Os Heróis estão cansados
C’est au tour des superlatifs de voler et aux dirigeants européens de jouer une partition convenue. Un accord est intervenu à l’arraché, les 27 étaient placés devant une obligation de résultat et l’occasion ne devait pas être ratée car remettre à plus tard n’était pas une option.
Le plan de relance et de résilience qui en ressort a financièrement rétréci par rapport aux intentions initiales, mais les dirigeants peuvent être satisfaits d’eux-mêmes, chacun pouvant se prévaloir d’un succès. Les points les plus épineux ont été noyés dans de complexes procédures bruxelloises afin d’éviter tout veto paralysant.
Le calcul des subventions pays par pays se dessine, mais pas celui du montant net dont ils vont bénéficier, une fois déduite la contribution de chacun au remboursement du crédit contracté par la Commission pour les financer. Il dépendra du montant des ressources propres de la Commission, qu’elle cherche à accroître, mais ce dossier est resté en jachère.
Plusieurs programmes de l’Union font dans l’immédiat les frais du compromis final. L’un d’entre eux visait à aider la recapitalisation des entreprises en détresse, l’augmentation prévue des programmes d’aide à la recherche scientifique a été remise à plus tard, et un « fonds de transition » destiné à aider la réduction des émissions de carbone des pays les moins riches a été sévèrement taillé. Les sacrifices n’auront pas atteint la politique agricole commune (PAC) qui aurait pourtant un immense besoin d’être reconfigurée. Pour en rester aux mesures au caractère symbolique, le respect des normes européennes de l’État de droit n’a pas résisté afin de lever le dernier obstacle. Autant de mesures symboliques !
Ce sommet est inévitablement présenté comme une victoire par ceux qui étaient le dos au mur et ont fait preuve de volontarisme pour la décrocher. Angela Merkel a emporté le morceau, accompagnée par Emmanuel Macron. Mais il représente aussi une grande occasion de manquée. Une façade unie a été préservée au prix de compromis que chacun appréciera. Les pays les plus dans le besoin vont recevoir un oxygène qui était vital au prix du renforcement du système injustifiable des rabais accordés à certains pays dont l’accord a été acheté.
Une alternative existait, mais elle n’a pas été prise en considération. Elle reposait sur l’affirmation d’une union budgétaire entre pays s’y engageant, mais le caractère ponctuel et provisoire des mesures de relance avait été acté lors de l’élaboration du plan franco-allemand, il n’en était donc pas question.
Le démantèlement a été freiné, mais l’Union reste sur une pente glissante. À ceux qui prétendent qu’une marche arrière est impossible, il reste l’espoir qui comme chacun sait fait vivre ! F.L Décodages
C’est au tour des superlatifs de voler et aux dirigeants européens de jouer une partition convenue. Un accord est intervenu à l’arraché, les 27 étaient placés devant une obligation de résultat et l’occasion ne devait pas être ratée car remettre à plus tard n’était pas une option.
Le plan de relance et de résilience qui en ressort a financièrement rétréci par rapport aux intentions initiales, mais les dirigeants peuvent être satisfaits d’eux-mêmes, chacun pouvant se prévaloir d’un succès. Les points les plus épineux ont été noyés dans de complexes procédures bruxelloises afin d’éviter tout veto paralysant.
Le calcul des subventions pays par pays se dessine, mais pas celui du montant net dont ils vont bénéficier, une fois déduite la contribution de chacun au remboursement du crédit contracté par la Commission pour les financer. Il dépendra du montant des ressources propres de la Commission, qu’elle cherche à accroître, mais ce dossier est resté en jachère.
Plusieurs programmes de l’Union font dans l’immédiat les frais du compromis final. L’un d’entre eux visait à aider la recapitalisation des entreprises en détresse, l’augmentation prévue des programmes d’aide à la recherche scientifique a été remise à plus tard, et un « fonds de transition » destiné à aider la réduction des émissions de carbone des pays les moins riches a été sévèrement taillé. Les sacrifices n’auront pas atteint la politique agricole commune (PAC) qui aurait pourtant un immense besoin d’être reconfigurée. Pour en rester aux mesures au caractère symbolique, le respect des normes européennes de l’État de droit n’a pas résisté afin de lever le dernier obstacle. Autant de mesures symboliques !
Ce sommet est inévitablement présenté comme une victoire par ceux qui étaient le dos au mur et ont fait preuve de volontarisme pour la décrocher. Angela Merkel a emporté le morceau, accompagnée par Emmanuel Macron. Mais il représente aussi une grande occasion de manquée. Une façade unie a été préservée au prix de compromis que chacun appréciera. Les pays les plus dans le besoin vont recevoir un oxygène qui était vital au prix du renforcement du système injustifiable des rabais accordés à certains pays dont l’accord a été acheté.
Une alternative existait, mais elle n’a pas été prise en considération. Elle reposait sur l’affirmation d’une union budgétaire entre pays s’y engageant, mais le caractère ponctuel et provisoire des mesures de relance avait été acté lors de l’élaboration du plan franco-allemand, il n’en était donc pas question.
Le démantèlement a été freiné, mais l’Union reste sur une pente glissante. À ceux qui prétendent qu’une marche arrière est impossible, il reste l’espoir qui comme chacun sait fait vivre ! F.L Décodages
Os heróis estão cansados
É a vez dos superlativos e dos líderes europeus desempenharem uma partição acordada. Um acordo foi alcançado rapidamente, os 27 foram confrontados com uma obrigação de resultado e a oportunidade não deve ser desperdiçada porque o adiamento não era uma opção.
Tradução google O pacote de estímulo e resiliência resultante diminuiu financeiramente com as intenções originais, mas os líderes podem ser felizes consigo mesmos, com cada um alegando sucesso. Os pontos mais espinhosos foram incorporados nos complexos procedimentos de Bruxelas, a fim de evitar qualquer veto paralisante.
O subsídio país por país é calculado, mas não o valor líquido do qual eles serão beneficiados, uma vez deduzida a contribuição de cada um para o reembolso do crédito contratado pela Comissão para financiar seu financiamento. Depende do montante dos recursos próprios da Comissão, que pretende aumentar, mas este dossiê permaneceu em pousio.
Vários programas da União suportam imediatamente o peso do compromisso final. Uma delas era ajudar a recapitalizar empresas em dificuldades, o aumento planejado nos programas de assistência à pesquisa científica foi adiado e um "fundo de transição" para ajudar a reduzir custos. as emissões de carbono dos países menos ricos foram severamente reduzidas. Os sacrifícios não terão atingido a política agrícola comum (PAC), que teria, no entanto, uma imensa necessidade de ser reconfigurada. Para ficar com medidas simbólicas, o respeito pelos padrões europeus de Estado de Direito não resistiu a fim de remover o último obstáculo. Tantas medidas simbólicas!
Esta cúpula é inevitavelmente apresentada como uma vitória por aqueles que estavam de costas para o muro e que mostraram voluntarismo para vencê-lo. Angela Merkel ganhou a música, acompanhada por Emmanuel Macron. Mas também representa uma grande oportunidade perdida. Uma fachada simples foi preservada a um preço de compromisso que todos apreciarão. Os países mais necessitados receberão oxigênio vital ao custo do fortalecimento do sistema injustificável de descontos concedidos a certos países cujo contrato foi comprado.
Existe uma alternativa, mas não foi levada em consideração. Baseava-se na afirmação de uma união orçamentária entre os países comprometidos com ela, mas a natureza pontual e provisória das medidas de estímulo havia sido observada durante a preparação do plano franco-alemão, portanto não havia dúvida disso. .
O desmantelamento foi abrandado, mas a União continua em uma ladeira escorregadia. Para aqueles que afirmam que uma inversão é impossível, resta a esperança que, como todos sabem, traz à vida!
Sem comentários:
Enviar um comentário