A reestruturação da dívida Grega está a pôr em pânico os bancos alemães e franceses e pode precipitar a reestruturação de outras ,efeito dominó ou bola de neve... o que obrigaria a UE e designadamente a Alemanha e a França a terem que ceder na criação das "obrigações europeias " ou a pemitirem que o BCE venha a comprar dívida directa aos governos.
Junto um artigo interessante que tentaremos traduzir amanhã.
"En ce début de semaine, une avalanche de déclarations, toutes aussi péremptoires les unes que les autres, tente de convaincre on ne sait trop qui que la restructuration de la dette grecque n’est pas sur la table (ou bien pas à l’ordre du jour, selon une autre version). C’est à qui contribuera à nier avec la plus farouche énergie et la voix assurée ce dont les marchés sont pour leur part largement convaincus. Il leur est même – un comble – reproché de se tromper, par ceux-là qui en font d’ordinaire leur oracle.
Toutes nos vieilles connaissances sont au rendez-vous : Jean-Claude Trichet et Dominique Strauss-Kahn, Herman Van Rompuy et Jean-Claude Juncker, sans oublier Lorenzo Bini Smaghi, Klaus Regling et on en passe.
Deux indices ne trompent pourtant pas à cet égard : le taux des obligations grecques à 10 ans à dépassé le seuil de 14% et les valeurs des banques allemandes et françaises, connues pour être particulièrement exposées à celles-ci, chutent en bourse.
Les marchés ont toujours raison ! Une restructuration de la dette grecque sonnerait en effet le glas des tentatives européennes de stabiliser la crise de la dette et ouvrirait grand la porte à d’identiques remises en cause en faveur d’autres pays de la zone des tempêtes, précipitant le système bancaire européen à nouveau dans une chute libre. Ceci explique cela.
Christine Lagarde, ministre française de l’économie et des finances, redoute les conséquences d’une restructuration de la dette grecque, en raison de ses effets négatifs pour le pays, tout en occultant dans la grande tradition de franc-parler des milieux financiers son vrai danger. Effacer la dette serait « catastrophique », car une telle mesure empêcherait selon elle la Grèce de retourner « un jour » sur les marchés. Comme si, par ailleurs, elle en prenait le chemin en ne s’y résolvant pas.
Heureusement, le premier ministre grec tient bon envers et contre tous, et celui de l’Irlande vient de déclarer qu’il ne voulait pas créer le chaos. Nous voilà rassurés.
Le début des négociations entamées avec les Portugais, ou leur poursuite sans fin avec les Irlandais, passent dans ces circonstances au second plan. Des rumeurs circulent à ce propos de désaccords entre le FMI et l’Union européenne à propos des délais de remboursement qui devraient être consentis au Portugal et du taux dont il devrait bénéficier – le FMI proposant par réalisme de soulager un peu la peine – mais la crise autour de la restructuration de la dette grecque est en train de faire sérieusement déraper la situation là où on craint que l’Espagne y contribue en entrant résolument dans la danse..."LC
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