Linha de separação


28 de setembro de 2018

Pressão , chantagem e especulação sobre a Itália

A bolsa Italiana  tem estado em queda arrastada sobretudo pelos bancos, cuja negociação chegou a estar interrompida durante a manhã.
O banco BPM afunda 10,96%, o UBI Banca desce 8,59% e o Unicredit desvaloriza 7,5%. O Intesa Sanpaolo cai 7,11% e o Mediobanca desliza 6,09%.
Esta evolução está a penalizar todo o sector financeiro da Europa, com o índice Stoxx para a banca a cair praticamente 3%.
Também os juros da dívida italiana estão a reflectir os receios dos investidores em relação aos planos orçamentais do Governo formado pelo 5 Estrelas e pela Liga. No prazo a dez anos, o prazo de referência, os juros estão a disparar 33,6 pontos para 3,225%, depois de terem chegado a tocar nos 3,260%, o valor mais alto desde 29 de Maio, altura em que o país não conseguia encontrar uma solução de governo capaz de assegurar apoio maioritário no parlamento.
Este quadro é o resultado da pressão indirecta da Comissão e do BE , da especulação dos ditos mercados estimulados pela pressão da UE e da fragilidade dos bancos italianos. 
É alias significativo que este afundamento da bolsa seja atribuído às metas Orçamentais...:
"A bolsa italiana está a descer praticamente 4% e os juros da dívida pública estão a disparar em todos os prazos, depois de o Governo ter anunciado um acordo sobre a meta para o défice nos próximos três anos, que deixa adivinhar novas tensões com a Comissão Europeia e que pode pôr em causa a sustentabilidade das finanças públicas." Neg
Já ontem se escrevia :

Le Mouvement des 5 étoiles tente de reprendre la main en Italie

Au terme de longues tractations, mais selon le calendrier prévu, le gouvernement italien a décidé d’un déficit de 2,4% non seulement pour 2019 mais également pour les deux années suivantes, afin de financer les promesses électorales du Mouvement des 5 étoiles et de la Ligue.

Le précédent gouvernement avait prévu un taux de 0,8-0,9% et le ministre actuel des Finances s’arcboutait sur 1,6%. Luigi Di Maio apparait ce matin comme le grand bénéficiaire de la décision qu’il a forcé, ce dont il avait bien besoin vis-à-vis de la Ligue.
Mais comment vont réagir la Commission et les marchés ? La transgression est forte, même si le déficit de 2,8% de la France est appelé à la rescousse. Mais Bruxelles peut-elle prendre le risque d’une sévère confrontation dans la perspective des prochaines élections européennes ? Laisser faire prodigue certes un encouragement dans toute la zone euro, mais où mènerait le rejet de ce projet de budget ? L’Italie, c’est une toute autre affaire que la Grèce ! La première réaction du commissaire Pierre Moscovici exprime donc la prudence. Après avoir qualifié ce budget de « hors des clous de nos règles qui sont communes », il précise entendre dialoguer avec les autorités italiennes afin que « l’Italie soit capable de rester dans l’esprit commun ». Il y a donc les règles et leur esprit. Au sujet de celui-ci, il précise aussi « je ne suis pas dans l’esprit des sanctions. » Quant aux marchés, ils se tendaient ce matin, mais sans donner le signal d’aller à l’affrontement.
Les deux partis de la coalition vont pouvoir avancer dès l’année prochaine et promouvoir de premières mesures en faveur du revenu de citoyenneté, une augmentation des petites retraites et une révision de la fiscalité ambiguë sous couvert de l’adoption d’une « flat tax » chère à la Ligue. Luigi Di Maio a lancé hier soir « nous avons rapporté à la maison le budget du peuple qui pour la première fois dans l’histoire de ce pays annule la pauvreté grâce au revenu de citoyenneté, pour lequel sont prévus 10 milliards d’euros », ajoutant « arrêtons de prendre à ceux qui ont toujours travaillé, et commençons à prendre aux plus puissants ».
Engagés sur cette pente, la coalition italienne va-t-elle pouvoir contenir le déficit à 2,4% du PIB, si celui-ci résiste à l’examen budgétaire bruxellois ? Cela dépendra de la croissance du PIB ainsi que de la hausse des taux obligataires.
Dans cette attente, il est significatif que les débats italiens ne portent pas sur la soutenabilité du déficit, mais sur le respect de la réglementation européenne. Les marges de manœuvre que le gouvernement italien va obtenir vont par contre faire jurisprudence dans toute la zone euro.

Sem comentários: