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7 de junho de 2017

Salvar Rajoy , salvar Renzy

Para salvar Renzi e Rajoy a Comissão e o BCE mandam às urtigas a resolução bancária (Bail In) ao contrário do que fez com Portugal. E não há nenhum zelota do europeísmo tipo Rangel, Assis , Rui  tavares que avancem com uma crítica aos dois pesos duas medidas da sua querida "Europa"

"(...)Côté banques, la mise en œuvre de la procédure de bail-in prévue dans le cadre de l’Union bancaire continue d’être soigneusement évitée. En Espagne, Santander a racheté Banco Popular en ayant levé sur le marché 7 milliards d’euros pour couvrir le financement global de l’opération et remettre la banque sur ses pieds. La Commission et le gouvernement italien étudient pour leur part la liquidation de la Banco Popolare di Vicenza et de Veneto Banca, les deux suivantes sur la liste des grandes malades après MPS. Alternativement à un bail-in, cette formule a ses avantages, permettant d’injecter des fonds publics sans que cela soit assimilé à une distorsion de concurrence, et donnant deux ans pour réaliser la vente des établissements en bénéficiant. Pour mémoire, il n’a pas été procédé autrement dans le cas de HSH Nordbank il y a un an en Allemagne, et le délai court…
La Commission et la BCE sont aux avant-postes de ces sauvetages destinés à surtout ne pas faire de vagues et à assurer la stabilité politique. Pas question de compliquer encore la tâche de Mariano Rajoy et Matteo Renzi, qui ont déjà fort à faire pour rester au pouvoir en Espagne et y revenir en Italie. Entamant la partie finale de son mandat, Mario Draghi tient bon de son côté face à l’accumulation des pressions destinées à lui faire engager la réduction des mesures non conventionnelles. Il s’est déclaré convaincu que la zone euro avait toujours besoin, et pour longtemps, d’une « quantité extraordinaire de soutien monétaire » et ne veut pas en démordre." Blog P. J. Francois Lec.

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