A Comissão Europeia aprovou nesta quarta-feira (19) o orçamento da Itália para 2019, depois que Roma concordou em reduzir suas metas de déficit para os próximos três anos. O orçamento não é considerado o ideal, mas suspende medidas disciplinares por parte da União Europeia contra a Itália, disse o vice-presidente da Comissão, Valdis Dombrovskis, pressionando os rendimentos dos títulos italianos.
Logo a seguir Moscovici disse que as regras fiscais da UE serão aplicadas igualmente a todos os países, incluindo a França....E disse tudo isto sem se rir
(...)F.L.
(...)F.L.
ne confirmation officielle de la Commission est encore attendue, Corriere della Sera expliquant que le déblocage a fait suite à des conversations d’Angela Merkel et d’Emmanuel Macron avec Jean-Claude Juncker. La Commission a eu le feu vert ! Le déficit serait maintenu à 2,4%, mais la prévision de croissance est ramenée de manière plus crédible à 1% au lieu de 1,5%.
Deux milliards d’euros de nouvelles recettes figureraient désormais au budget, dégagés grâce à des privatisations supplémentaires et une augmentation des pénalités infligées aux fraudeurs fiscaux qui rapatrient leurs fonds. Quatre milliards d’euros d’économies proviendraient principalement du recul plus tard dans l’année des deux programmes-phares de la coalition, la baisse des impôts et le revenu de citoyenneté. Autant dire que ces économies ne joueront plus en 2020 quand les deux programmes produiront leur effet en année pleine.
Dans l’immédiat, les deux partis de la coalition s’en tirent à bon compte vis-à-vis de leurs électeurs. Fort de l’effort partagé qu’ils ont consenti, et en dépit du caractère instable de leur attelage, ils restent ensemble portés par l’espoir d’une amélioration prochaine de la situation des plus démunis. Côté Allemand, le pragmatisme l’aura emporté ; était-il envisageable de s’opposer à la fois à la seconde et à la troisième puissance économique de l’Europe ? La suite se jouera au plus tard à l’automne prochain avec un nouveau Parlement européen et deux nouvelles têtes fraichement désignées à la présidence de la BCE et de la Commission.
Il est coutume de décrire la dette publique italienne en termes de pourcentage du PIB, soit quelque 132%, et de ne pas mentionner son montant qui est de plus de 2.300 milliards d’euros. En 2019, cela va se traduire par l’émission de 255 milliards d’euros d’obligations pour une émission nette de 57 milliards, de quoi faire réfléchir.
Mais cette dette a comme particularité d’être pour moitié détenue par des italiens et pour un quart par les banques nationales. La BCE en détient environ 17%. Le dernier quart est détenu par d’autres créanciers étrangers, parmi lesquels de nombreux investisseurs institutionnels, dont des banques centrales étrangères. La dette est particulièrement stable et les montants recherchés ne sont pas nécessairement hors de portée, à condition que son marché, qui joue dans cette affaire le rôle de grand méchant loup, ne soit pas manipulé au nom de considérations qui ont plus à voir avec la politique qu’avec la finance.
Le remboursement de la dette afin qu’elle ne dépasse pas 60% du PIB est une toute autre affaire, vu son montant. Mais cette question n’est pas évoquée, comme si elle ne se posait pas. Pourtant c’est bien ce quota que le pacte budgétaire prévoit et qui en l’espèce le condamne. Combien faudra-t-il de mandats de président de la BCE et de la Commission pour que cela soit reconnu ?
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