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13 de abril de 2011

Os Estados capitalizam a Banca e os contribuintes pagam

INFO EN DIRECT du 13 avril 2011,lesechos

Le FMI s'inquiète de la faiblesse des banques européennes près de 4 ans après le début de la crise financière, la confiance dans la stabilité du système bancaire global reste à restaurer, estime le Fonds monétaire international.

Si la stabilité financière mondiale s'est améliorée grâce au retour de la croissance économique et au maintien de politiques monétaires et budgétaires accommodantes, l'heure n'est pas à la complaisance. Des risques subsistent. En particulier au niveau du secteur bancaire européen. Tels sont en tout cas les credos du FMI, mis en exergue dans son rapport sur la Stabilité Financière Globale, présenté mercredi 12 avril à Washington.

En commentant le rapport, José Vinals, directeur du département des marchés financiers et monétaires du FMI, n'a pas caché que l'état des banques du vieux continent appelait à de sérieuses réformes. Et de citer un chiffre emblématique : 30 % des établissements, représentant un cinquième des leurs actifs totaux, ont un ratio de fonds propres « core tier one » inférieur à 8 %. Comme l'a fait remarquer en préambule José Vinals, « le renforcement des capitaux propres des banques et la baisse de l'effet de levier ont été inégal ».

Le rapport souligne, lui, le fait que « près de 4 ans après le début de la crise financière, la confiance dans la stabilité du système bancaire global doit toujours être entièrement restaurée ». Et d'insister sur le fait que « certaines banques ont toujours un ratio d'effet de levier trop important, ont des capitaux propres insuffisants, compte tenu de l'incertitude sur la qualité de leurs actifs ».

Il est vrai qu'à regarder le tableau élaboré par le FMI à la fin de l'année dernière, l'effet de levier des banques européennes, en particulier en Allemagne, en France et dans une moindre mesure en Grande Bretagne, reste élevé à la différence de celui constaté aux Etats-Unis. «Ces faibles niveaux de fonds propres rendent certaines banques allemandes, ainsi que les caisses d'épargne italiennes, portugaises et espagnoles en difficulté, vulnérables à de nouveaux chocs», indique le rapport.

Pour José Vinals, il n'y a qu'une manière de corriger cet état de fait : renforcer les fonds propres des banques européennes. Mais pas seulement. « Il est clair que certaines banques européennes n'ont pas un modèle de développement adapté. Il serait judicieux que des fusions-acquisitions ait lieu en Europe » quitte à ce que les plus faibles disparaissent », a-t-il indiqué. L'Europe n'échappera pas, selon le Fonds à une restructuration des banques non viables, et une recapitalisation de celles qui le sont. Or, «il est probable qu'il faudra qu'une partie de ce capital vienne de sources publiques».

L'institution suggère d'autres pistes auparavant à l'ins tar d'une réduction des dividendes, la mise en réserve «une plus grande part des bénéfices», ou encore «réduire les bilans de manière progressive» en évitant de vendre des actifs en urgence, ce qui ne ferait qu'aggraver le problème global. La conduite des stress tests dans la zone euro au mois de juin devra être sans complaisance et devra faire la lumière sur l'état réel de la situation du secteur.

La santé des banques européennes n'est pas la seule en cause bien qu'elle constitue la principale préoccupation du FMI. Aux Etats-Unis, par exemple, le bilan des banques pourrait être affecté par le surendettement des ménages dans le secteur immobilier. Ce risque doit être traité. « Les banques américaines sont suffisamment solides pour se permettre de restructurer ces prêts immobiliers », en abandonnant une partie du principa l. Ailleurs, dans les pays émergents, « la forte croissance des crédits bancaires pourrait aboutir à une hausse des créances douteuses », a averti José Vinals.

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