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31 de agosto de 2018

Itália

A confissão de que a Itália foi um dos países que mais beneficiou de flexibilidade Orçamental ...com um governo amigo.....Tal como a Espanha...

La compétition entre la Ligue et le Mouvement des cinq étoiles s’en mêle

La concurrence interne entre la Ligue et le Mouvement des cinq étoiles donne un coup d’accélérateur à la crise italienne, devenue la constituante essentielle de l’européenne. Qui peut l’arrêter ?
Matteo Salvini, ayant trouvé où cela faisait mal tout en accroissant sa popularité dans le pays, ne se prive pas de recommencer sur le thème éprouvé de l’accueil des réfugiés par les États membres. Elisabetta Trenta, la ministre italienne de la défense, est intervenue hier jeudi lors d’une réunion européenne avec ses homologues pour demander qu’il ne soit pas attendu l’expiration du mandat de la force Sophia, dans trois mois, pour que les navires militaires soient autorisés à débarquer les naufragés qu’ils ont sauvés dans d’autres ports que les italiens, comme c’est actuellement exclusivement le cas.
Ne voulant pas que la Ligue monopolise l’attention et les succès dans la perspective des élections européennes, Luigi Di Maio, le leader du Mouvement des 5 étoiles, réagit et réclame désormais que le projet de budget 2019 prévoit l’instauration d’un revenu minimum de 780 euros par personne, alors que la Ligue demande déjà d’abaisser à 64 ans l’âge du départ à la retraite. Autant dire que le budget exploserait. Le revenu minimum coûterait 15 milliards euros la première année, et la réforme des retraites de 3 à 8 milliards d’euros.
Pierre Moscovici se déclare prêt à être constructif mais s’attend à des discussions difficiles, rappelant que l’Italie est « le pays qui a bénéficié le plus de la flexibilité budgétaire » au cours des années passées, « Nous avons tenu compte de circonstances exceptionnelles: la sécurité, les tremblements de terre terribles, l’urgence migratoire. Qui fait un procès à la Commission fait un procès absurde à la lumière des faits ». Mais il sait que cela ne suffira pas.
Pour obtenir l’« effort important » qu’il réclame, le commissaire européen s’en remet au ministre de l’Économie, Giovanni Tria, qui depuis Rome regarde passer les trains. C’est maigre pour obtenir le respect du seuil de 3% du déficit, ce qui provoquerait sinon des « difficultés que nous ne voulons pas imaginer ». Pierre Moscovici, qui joue un jeu serré pouvant prétendre succéder à Jean-Claude Juncker, veut ainsi signifier qu’il ne peut pas les formuler et encore moins les résoudre.François L.  blog Dec.

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