Législatives : édito dans l’Huma, déclaration de Jean-Luc Mélenchon, et urgente nécessité de dissoudre le Conseil constitutionnel qui risque d’élire Manuel Valls
Maxime VIVAS
Tsunami LREM et poussée du FN moins forts que prévus, déroute de LR et du PS, légère progression du PCF, entrée de la FI à l’Assemblée nationale avec possibilité de constituer un groupe, échec de personnalités fortement impliquées dans le marasme actuel, bref, mis à part le fort taux d’abstention, ce dimanche « a été meilleur que s’il avait été pire ».
Maurice Ulrich, Editiorialiste de l’Humanité, nous dit qu’il va falloir compter sur la France Insoumise et sur le PCF.
A Marseille, Jean-Luc Mélenchon fait une déclaration qui annonce un futur de combat et d’espoir.
A Evry, Farida Amrani (candidate de la FI) et son concurrent Manuel Valls (candidat valssiste) revendiquent la victoire, mais les médias annoncent illico de concert que Valls est élu (50,3% des suffrages, et 139 voix d’avance).
Le contexte : irrégularités constatées, décomptes des voix contestées, procès-verbaux non signés, large avantage pour la France Insoumise (jusqu’à 60%) dans des bureaux où Farida Amrani avait des assesseurs, recomptage des bulletins en mairie d’Evry avec interdiction à la presse et à la France Insoumise d’y assister, chahut dans le hall de la mairie où un Valls, défait, a parlé devant des citoyens le traitant de tricheur (sans qu’il les interpelle en retour, ce qui n’est pas dans ses habitudes), appel aux forces de l’ordre , recours déposé par la candidate.
La loi électorale veut que les bulletins soient détruits après recomptage. L’ont-ils été ? Et si oui, où ? Dans une salle fermée aux curieux (opposants, médias) ? Quoi qu’il en soit, c’est le Conseil constitutionnel qui tranchera.
Dès dimanche soir, le résultat (victoire de Valls) a été publié sur le site du ministère de l’Intérieur. Mais la proclamation officielle est de la responsabilité du Conseil constitutionnel.
Quoi qu’il en soit, Valls devrait siéger dès la semaine prochaine au Palais Bourbon. En effet, le recours n’est pas suspensif. Et les « sages » du Conseil Constitutionnel peuvent faire traîner à loisir leur sentence. Selon Franceinfo, ils ont mis jusqu’à six mois pour se prononcer sur certains des 108 recours déposés en 2012.
Des annulations rares.
Les décisions d’annuler des élections sont rares et jamais, jusqu’à présent, le Conseil constitutionnel n’a proclamé un plaignant vainqueur.
Les membres du Conseil Constitutionnel :
Le programme de la FI (« L’avenir en commun ») propose la fin de cette instance : « Une nouvelle instance nationale pluraliste chargée du contrôle de constitutionnalité sera créée en lieu et place du Conseil constitutionnel actuel, les citoyens ayant pouvoir de la saisir ».
On comprend pourquoi, sauf coup de théâtre et intervention populaire, Farida Amrani ne sera pas député et comment Valls aura réussi son « 49-3 électoral ».
Pas belle, la vie politique ?
Maxime VIVAS
A Marseille, Jean-Luc Mélenchon fait une déclaration qui annonce un futur de combat et d’espoir.
A Evry, Farida Amrani (candidate de la FI) et son concurrent Manuel Valls (candidat valssiste) revendiquent la victoire, mais les médias annoncent illico de concert que Valls est élu (50,3% des suffrages, et 139 voix d’avance).
Le contexte : irrégularités constatées, décomptes des voix contestées, procès-verbaux non signés, large avantage pour la France Insoumise (jusqu’à 60%) dans des bureaux où Farida Amrani avait des assesseurs, recomptage des bulletins en mairie d’Evry avec interdiction à la presse et à la France Insoumise d’y assister, chahut dans le hall de la mairie où un Valls, défait, a parlé devant des citoyens le traitant de tricheur (sans qu’il les interpelle en retour, ce qui n’est pas dans ses habitudes), appel aux forces de l’ordre , recours déposé par la candidate.
La loi électorale veut que les bulletins soient détruits après recomptage. L’ont-ils été ? Et si oui, où ? Dans une salle fermée aux curieux (opposants, médias) ? Quoi qu’il en soit, c’est le Conseil constitutionnel qui tranchera.
Dès dimanche soir, le résultat (victoire de Valls) a été publié sur le site du ministère de l’Intérieur. Mais la proclamation officielle est de la responsabilité du Conseil constitutionnel.
Quoi qu’il en soit, Valls devrait siéger dès la semaine prochaine au Palais Bourbon. En effet, le recours n’est pas suspensif. Et les « sages » du Conseil Constitutionnel peuvent faire traîner à loisir leur sentence. Selon Franceinfo, ils ont mis jusqu’à six mois pour se prononcer sur certains des 108 recours déposés en 2012.
Des annulations rares.
Les décisions d’annuler des élections sont rares et jamais, jusqu’à présent, le Conseil constitutionnel n’a proclamé un plaignant vainqueur.
Les membres du Conseil Constitutionnel :
- Laurent FABIUS, nommé par le Président de la République en février 2016
- Valéry GISCARD D’ESTAING, membre de droit *
- Michel CHARASSE, nommé par le Président de la République en février 2010
- Claire BAZY MALAURIE, nommée par le Président de l’Assemblée nationale en août 2010
- Nicole MAESTRACCI, nommée par le Président de la République en février 2013
- Nicole BELLOUBET, nommée par le Président du Sénat en février 2013
- Lionel JOSPIN, nommé par le Président de l’Assemblée nationale en décembre 2014
- Jean-Jacques HYEST, nommé par le Président du Sénat en octobre 2015
- Michel PINAULT, nommé par le Président du Sénat en février 2016
- Corinne LUQUIENS, nommée par le Président de l’Assemblée nationale en février 2016.
Le programme de la FI (« L’avenir en commun ») propose la fin de cette instance : « Une nouvelle instance nationale pluraliste chargée du contrôle de constitutionnalité sera créée en lieu et place du Conseil constitutionnel actuel, les citoyens ayant pouvoir de la saisir ».
On comprend pourquoi, sauf coup de théâtre et intervention populaire, Farida Amrani ne sera pas député et comment Valls aura réussi son « 49-3 électoral ».
Pas belle, la vie politique ?
Maxime VIVAS
Sem comentários:
Enviar um comentário