Notre stress test de la BCE M.W.
Au 31 décembre 2010, les actifs de la BCE s'élevaient à 1 900 milliards d'euros. Ses capitaux et réserves à 82 milliards. Ce qui nous donne un ratio de 23/1 -- ce qui veut dire que si la valeur des actifs de la BCE chute de 4,3%, elle fera faillite.
Toute la question maintenant est de savoir ce qui compose les actifs de la BCE pour déterminer leur probabilité de perdre quelques petits pourcents de valeur.
44% de ces actifs sont composés d'asset-backed securities (ABS) -- soit 480 milliards d'euros -- et d'"instruments financiers non-négociables" -- 360 milliards d'euros. Derrière ces termes barbares se cachent en partie les actifs pourris (crédits et titres hypothécaires essentiellement) que les banques européennes ont refourgués à la BCE en 2010. Evidemment, ils lui ont été vendus à leur valeur nominale, pas leur valeur du marché -- forcément en forte baisse. Dans les coffres de la BCE se trouvent aussi les actifs (toujours pourris, sinon cela n'a aucun intérêt) vendus par les banques irlandaises en échange d'euros. Ces créances sont normalement garanties par l'Etat irlandais lui-même mais on voit mal comment il pourrait payer en cas de problèmes.
Les 56% restants sont composés de tout un tas de choses pas vraiment ragoûtantes : 106 milliards de prêts à la Banque centrale irlandaise, 46 milliards à celle du Portugal et 44 milliards à celle d'Espagne, etc. Et enfin, 90 milliards d'actifs grecs -- soit 4,7% du total des actifs et donc plus que les capitaux propres et de réserves de la BCE.
De quoi nous rassurer sur la situation financière de la BCE, non ? Esta é também uma razão por que o BCE nem sequer quer ovir falar bem reestruturação. A traduzir.
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