Temos um continente refém das agências de notação ! Os novos mandantes do mundo
Que bela democracia em que umas entidades apresentadas como abstractas - os mercados- e umas agências correias de transmissão de Wall Street e da City valem mais do que o voto soberano .
Qual a razão para a Inglaterra ter ficado de fora das descidas de notação ? E o mesmo se podia dizer dos E.U.
Neste quadro o mínimo que o BCE tinha a fazer era dizer publicamente que estas decisões destas agências eram irrelevantes e que continuaria a aceitar do mesmo modo como garantia os títulos da dívida pública dos Estados da U.E.
Se a Alemanha impedir que isto aconteça e se continuar a opor-se a que o BCE compre dívida directamente aos Estados o desastre aproxima-se. E ainda mais se insistirem nas medidas de austeridade.
Publicamos uma opinião que tentaremos traduzir
« Le plus inquiétant, ce n'est pas le AAA de la France, c'est la dégradation de deux crans de l'Italie et de l'Espagne »
Norbert Gaillard est spécialiste des agences de notation. Il vient de publier un ouvrage intitulé « A Century of Sovereign Ratings », un siècle de notations souveraines, aux éditions Springer.
Dans toutes les décisions prises vendredi soir, il y a une seule action positive : le fait que l'Allemagne voie la perspective attachée à sa note modifiée à « stable ». C'est vraiment une très bonne nouvelle pour le pays. Les Pays-Bas, la Finlande et le Luxembourg gardent leur AAA: c'est rassurant, mais leur note a une perspective négative. Ce qui est très inquiétant en revanche, beaucoup plus que la perte du AAA de la France, c'est la dégradation de deux crans de l'Italie et de l'Espagne. C'est aussi le fait que le Portugal et Chypre soient relégués dans la catégorie « spéculative ». Pour l'Italie et l'Espagne, la situation va devenir très compliquée. Il faudra voir ce que va faire la Banque centrale européenne dans les jours qui viennent. Mais il est peu probable qu'elle rachète en masse des emprunts d'Etats italiens et espagnols compte tenu de l'opposition de principe de l'Allemagne. Il risque d'y avoir une hausse sensible des taux pour ces pays. Je ne vois pas comment ils vont pouvoir éviter de faire appel à une assistance financière, auprès du Fonds européen de stabilité (FESF) ou du FMI. Le problème, c'est que la note du FESF risque d'être elle aussi dégradée... Autre sujet d'inquiétude: l'interruption des discussions sur l'échange de dette grecque, qui peut être très mal perçue par les investisseurs.
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