Os preocupados com o CO2 , com a saude do planeta , com o futuro do ser humano ,não têm nada a dizer ? Haverá alternativa C , visto que dizem que B não há ? Para os ambientalistas a corrida aos armamentos nada tem a ver com o Planeta ?
"O Pentágono confirmou nesta semana que, pela primeira vez, armou alguns de seus submarinos com mísseis nucleares de longo alcance, que possuem menor poder destrutivo em comparação com as ogivas existentes. Essas chamadas “mini-armas nucleares” representam - apesar do nome de som diminuto - um risco acrescido de guerra nuclear.
Ler original em inglês :https://www.strategic-culture.org/news/2020/02/07/us-deploys-mini-nukes-in-deplorable-threat-to-world-peace/
ou tradução em Francês:
Ler original em inglês :https://www.strategic-culture.org/news/2020/02/07/us-deploys-mini-nukes-in-deplorable-threat-to-world-peace/
ou tradução em Francês:
Le Pentagone a confirmé qu’il a, pour la première fois, armé certains de ses sous-marins avec des missiles nucléaires à longue portée qui ont un pouvoir de destruction plus faible par rapport aux ogives existantes. Ces « mini-nukes » représentent – malgré un nom évoquant une capacité de destruction moindre – un risque accru de guerre nucléaire
L’ogive W76-2 nouvellement déployée et montée sur le système de missiles Trident aurait un rendement explosif de cinq kilotonnes, soit environ 1 % de la W76-1 existante. L’arme supposée à faible rendement est néanmoins un instrument de destruction massive colossale, équivalente à environ un tiers de la puissance de la bombe que les États-Unis ont larguée sur Hiroshima en août 1945 et qui a tué des dizaines de milliers de personnes. Ceci donne une idée de l’utilité du « mini-nuke », un missile apparemment plus facile à utiliser.
Cependant, avec une logique de type Docteur Folamour, le fonctionnaire du Pentagone John Rood a affirmé que le nouveau dispositif « améliorerait la sécurité des Américains car il éloignerait le danger d’une guerre nucléaire ». Il aurait également cité l’arme comme un moyen de dissuasion contre une prétendue agression russe. (Il est regrettable, voire absurde, que les responsables américains présentent incorrigiblement la Russie comme un croque-mitaine. Quand vont-ils évoluer ?)
Le Bulletin of Atomic Scientists, basé aux États-Unis, n’est pas de cet avis. Il affirme que le déploiement de telles armes augmente en fait le risque d’une éventuelle guerre nucléaire. En effet, les W76-2 à faible rendement lancés par les sous-marins américains de la classe Ohio ne pourront pas être différenciés des ogives Trident existantes. Par conséquent, le risque d’escalade vers une guerre nucléaire totale est accru.
La Russie a également condamné l’initiative américaine. Sergei Ryabkov, vice-ministre des affaires étrangères, a déclaré : « Les États-Unis sont en train d’abaisser le seuil de sécurité nucléaire et d’autoriser la possibilité de mener une guerre nucléaire limitée et de gagner cette guerre… c’est extrêmement alarmant. »
Le contexte plus large dans lequel l’administration Trump a dénoncé les traités sur le contrôle des armes est doublement troublant. L’année dernière, l’administration a abandonné le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), qui régit l’utilisation des missiles nucléaires à courte portée, ou tactiques. Jusqu’à présent, Washington a montré qu’il n’avait pas l’intention de prolonger l’accord New START avec la Russie régissant les armes stratégiques à longue portée, qui doit expirer l’année prochaine.
Le déploiement d’armes nucléaires à faible puissance dans le cadre de l’arsenal stratégique ne manquera pas de déstabiliser l’équilibre stratégique mondial. Moscou a averti à plusieurs reprises que Washington tente d’inciter à une nouvelle course aux armements.
Elle souligne que l’annulation des traités de contrôle des armements et l’arsenalisation de l’espace extra-atmosphérique par les États-Unis sont la preuve d’un véritable programme visant à provoquer une insécurité mondiale. [L’arsenalisation de l’espace désigne le fait de déployer en orbite de véritables armes et non plus de simples systèmes de soutien des opérations armées au sol. On oppose donc l’arsenalisation (weapo-nization), en projet, à la militarisation (militarization). NdT]
Il est tentant de spéculer que les États-Unis réagissent au développement par la Russie d’armes hypersoniques non nucléaires qui seraient capables d’échapper à tout système de défense anti-missile. Moscou maintient que son arsenal est axé sur une doctrine d’autodéfense et non sur un objectif de première frappe. En tout cas, il semble que les États-Unis, ayant réalisé qu’ils étaient perdants face à la Russie dans le développement d’armes hypersoniques non nucléaires, ont décidé d’élargir leurs options nucléaires. Cette décision annule des décennies d’engagements déclarés de non-prolifération.
Il faut également noter que cette semaine, le Kremlin a révélé qu’un appel urgent lancé par le président russe Vladimir Poutine aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’ils convoquent un sommet afin d’aborder la question de la paix internationale a été ignoré jusqu’à présent par Washington.
Le mois dernier, à un mémorial de l’Holocauste en Israël, Poutine a réitéré une proposition aux puissances fondatrices des Nations unies – les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie et la Chine – de consolider les efforts pour renforcer la sécurité mondiale, la non-prolifération et le contrôle des armes. Cette semaine, le Kremlin a déclaré que cet appel n’avait reçu aucune réponse des États-Unis (ou du Royaume-Uni) pour participer à un tel forum.
En outre, le mois prochain verra l’une des plus grandes manœuvres de guerre de l’OTAN jamais organisées en Europe, avec notamment un déploiement transatlantique massif de forces américaines. Le ministère de la défense russe a qualifié cette mobilisation massive comme étant comparable à une répétition pour une invasion de la Russie.
Le président Donald Trump avait précédemment déclaré son aversion pour la guerre nucléaire et avait appelé à la négociation d’un nouveau traité global de contrôle des armements entre les États-Unis, la Russie et la Chine.
Toutes les preuves empiriques montrent que la rhétorique américaine est complètement et lamentablement détachée de la réalité de ses pratiques menaçantes. Le monde s’oriente vers plus d’insécurité et de risque d’une guerre dévastatrice. Et la faute de cette épouvantable dynamique incombe entièrement à Washington.
Sem comentários:
Enviar um comentário