Linha de separação


24 de março de 2020

Helicopter Money

As Cassandras acabarão por ter razão
(...)Aux États-Unis, la Fed utilise tout son arsenal, elle achète tout sans restrictions – bons du trésor, obligations et papier commercial à court terme des entreprises, crédits immobilier hypothécaire, automobile, à la consommation et prêts étudiants – afin d’éviter l’envol des cours. Son soutien illimité reflète la panique sans la dissiper. Il y a de quoi s’affoler, comment va pouvoir être refinancée la masse des obligations d’entreprise qui vont arriver à maturité cette année ?
Alors que l’administration américaine fait spectaculairement décoller « l’helicopter money » en distribuant un chèque à chaque foyer américain (les illégaux qui contribuent à faire marcher l’économie exclus), les dirigeants européens en sont encore à discuter du sexe des anges, c’est à dire de l’émission d’obligations communes, qui pourraient d’ailleurs être monétisées par la BCE, à défaut qu’elle suive la trace de la Fed. Le retard à l’allumage est l’attitude la plus communément observée. Ils jouent à quitte ou double avec l’avenir de l’Europe, mais est-on à cela près désormais ?
Entre les banques centrales et les États, il se joue aussi un drôle de jeu. Car comment les banques centrales, une fois touché le fond de panier de leurs mesures « non conventionnelles », vont-elles pouvoir éviter une monétisation de plus grande ampleur encore ? Le sujet n’est plus académique, il a déjà été tranché par la Fed. Mais cela appellera plus tard leur renflouement par leurs actionnaires, les États en Europe, un cartel de grandes banques aux États-Unis. Un cercle vicieux de la plus belle espèce. Jamais l’expression « entrer dans des territoires inconnus » ne se sera aussi bien appliquée…F.L. blog Dec

Sem comentários: