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22 de dezembro de 2018

Isto começa a complicar- se

"Caos em Washington", escreve a Bloomberg. "Nasdaq reentra em mercado urso no final de uma semana terrível", diz a CNN Business. "Novos mínimos do ano em Wall Street", sublinha a Reuters. "Novas perdas nas bolsas americanas com sentimento a manter-se frágil", aponta o Financial Times. "Bolsas estendem perdas no final de uma semana punitiva", atesta o The Wall Street Journal.
O dia termina, assim, com nuvens bastante negras nas bolsas do outro lado do Atlântico, onde os principais índices marcaram novos mínimos de 2018 - estando mesmo nos valores mais baixos dos últimos 14 meses.


Falta mais de uma semana até ao final do ano, mas é praticamente oficial: as acções europeias vão registar o pior ano desde 2008, de acordo com a Bloomberg. Isto num cenário em que dominam os receios em torno de um possível abrandamento da economia global. 
O consumo a crédito começa a não ser suficiente para diminuir a produção armazenada e a sobre acumulação no sector 1já se verifica em vários países.


La Fed sous le poids des marchés


Rien ne va plus ! La hiérarchie militaire américaine n’est pas d’accord avec le retrait des troupes de Syrie annoncé par Donald Trump, et Jerome Powell, le président de la Fed, a fait adopter à l’unanimité des membres du Comité de politique monétaire, drapés dans leur indépendance, une nouvelle augmentation du taux de la banque centrale, en dépit de l’injonction du président américain de ne pas commettre « une nouvelle erreur ». Ce n’est pas seulement à la Maison Blanche mais dans toute la haute administration que règne un grand malaise.
Les investisseurs financiers, qui espéraient le report de cette hausse, ont manifesté leur mécontentement et les grandes bourses mondiales l’ont fait savoir. La réaction a été immédiate à Wall Street et les indices européens se sont ensuite enfoncés dans le rouge. Et le Dow Jones a perdu 9,4 % depuis le début du mois de décembre, sa pire performance depuis 1931.
Les investisseurs espéraient que la Fed enverrait des signes plus prononcés d’adoucissement de son processus de normalisation monétaire, face au risque de ralentissement économique. Mais surtout, ils ne se résolvent pas à la fin du temps béni de l’argent gratuit ou presque auquel ils s’étaient accoutumés. Le Wall Street Journal, qui ne s’en mêle généralement pas, avait d’ailleurs conseillé à la Fed de procéder à une pause. Quant à celle-ci, qui s’interrogeait sur le niveau d’addiction des milieux d’affaires, elle sait désormais à quoi s’en tenir. La banque centrale a donc changé de vocabulaire et ne prévoit plus dans l’avenir que « quelques » hausses graduelles de son taux, ce qui pourrait se concrétiser par la pause demandée par Donald Trump.
Tenant à sa croissance, le président américain ne veut pas qu’il y soit mis des obstacles. Car des taux plus hauts entraînent un renforcement du dollar, ce qui contrecarre les objectifs de réduction du déficit commercial, ralentit le marché immobilier et fait baisser Wall Street dont le succès euphorique jusqu’ici a été sa fierté, le baromètre de sa politique. Mais cette croissance est fragile, beaucoup d’économistes étant sceptiques à propos de son maintien et s’inquiètent de la disparition prochaine de l’impact bénéfique des réductions d’impôts sur la consommation et du creusement du déficit budgétaire. Certains craignent même la venue d’une récession mi-2019 ou en 2020.
Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), les marchés doivent se préparer à une nouvelle année turbulente alors que la Fed et la BCE, en normalisant leur politique monétaire, retirent des liquidités au moment où l’économie mondiale ralentit. À ce compte-là, les banques centrales ne seraient-elles pas un petit peu prisonnières des marchés ?F.L

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