Linha de separação


11 de agosto de 2011

Leituras-

Le 11 mars 2011, sous la pression des marchés financiers, les États ont décidé d’augmenter la taille effective (du FESF) jusqu’à 440 milliards poussant l’Allemagne et la France à faire le grand écart. Hélas, 440 milliards, c’est à peine suffisant pour aider la Grèce. En cas de contagion de la crise à l’Espagne ou à l’Italie, le FESF est dans l’incapacité de faire quoi que ce soit.

Dans les faits, la France et l’Allemagne sont les principaux contributeurs au FESF (la contribution étant calculée en fonction de la quote-part dans la banque centrale européenne)....

Mais outre des problèmes d’utilité et d’efficacité, le FESF possède un énorme point faible : il est lié à la note souveraine de la France. Si une agence de notation avait l’idée de dégrader d’un seul cran la note de la France et que celle-ci décide de se retirer du fonds, alors le FESF reposerait essentiellement sur l’Allemagne et l’Europe volerait automatiquement en éclat puisque des pays comme la Grèce se retrouveraient « sans couverture ». Cela provoquerait un véritable chaos financier qui se propagerait dans la journée même à l’Italie, l’Espagne, le Portugal et même la France. Même si la France décidait de rester dans le fonds, la notation de celui-ci (actuellement triple A) serait affectée, renchérissant ses conditions de financement. Cruel dilemme.

D’ailleurs, cette dernière commence à susciter l’inquiétude. La croissance de la France s’enlise et la dette s’approche dangereusement des 100 % du PIB. Une fois de plus, le budget totalement surréaliste basé sur une croissance de 2.5 % (revu à 2 %) va être déficitaire…

Attirés par l’odeur du sang, les spéculateurs s’en prennent à présent à la France. En effet, le CDS sur la dette française est en passe de s’envoler atteignant des plus hauts historiques.

Ainsi, à travers les faiblesses de la France, l’Europe se retrouve sans défense avec le pistolet des agences de notation pointé sur la tempe.

Un seul tir sur la France et c’est l’Europe qui vole en éclat. Alexandre. L.

Sem comentários: