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19 de maio de 2011

Os Bancos não querem a reestruturação agora!

Uma explicação que tentaremos traduzir amanhã.

Les batailles les plus importantes sont souvent souterraines : elles impliqueraient de dévoiler des mécanismes ou des intérêts que l’on a de bonnes raisons de vouloir conserver entre initiés.

C’est le cas de celle qui est en train d’être livrée à propos de la restructuration de la dette grecque, épisode précurseur d’un cas général dont il a été prévu de le résoudre dans le cadre du futur mécanisme de stabilisation financière prévu pour 2013 (le MES). Mais sa traduction dans les textes fait problème bien que l’accord politique ait été scellé en mars dernier entre Français et Allemands. Les premiers voudraient de la « flexibilité », les second les voient venir et s’y opposeraient.

Nous en étions restés au mystère qui s’épaississait, ne pouvant que formuler des hypothèses. Observant le puissant tir de barrage que la BCE opposait à cette éventualité, même sous la forme douce du rééchelonnement ; constatant l’alignement du soutien du gouvernement français sur cette position et son refus tout aussi péremptoire, ainsi que les divisions et hésitations allemandes. Les Grecs, pour leur part, n’ayant à leur disposition que le rôle du bon élève appliqué de la classe.

Une partie est engagée dans le cadre d’un nouveau jeu. Il ne s’agit plus de trouver le coupable, l’arme du crime et son lieu, mais d’identifier un risque présenté par certains comme intenable et considéré par d’autres comme abordable. Le danger existe, mais quel est-il ?....
Jürken Stark, le chef économiste de la BCE, continue de freiner des quatre fers. Son scénario catastrophe repose sur l’idée que l’effondrement des banques grecques induirait celle de l’Etat, et que toute la zone euro en subirait les effets. Ce qui n’est pas faux si la BCE ne lève pas le petit doigt. Mais que résulterait-il d’un défaut grec improvisé ?

Sans doute faut-il chercher dans les sous-sols de la finance, auprès d’émetteur de CDS garantissant la dette, l’identité de ceux qu’il faut protéger, premiers dominos qui entraîneraient les autres dans leur chute. Probablement doit-on prendre en considération les effets – moins anodins pour les banques qu’il ne pourrait y paraître – d’un simple rééchelonnement de celle-ci. Des règles comptables obligeraient dans ce cas les banques détentrices de ces titres à passer des provisions, amputant leur résultat dans des proportions difficiles à quantifier.

Mais le bras de fer qui est engagé, la BCE bloquant totalement la voie d’un côté, ne peut avoir d’autre issue que de précipiter l’effondrement de la Grèce et sa sortie de l’Euro, à maintenant brève échéance, ou bien son renflouement in extremis.

Ceux qui disposent du pouvoir en France, sournois champions et garants de la plus grande opacité financière, vont devoir prendre leurs responsabilités. Préféreront-ils adopter le rôle du sauveur européen ou privilégieront-ils une tourmente justifiant de serrer les coudes entre Français ? Ceux qui n’en disposent pas feraient mieux de s’exprimer clairement, s’ils en sont capables.L.C:



Donnons la solution, c’est la participation des créanciers privés au sauvetage des Etats qui est en cause. Qu’importe finalement la forme qu’elle pourrait prendre ! Qu’importe la raison financière, économique ou politique qui est invoquée pour justifier la nécessité de les épargner !

S’entourer de mystère et annoncer une catastrophe est nécessaire, car comment assumer publiquement le refus de faire au moins partager les frais de la crise à ceux qui en portent la responsabilité, alors que des sacrifices sont exigés des autres qui n’y sont pour rien ? Ces paresseux que vient de dénoncer Angela Merkel, qui prennent trop de vacances et prématurément leur retraite (une comparaison sur la base des données de l’agence européenne Eurofound étant loin de l’établir).

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