Linha de separação


8 de abril de 2020

Ao menos um planozinho Marshall

Ao menos um planozinho Marshall , tenta Centeno para salvar a face da UE e a sua.
Holanda e Alemanha ,vão se revezando no papel de polícia bom e policia mau rejeitando toda a emissão de dívida mútua , ou a eliminação dos condicionalismos do mecanismo de estabilidade , pelo que restará um planozito dito Marshall com muitos adjectivos para enganar o pagode.


La dislocation de l’Europe fait un grand pas

Un rebondissement est-il possible ? Rien n’y a fait, les ministres de l’Eurogroupe se sont séparés au petit matin sans avoir rapproché les bords de la plaie. Le représentant du gouvernement hollandais a fait échouer la référence à l’émission d’euro-obligations qu’exigeait son collègue italien ainsi que la suppression de toute conditionnalité attachée aux prêts du Mécanisme européen de stabilité.


Même la vague référence à des « instruments financiers innovants » à laquelle le représentant du gouvernement allemand Olaf Scholz était prêt à se rallier s’est révélé inacceptable, trop explicite pour le ministre hollandais Wopke Hoekstra, trop peu pour le représentant italien Roberto Gualtieri. Quoi que l’on puisse penser de la solution des euro-obligations, qui ne sont que des traites sur l’avenir, l’échec de cette réunion de l’Eurogroupe sur fond de désastre économique va avoir de très lourdes conséquences.
Ne se résolvant pas à l’échec, Mario Centeno qui préside l’Eurogroupe a annoncé que sa réunion reprendrait jeudi et qu’elle n’était que « suspendue ». Il tente de sauver la création d’un « filet de sécurité » a minima en attendant de définir « un plan de relance important ». Bruno Le Maire, le ministre français, a appelé à « être à la hauteur des enjeux exceptionnels », tout en proposant un « fonds de relance » émettant de la dette commune mais qui ne pourrait financer que l’essentiel, la santé et les filières menacées. De son côté, Olaf Scholz, maintenant son refus catégorique des euro-obligations, s’est déclaré en faveur d’un « bon compromis ».
Les chefs d’État et de gouvernement, qui manœuvrent en coulisses en attendant de se réunir en sommet, en sont pour leurs frais, la situation leur échappant des mains. Quel peut être l’épisode suivant s’ils ne montent pas sur le pont, arrachant entre eux un compromis qui ne répondra pas aux exigences économiques mais aussi politiques de la situation ? F.L.

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