Os especuladores subescreveram o emprestimo, a procura excedeu a oferta, mas a juros exorbitantes.
Pour sa première adjudication depuis la démission de Silvio Berlusconi, le Trésor italien a certes reçu une demande correcte, lundi. Mais le taux du papier à cinq ans est passé à 6,29%, du jamais vu depuis juin 1997.
Lundi 14 novembre, la première adjudication du Trésor depuis la démission de Silvio Berlusconi s'est déroulée sans anicroche, la demande ayant été satisfaisante. Rome a pu emprunter la somme maximale espérée, soit 3 milliards d'euros, en émettant du papier à échéance cinq ans.
Le nouveau chef du gouvernement italien, Mario Monti, demandera la confiance du Parlement en fin de semaine et d'ici là, il n'a pas encore obtenu celle des marchés.
C'est un résultat « correct », a commenté René Defossez, stratégiste obligataire de Natixis. « Le côté rassurant, c'est que les Italiens arrivent encore à placer leur dette. Les investisseurs voient donc que l'Italie n'a pas pour le moment de problème de solvabilité ». Il n'en demeure pas moins que le rendement consenti aux investisseurs a été nettement supérieur à celui du précédent placement équivalent, soit 6,29% au lieu de 5,32%, chiffre jamais atteint pour une adjudication depuis juin 1997.L.E.
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