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24 de dezembro de 2019

Quantos gestores portugueses não deviam também estar a contas com a justiça ?

France Telecon foi assim ..e em Portugal quantos não deviam estar a contas com a justiça

Em julgamento histórico, executivos na França respoderam por suicídio de 35 funcionários e foram codenados.Em vários casos, as vítimas claramente culparam a empresa pelo seu desespero e opção pelo suicídio. Num e-mail de despedida ao pai, uma mulher de 32 anos disse que não queria trabalhar com o novo chefe. Ela atirou se do quinto andar do prédio , na frente dos colegas de trabalho. 

Antes de se matar, um homem de 51 anos de Marselha deixou uma nota de suicídio acusando seus chefes de "gerir pelo terror". "Eu estou me matando por causa do meu trabalho na France Télécom", escreveu. "É o único motivo".
Plus d’une centaine de parties civiles, sept prévenus, deux mois et demi d’audiences. Retrouvez notre compte-rendu des audiences, pour comprendre comment une stratégie d’entreprise visant à la suppression de 22 000 postes a conduit des dizaines de salariés au bord du gouffre
Reconnaissant l’existence d’un « harcèlement moral institutionnalisé », le tribunal a condamné les trois principaux anciens dirigeants à un an de prison dont huit mois avec sursis. 
Tout au long de ce procès exemplaire et hors norme, ces salariés ou anciens salariés de France Télécom, ainsi que leur famille, avaient pu, pour la première fois, raconter ce qu’ils avaient vécu, leurs souffrances, la perte d’estime de soi, allant jusqu’au suicide parfois. Le tribunal les avait longuement écoutés mais avaient-ils été entendus ? La justice serait-elle au rendez-vous ?
Ce vendredi 20 décembre, elle le fut. Le tribunal a statué qu’il existe bien un harcèlement moral institutionnalisé qui ne se limite pas à des agissements personnels, mais à des politiques d’entreprise porteuses de mesures qui « par leur répétition, de façon latente ou concrète » aboutit à « une dégradation (potentielle ou effective) des conditions de travail de cette collectivité », « que ces agissements outrepassent les limites du pouvoir de direction » et portent atteinte « aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives ».

Il a jugé que les anciens dirigeants de France Télécom (devenu Orange) se sont rendus coupables de telles pratiques et a condamné Didier Lombard, PDG entre 2005 et 2010, Louis-Pierre Wenès, ex-numéro 2, et Olivier Barberot, ex-directeur des ressources humaines à un an de prison dont huit avec sursis. Les autres anciens responsables du groupe ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis et France Télécom à 75 000 euros d’amende. Le Parquet avait requis pour les principaux accusés la peine maximale prévue par la loi : un an de prison et 15 000 euros d’amende.

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