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7 de junho de 2011

Nova recessão mundial para o fim deste ano

Uma previsão do ponto de vista dos investidores.

Lundi 6 juin 2011

Rechute en récession à la fin de 2011. Couvrez-vous !
Simone Wapler
Les zombies se portent bien
Bill Bonner





Rechute en récession à la fin de 2011. Couvrez-vous !
Simone Wapler

Le double creux, double dip, rechute en récession des Etats-Unis n'est pas encore dans les médias, mais il est déjà gravé dans les statistiques, il sera probablement officiel à la fin de l'année. Entre temps, il y a fort à parier que les prochains chiffres montreront "plus d'inflation qu'attendue" et "des chiffres économiques plus faibles que prévus".

"L'emploi américain ravive les doutes sur la reprise", titre L'Agefi de ce matin lundi 6 juin. Pensez un peu : 54 000 créations d'emplois alors que les économistes en attendaient 165 000. La durée moyenne de chômage atteint un niveau jamais vu : 39,7 semaines.

La croissance ne s'achète pas en imprimant (même électroniquement) des billets. C'est ce que semblent découvrir avec étonnement politiques et financiers. Ces grands enfants étaient tellement absorbés dans leur partie de Monopoly, qu'ils n'ont pas vu venir le coup.

Croyez-vous que les économistes soient désarçonnés ? Pas du tout. Selon eux, il ne s'agit que de facteurs temporaires : le Japon, Pâques un peu tard, météo capricieuse, hausse des prix du pétrole...

Le seul ennui, c'est que l'immobilier reste en état de mort clinique. Qu'ont en commun Phoenix, Miami, Tampa, Atlanta, Chicago, Detroit, Minneapolis, Charlotte, Las Vegas, New York, Cleveland ? L'immobilier dans toutes ces villes a touché un nouveau point bas. Une maison à Las Vegas a perdu 59% de sa valeur d'avant-crise.



Et puis, parlons un peu des banques. "Le produit net bancaire du secteur a baissé au premier trimestre en raison de la faible demande de crédit", nous apprend L'Agefi du vendredi 27 mai. Le quotidien souligne ensuite tous les points d'amélioration (septième hausse consécutive du résultat net, diminution des créances douteuses) mais termine sur une douche froide : 888 banques déclarées à problème par la FDIC américaine, sur le premier trimestre 2011, soit quatre de plus qu'à la fin de 2010.

Heureusement pour les Etats-Unis, à maintenant J-24 de l'arrêt officiel de la planche à billets, l'Europe fait une diversion opportune.

La croissance ne s'achète pas non plus à coup d'endettement public. C'est ce que découvre avec étonnement le Vieux Continent, tandis que l'attention du marché est concentrée sur la Grèce. La Grèce va obtenir une rallonge puisqu'elle "ne peut pas faire faillite" dans l'esprit des politiques et des financiers. C'est aussi simple que cela.

La Grèce est interdite de faillite car derrière on trouve des banques allemandes et françaises, puis des produits dérivés, puis la Banque centrale européenne, puis les Etats réputés forts de l'Europe, les "belles signatures".

Nous (les Français) avons beaucoup de malchance : notre triple A vient d'être reconduit par Fitch. C'est notre laisser-passer pour toujours plus de dettes publiques puisque son émission reste si bon marché.

Que retenir de ceci ? Les marchés actions ne sont que le reflet des bénéfices futurs des entreprises. Celles-ci vont se trouver confrontées à un nouveau ralentissement et tous les efforts de productivité et de rentabilité sont déjà dans les cours. Le chiffre d'affaires ne sera probablement pas au rendez-vous de la fin de l'année.

A ce stade, si vous n'avez pas déjà mis en place votre stratégie de couverture, c'est que vous avez plus le goût de la roulette russe que de l'investissement.



Ces 3 mensonges risquent de vous coûter cher !

Gouvernants et responsables financiers n'ont pas intérêt à vous dire toute la vérité. Ils travaillent d'arrache-pied chaque jour pour vous faire croire que tout va bien.

Seulement, quand leurs mensonges éclateront au grand jour, tout risque d'aller très vite. A ce momentlà, mieux vaudra être préparé si vous ne voulez pas littéralement y perdre votre épargne.

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