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29 de outubro de 2017

A hipocrisia no PE

En 2007, Robert Ménard qui n’était pas encore maire FN de Béziers, mais secrétaire d’une fausse ONG (RSF) subventionnée par des officines écrans de la CIA, trimbala dans les couloirs du parlement européen à Strasbourg le patron de RCTV, une télévision vénézuélienne qui avait joué un rôle actif dans le putsch d’avril 2002 qui destitua (brièvement) le président élu : Hugo Chavez.
Les parlementaires européens votèrent une motion condamnant le Venezuela pour atteinte à la liberté de la presse. Pourquoi ? Le CSA de ce pays autorisait toujours RCTV à émettre par trois canaux, mais ne renouvelait pas le droit pour le quatrième (l’hertzien), arrivé à expiration au bout de vingt ans.
Les médias enfumeurs crièrent à la « fermeture »de RCTV (1).
En 2017, les parlementaires européens, toujours aussi inspirés, accordent le prix Sakharov à l’opposition « démocratique » (sic) vénézuélienne, un quarteron de putschistes qui avaient compté sur la violence insurrectionnelle pour empêcher toute élection. Tel était leur slogan : Assez de votes : la « salida » (« sortie » de Maduro).
Interrompu par des sifflets et des rires, le député européen qui rapporta à ses confrères que ces factieux étaient primés se fâcha : « Il n’y a pas de quoi rire quand on parle de millions de personnes et d’enfants qui meurent de faim » (à 0mn42).
Il aurait pu dire « des dizaines de millions »sans que le parlement européen rectifie et sans que nos médias ne bougent un cil.
Théophraste R.
(1) Dix ans plus tard, personne plus ne parle de « fermeture ».

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