macron et Le Pen, pourtant crédités de scores supérieurs à 20 %, ne sont nullement visés. Les multinationales ont donc trois fers au feu : Fillon, Macron et Le Pen. Et si les deux premiers venaient à être éliminés par JLM, n’oublions jamais que les riches qui n’ont ni patrie, ni orgueil, et que leur seul parti est celui de l’Argent, préféreront toujours l’Extrême-Droite qui ne touchera jamais à leurs profits, à la vraie Gauche, celle qu’ils affublent du mot "Extrême" pour la stigmatiser et la distinguer de celle avec laquelle ils s’accommodent fort bien, la gauche véreuse, traîtresse, la "Gôche caviar". Rappelons-nous, dans la bouche des seigneurs de l’industrie d’alors, le sinistre "Plutôt Hitler que le Front Populaire !"
Comme l’Histoire nous l’a appris à nos dépens, gagner n’est qu’une première étape, la seconde sera incessante et éprouvante, elle consistera à se mobiliser et se battre durement, avec opiniâtreté, sur le terrain, pour imposer les choix du programme gagnant, en ne laissant aucune chance aux revanchards de reprendre une parcelle de pouvoir. Fidel a dit : "Nous avons battu l’infâme dictature de Batista, il nous reste le plus dur : faire vivre pour toujours, les principes intangibles de notre Révolution contre l’Empire, et nous ne pourrons le faire que dans l’union et l’unité !"
Prenons notre destin en main, sans peur et sans faiblesse !
Michel Taupin

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