"Ce record de rachat est survenu alors même que le prix des actions chutait en moyenne de 5,3%, selon S&P Dow Jones Indices, la joint venture qui gère notamment le S&P 500 et le Dow Jones. Durant les mauvais jours de ce trimestre, les entreprises étaient parfois les seules acheteuses de leurs propres actions.L'étude de Goldman Sachs donne aussi des chiffres concernant les cinq principaux groupes d'autres intervenants pour l'année 2018.
Au long de cette année 2018, voici les championnes du buyback :
Apple 74,2 milliards de dollars
Oracle 29,3 milliards de dollars
Wells Fargo 21,0 milliards de dollars
Microsoft 16,3 milliards de dollars
Merck 9,1 milliards de dollars"
Ont vendu :
Les fonds de pension 243 milliards de dollars
Les fonds 234 milliards de dollars
Les investisseurs étrangers 94 milliards de dollars
Les assureurs-vie 18 milliards de dollars
Ont acheté :
Les investisseurs particuliers 191 milliards de dollars.
Donc la baisse des marchés en fin d'année 2018 – baisse due à des ventes de ces cinq groupes – a été largement amortie par les rachats d'actions des entreprises.
Bloomberg précise :
"Goldman a été un des plus forts défenseurs de la pratique du rachat d'actions, disant dans une note du mois dernier que certaines 'idées fausses' à ce propos étaient sans fondements. Sans ces rachats, la volatilité augmenterait, les valorisations s'en trouveraient réduites et le marché haussier risquerait de perdre un de ses plus fervents alliés, dit ce dernier rapport".Ce que vous lisez, noir sur blanc, est que, si les entreprises n'achètent plus leurs propres actions, il y aura du sang sur les murs des salles de marché.
Sem comentários:
Enviar um comentário