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29 de março de 2018

A quem serve o caso SKripal e o cretino Boris Johnson

Outre les représentants diplomatiques qui étaient présents aux JO de 1936 à Berlin dans le cadre de leurs fonctions, plusieurs membres de l’establishment britannique s’y étaient rendus de leur plein gré, a fait savoir ce jeudi la porte-parole de la diplomatie russe. Ces lords, «que faisaient-ils chez Hitler», a-t-elle demandé à Boris Johnson.
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson ayant récemment estimé qu’il était «juste» de comparer la Coupe du Monde 2018 en Russie aux Jeux olympiques d’été 1936 de Berlin sous le troisième Reich, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova avait promis de lui réserver une surprise. Elle a tenu sa promesse ce jeudi lors de son point presse hebdomadaire et a présenté la liste des fonctionnaires britanniques qui avaient assisté aux Jeux olympiques en question et avaient donc entretenu des contacts avec les officiels du régime nazi. 

Entrevista a :
Frédéric Pons, jornalista e ex militar 
Quelle est votre réaction sur l'affaire Skripal? Sur le comportement des Britanniques, la position du gouvernement français et des instances de l'Union européenne?
«Sur l'affaire Skripal, on n'a pas encore tous les éléments. Aujourd'hui, [ce vendredi 23 mars, ndlr], tel que l'on peut en connaître de ce dossier, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un montage et d'une manipulation, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, on ne voit pas bien quel était l'intérêt des Russes, de Poutine et du Kremlin d'aller tenter d'assassiner ce vieil ex-espion, agent double, même s'il était traître à son pays, cela faisait des années et des années qu'il était retiré des affaires et qu'il ne représentait plus aucun danger. Pourquoi le faire maintenant, au risque de perturber cette élection présidentielle russe, et surtout au risque d'abimer l'image de la Russie au moment où elle va recevoir le monde entier à travers la Coupe de Monde de foot?
Les Russes, beaucoup l'on dit, ils ont la hantise de voir des annulations de délégations étrangères, d'équipes de foot étrangères, ce qui dégraderait singulièrement cette magnifique compétition, dont les Russes veulent faire un peu un symbole du retour de la Russie dans le concert des nations, et un symbole pacifique. Donc tout allait contre leurs intérêts dans cette affaire Skripal. Je ne vois pas bien qui aurait pu donner l'ordre stupide d'aller éliminer cet espion.
Ensuite, les Britanniques ont tout de suite accusé la Russie, alors même que l'enquête n'avait pas abouti et qu'on n'a pas encore tous les éléments. On a l'impression qu'il y a eu une précipitation politique montée par les Britanniques, aidées par les Américains, sans doute pas par toutes les structures américaines, pour continuer à ostraciser Vladimir Poutine, à renforcer le mur de défiance entre la Russie et l'Europe et l'Occident, pour continuer à entretenir les sanctions économiques et financières contre la Russie. En fait, c'est une pierre de plus dans ce jardin de la coexistence, qui devrait exister entre la Russie et l'Europe.
Alors que c'est de l'intérêt de la Russie comme de l'Europe de s'entendre, certains milieux occidentaux font tout pour creuser ce fossé, entre Moscou, la France, l'Allemagne et le reste de l'Europe. Donc je pense que cette affaire Skripal, dont on ne connaît pas encore tous les éléments, est un montage politique destiné à repousser une nouvelle fois la Russie en dehors des centres d'intérêt de l'Europe.
[Pour la France, ndlr] c'est un peu incompréhensible, d'autant plus qu'au début de son mandat, Emmanuel Macron avait symboliquement, de façon très forte et spectaculaire invité Vladimir Poutine à Versailles. C'était un geste montrant une certaine rupture avec la présidence Hollande, cela avait été très bien accueilli et cela avait annoncé, non pas un rétablissement complet de la relation, mais un dialogue qui allait se renouer progressivement. Et là, tout d'un coup, pour une raison que j'ignore, le Président Macron s'est rallié, de façon très rapide, à la position britannique et il en a fait un peu plus à l'occasion du Salon du livre, c'est un peu incompréhensible et contre-productif et profondément maladroit.»

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