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24 de junho de 2012

Que ricas ajudas !!!

Artigo a Traduzir


La baisse des coûts de financement de l'Allemagne depuis 2009 compense le coût des sauvetages grecs. La France a amorti son soutien à la Grèce à 80 %.


Mais c'est oublier que la crise grecque, à l'origine d'une défiance générale envers la zone euro, a provoqué un mouvement de « fuite vers la qualité », qui s'est traduit par une ruée sur la dette allemande. Pour preuve, Berlin se finance sur certains titres à un taux de 0 %. Plus remarquable encore, le coût d'emprunt à deux ans sur le marché secondaire a été négatif au début du mois de juin. Ce qui signifie que les investisseurs étaient prêts à perdre de l'argent pour préserver leur capital, un peu comme s'ils louaient un coffre-fort à la banque.
L'attention se cristallise toujours sur la facture allemande. Celle que Berlin doit acquitter pour les deux plans de sauvetage de la Grèce depuis mai 2010. L'Allemagne est le plus gros contributeur de la zone euro, avec une participation de 29 % aux programmes d'aide à Athènes. Jusqu'à aujourd'hui, elle a déboursé 46 milliards d'euros environ et doit encore signer un chèque qui fera monter la facture à 67 milliards d'euros.
Un calcul approximatif (*) montre que les économies générées par la baisse des coûts de financement depuis trois ans s'élèvent à 63 milliards d'euros environ. Les taux à 6 ans - ceux qui correspondent à la maturité moyenne de la dette allemande -sont en effet passés de 2,66 % en 2009 à 0,95 % en 2012. Le pays est donc assuré d'avoir récupéré sa mise sur la Grèce : la baisse de ses coûts d'emprunt compense quasiment les prêts octroyés à Athènes.
Selon le même raisonnement, la France (*), qui a vu son taux à 6 ans décliner de 2,91 % en 2009 à 1,97 % cette année, a amorti son aide à la Grèce à 80 %. Les gains théoriques réalisés sur ses emprunts représentent 38 milliards d'euros, tandis que les prêts à Athènes s'élèvent à 48 milliards, dont 33 milliards ont déjà été versés.
Il n'en reste pas moins que la contribution de l'Allemagne et la France ne s'arrête pas à la Grèce. Les deux pays soutiennent aussi l'Irlande, le Portugal et bientôt les banques espagnoles, à travers le fonds de secours européen.
ISABELLE C., Les Echos

1 comentário:

Anónimo disse...

Em português aqui:

http://resistir.info/grecia/ajuda_aa_grecia.html