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28 de fevereiro de 2018

Começa o nervosismo ?

E Domingo temos eleições em Itália e o resultado da consulta às bases do SPD cada vez mais dividido...
HOJE:
Wall Street regista maior queda mensal em dois anosAs bolsas norte-americanas encerraram em baixa, pressionadas sobretudo pelo mau desempenho do sector da energia. O índice Standard & Poor’s 500 marcou neste mês de Fevereiro a maior queda mensal desde Janeiro de 2016.
Jerome Powel, o novo presidente da Reserva Federal (Fed), disse ontem perante o Congresso norte-americano que considera que a melhor forma de responder à actual conjuntura é prosseguir a política de subida gradual dos juros nos EUA. Mesmo que o contexto seja de um crescimento económico forte e de um aumento dos preços no consumidor [a Fed espera que a inflação no país suba e atinja a sua meta de 2% até ao final do ano]
Acções europeias vivem pior mês desde Junho de 2016

As bolsas europeias encerraram em queda esta quarta-feira, 28 de Fevereiro, pela segunda sessão consecutiva, com o Stoxx600 a completar a maior desvalorização mensal desde Junho de 2016. A queda acumulada foi de 4%, num mês marcado pelos receios em torno da inflação nos Estados Unidos e das suas consequências ao nível da política monetária.
Juros caem com recuo da inflação
Os juros da dívida da generalidade dos países do euro desceram, depois de ter sido divulgado, esta manhã, que a taxa de inflação na Zona Euro desceu de 1,3% em Janeiro para 1,2% em Fevereiro, alimentando a convicção de que o BCE vai ser cauteloso na retirada dos estímulos. 

Em Portugal, a 'yield' associada às obrigações a dez anos desceu 2,4 pontos base para 1,991%, enquanto em Espanha o alívio foi de 2,7 pontos para 1,539%. Na Alemanha, os juros recuaram 2,3 pontos para 0,656%. 
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 Vu le programme de dépenses de Donald Trump, il va falloir trouver des acheteurs autres que la Fed pour financer le déficit et acheter des bons du Trésor.
Jerome Powell est peut-être cruel avec certains mais pas avec la main qui le nourrit et l'a mis en place : l'administration Trump.
Retour en Europe.
Là aussi, il faut des taux bas pour que les gens continuent à croire que la montagne de dettes vaut quelque chose.
Il va y avoir des élections en Italie dimanche. Le taux de chômage des jeunes est proche de 33% et la croissance économique est inférieure à la moyenne européenne. Aucun des partis en lice ne parle de dépenser moins ou de travailler plus. Comme d'habitude, étatistes de droite et de gauche ne font que promettre toujours plus de cadeaux à leurs électeurs respectifs.
Les Echos du lundi 26 février :
"Pour l'ensemble des partis, le montant total des programmes économiques s'élève à 1 000 milliards d'euros. 'Ils essaient simplement de nous berner, ils avancent des chiffres qui n'ont aucun sens', estime l'économiste Roberto Perotti, ancien conseiller du gouvernement en matière de finances publiques."
Avec ou sans 1 000 milliards d'euros de dépenses stupides en plus, l'Italie est déjà criblée de dettes. L'Etat italien est endetté à hauteur de 133% de son PIB.
Un quart des prêts non performants de la Zone euro sont en Italie. Il y en a pour 280 milliards d'euros et ils représentent plus de 15% des bilans bancaires, selon L'Agefi Hebdo.
Non seulement les banques italiennes sont plombées de créances véreuses mais Mario Draghi (via la Banque d'Italie) aspire les obligations souveraines de l'Italie dont personne ne veut : ni les Italiens, ni les investisseurs étrangers qui s'en débarrassent à tour de bras.
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La tour de dettes commence à vaciller
Ouaip. Encore plus d'excitation à venir.
Pourquoi ? L'économie et les prix des actifs dépendent de l'endettement. La dette a augmenté de trois à six fois plus rapidement que le PIB ces 38 dernières années.
Sans ce crédit supplémentaire, les actions et les obligations ne seraient de loin pas aussi chères... et nombre des centres commerciaux, voitures et maisons que l'on voit aujourd'hui aux Etats-Unis n'existeraient pas.
Mais cette tour de dette, sur laquelle reposent toute l'économie ainsi que les structures de capitaux, commence à vaciller.
Le Wall Street Journal rapporte par exemple que c'est la dette de marge qui a rendu le dernier mini-krach si spectaculaire. Elle rendra le prochain tout aussi distrayant :
"Les traders en actions empruntent la somme record de 342,8 milliards de dollars, faisant naître des craintes de volatilité accrue."
Ouaip (bis).
Dette de marge. Dette des entreprises. Dette des ménages. Et dette du gouvernement. Toutes sont à des niveaux record. Et toutes ont besoin de sang neuf – c'est-à-dire encore plus de dette – rien que pour faire du sur-place.
Sauf que le sang neuf coagule. La Fed a mis un garrot en place (pardonnez-nous ces métaphores hasardeuses, cher lecteur... il est encore très tôt à Sao Paulo). Et elle est en train de le resserrer.
D'ici la fin de l'année, la Fed est censée supprimer de la liquidité au rythme annuel de 600 milliards de dollars.
Non, nous ne pensons pas qu'elle mettra son plan à exécution. A la prochaine crise, la Fed recommencera les perfusions – mais avec une lance à incendie.

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