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11 de abril de 2017

Hipocrisia

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Il a ainsi convoqué aujourd’hui à Lucques, de façon collatérale au G7 affaires étrangères, « une réunion spéciale pour relancer le processus politique sur la Syrie, élargie aux ministres des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite, Emirats Arabes, Qatar, Turquie et Jordanie »: c’est-à-dire ces pays qui, dans le cadre d’un réseau international organisé par la CIA, ont fourni des milliards de dollars, des armes, bases d’entraînement et voies de transit aux groupes terroristes, y compris l’EI (« Daech »), qui depuis des années attaquent la Syrie de l’intérieur.
Juste au moment où était en train d’échouer cette opération, à laquelle l’Italie participe via les « Amis de la Syrie », et où était sur le point de s’ouvrir une négociation pour mettre fin à la guerre, le gouvernement syrien, soutenu par la Russie, a été accusé d’avoir massacré des civils, dont de nombreux enfants, par une attaque chimique délibérée.
Une ample documentation -rapportée par le Professeur Michel Chossudovsky dans le site Global Research (1)- démontre au contraire que c’est le Pentagone, à partir de 2012, qui a fourni par l’intermédiaire de contractors des armes chimiques et l’entraînement y afférent à des groupes terroristes en Syrie. Ceux-ci les ont utilisées, comme l’a prouvé en 2013 la Commission d’enquête ONU conduite par Carla Del Ponte.

Preuves ignorées par l’Italie qui, pour « relancer le processus politique sur la Syrie », convoque ceux qui sont le plus impliqués dans la démolition de l’Etat syrien en l’attaquant de l’intérieur. Pendant que l’amirale Michelle Howard, après avoir dirigé depuis le quartier général de Naples -pont de commandement du porte-avions Italie- l’attaque de missiles contre la Syrie, la définit comme « exemple de notre force et capacité à projeter de la puissance dans le monde entier ».
Manlio Dinucci
Article en anglais :

Edition de mardi 11 avril 2017 de il manifesto

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