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16 de abril de 2020

Títulos perpétuos

Les idées volent quand la dette s’envole

Quando a dívida cresce as ideias aparecem

As compras de títulos do BCE - 900 , bilhões de euros planeados para este ano - não acalmam os mercados financeiros uma reação de suas divisões.
A Itália está no centro do jogo, porque apenas seu apelo ao Mecanismo Europeu de Estabilidade (ESM) poderia acalmá-los imediatamente. No entanto, isso pressupõe que os parlamentares dêem autorização ao governo, um resultado imediato muito incerto. É por isso que está em jogo a formação de um governo de "técnicos" - uma solução já escolhida por Mario Monti - na esperança de mudar as regras do jogo. Ainda não é um governo de segurança pública, mas quase! Enquanto aguarda a resolução da situação, o Presidente do Conselho, Giuseppe Conte, tenta iniciar o ponto de virada.
A nível europeu, o resto das operações está em preparação. A Comissão está trabalhando em um fundo de recuperação de vários trilhões de euros, com base na ambição de reformular seu projeto orçamentário plurianual ao longo de sete anos. Ao aumentá-lo de forma muito significativa, que até agora foi recusada, ele teria os meios para levantar essas quantias no mercado para financiar o investimento. O problema é que essa seria a porta aberta para uma mutualização que é rejeitada. E que devemos concordar coletivamente sobre a distribuição de investimentos em caso de acordo.
Ela tentará obtê-lo em conjunto com Charles Michel, atual presidente do Conselho Europeu. Para usar a linguagem dos economistas, o choque atual é simétrico, mas a resposta terá que ser assimétrica, isto é, proceda por transferências financeiras entre países. No entanto, perturbar o atual equilíbrio de poder entre os dois clãs europeus implicaria que o governo francês deixasse de basear suas esperanças em sua capacidade de convencer seu parceiro alemão e se engajar em "cooperação aprimorada" (prevista pelo Tratado de Amsterdã de 1997). Para continuar ...
Menos avançado, outro debate é alimentado por uma grande preocupação: uma vez encontrada, a fraqueza do crescimento pesará severamente no ralo do pagamento da dívida dos orçamentos e poderá ser insustentável. Segundo o FMI, a dívida européia aumentará em 800 bilhões de euros apenas este ano, o que pensar! Como as injeções de liquidez dos bancos centrais não fornecerão resposta a uma crise de solvência, o que fazer? A discussão diz respeito à emissão de títulos de dívida de um tipo específico, títulos perpétuos. O princípio pode surpreender ou chocar, mas seria apenas um recurso à história, uma vez que esses títulos já foram emitidos pelos Estados Unidos e pela Grã-Bretanha nos séculos 18 e 19.
O pagamento da dívida obrigacionista dos países mais pobres acaba de ser suspenso, não reduzido, mas é apenas o começo. Teremos de reestruturar as dívidas atuais para distribuí-las ao longo do tempo e aliviar os esforços orçamentários para tornar a austeridade suportável. A emissão de dívida perpétua seria o caminho dos sonhos, porque seu principal não é reembolsado, a menos que seja decidido posteriormente de outra forma, apenas seu cupom (juros) deve ser pago aos credores. Cabe a eles renegociar seus títulos usando os recursos da engenharia financeira nunca curtos.
Em seus sonhos mais loucos, mentes imprudentes podem até pensar em cancelar os juros e, finalmente, comprar títulos de dívida perpétuos dos bancos centrais, de credores no mercado secundário ou sobre o assunto. Adair Turner, ex-presidente da organização que administra a regulamentação financeira no Reino Unido, também considerou esse mecanismo. Uma versão abrandada poderia enquadrar esse programa, definindo o uso dos fundos arrecadados e limitando sua quantia, e é isso que o ex-primeiro ministro belga Guy Verhofstadt e o eurodeputado espanhol Luis Garicano estão propondo. Também a seguir…  François L. blog 
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No estado de Michigan, onde a capital automobilística é Detroit, as tropas de Donald Trump demonstram exigir a retomada do trabalho do governador democrata. Depois de ameaçar os governadores que não cumpririam suas ordens de suspensão de proteção para lidar com seu destino após a reeleição, Trump exorta o Congresso a ratificar suas principais nomeações, sem as quais ele poderia suspendê-lo!(tradução Google)Original
"Le démarrage du déconfinement est pour demain, advienne que pourra ! Les uns après les autres, les gouvernements européens arbitrent en faveur de la reprise de l’économie en faisant un gigantesque pari. Les modalités de la levée des contraintes font l’objet de tâtonnements, mais la décision est prise et fait boule de neige. Ce qui les conduit à discuter dès maintenant du coup d’après, du sort qui va être réservé aux nouvelles dettes contractées et du financement de la relance.
Ne parvenant pas à dépasser leurs désaccords, les dirigeants européens doivent parer au plus pressé au vu des tensions qui parcourent le marché obligataire et des hausses significatives des taux obligataires italiens, espagnols, grec et portugais qui interviennent. Les achats obligataires de la BCE – 900 milliards d’euros prévus cette année – ne calment pas les marchés financiers, contrecoup de leurs divisions.
L’Italie est au centre du jeu, car seul son appel au Mécanisme européen de stabilité (MES) pourrait dans l’immédiat les calmer. Cela suppose toutefois que les parlementaires en donnent l’autorisation au gouvernement, une issue dans l’immédiat très incertaine. Raison pour laquelle la formation d’un gouvernement de « techniciens » se trouve sur la table – une solution déjà choisie par Mario Monti – en espérant ainsi changer les règles du jeu. Pas encore un gouvernement de salut public, mais presque ! En attendant que la situation se décante, le président du Conseil Giuseppe Conte tente d’amorcer le tournant.
Au niveau européen, la suite des opérations est en préparation. La Commission travaille à un « fonds de reprise » de plusieurs milliers de milliards d’euros, reposant sur l’ambition de refaçonner son projet de budget pluri-annuel sur sept ans. En l’augmentant très significativement, ce qui est pour l’instant refusé, elle aurait les moyens de lever sur le marché de telles sommes afin de financer l’investissement. Le « hic » est que cela serait la porte ouverte à une mutualisation qui est rejetée. Et qu’il faudrait s’entendre collectivement sur la répartition des investissements en cas d’accord. Elle va tenter de l’obtenir en binôme avec Charles Michel, le président en titre du Conseil européen. Pour employer le langage des économistes, le choc actuel est symétrique, mais la réponse devra être asymétrique, c’est à dire procéder par transferts financiers entre pays. Toutefois, bousculer le rapport de force actuel entre les deux clans européens supposerait que le gouvernement français cesse de fonder ses espoirs dans sa capacité à convaincre son partenaire allemand et s’engage dans une « coopération renforcée » (prévue par le traité d’Amsterdam de 1997). À suivre…
Moins avancé, un autre débat est alimenté par une grosse inquiétude : une fois retrouvée, la faiblesse de la croissance alourdira sévèrement la ponction du remboursement de la dette sur les budgets et pourra se révéler intenable. Selon le FMI, l’endettement européen augmentera de 800 milliards d’euros cette seule année, de quoi réfléchir ! Car les injections de liquidité des banques centrales n’apporteront pas de réponse à une crise de solvabilité, que faire ? La discussion porte sur l’émission de titres de dette d’un type particulier, les obligations perpétuelles. Le principe peut au choix étonner ou choquer, mais ce ne serait qu’un recours à l’histoire, car de tels titres ont déjà été émis par les États-Unis et la Grande-Bretagne aux 18ème et 19 siècle.
Le remboursement de la dette obligataire des pays les plus pauvres vient de faire l’objet d’une suspension, et non pas d’une remise de peine, mais ce n’est qu’un commencement. Il va falloir restructurer les dettes actuelles pour les étaler dans le temps et soulager les efforts budgétaires pour rendre l’austérité supportable. Émettre de la dette perpétuelle en serait le moyen rêvé, car son principal n’étant pas remboursé, sauf s’il est plus tard décidé le contraire, seul son coupon (les intérêts) doit être payé aux créanciers. À charge pour eux de renégocier leurs titres en utilisant les ressources d’une ingénierie financière jamais à court.
Dans leurs rêves les plus fous, des esprits téméraires pourraient même penser à annuler l’intérêt et à faire acheter in fine les titres de la dette perpétuelle par les banques centrales, aux créanciers sur le second marché, ou bien à l’émission. Adair Turner, l’ancien président de l’organisme gérant la régulation financière au Royaume-Uni avait d’ailleurs envisagé un tel mécanisme. Une version adoucie pourrait encadrer une telle émission en définissant l’utilisation des fonds recueillis et en bornant son montant C’est ce que proposent l’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt et le député européen espagnol Luis Garicano. À suivre aussi…
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Dans l’État du Michigan, où se trouve la capitale de l’automobile Detroit, les troupes de Donald Trump manifestent pour réclamer la reprise du travail au gouverneur démocrate. Après avoir menacé les gouverneurs qui n’obéiraient pas à ses injonctions de levée des mesures de protection de s’occuper de leur sort au moment de leur réélection, Trump somme le Congrès de ratifier ses nominations à des postes-clé, faute de quoi il pourrait le suspendre !
Le démarrage du déconfinement est pour demain, advienne que pourra ! Les uns après les autres, les gouvernements européens arbitrent en faveur de la reprise de l’économie en faisant un gigantesque pari. Les modalités de la levée des contraintes font l’objet de tâtonnements, mais la décision est prise et fait boule de neige. Ce qui les conduit à discuter dès maintenant du coup d’après, du sort qui va être réservé aux nouvelles dettes contractées et du financement de la relance.
Ne parvenant pas à dépasser leurs désaccords, les dirigeants européens doivent parer au plus pressé au vu des tensions qui parcourent le marché obligataire et des hausses significatives des taux obligataires italiens, espagnols, grec et portugais qui interviennent. Les achats obligataires de la BCE – 900 milliards d’euros prévus cette année – ne calment pas les marchés financiers, contrecoup de leurs divisions.
L’Italie est au centre du jeu, car seul son appel au Mécanisme européen de stabilité (MES) pourrait dans l’immédiat les calmer. Cela suppose toutefois que les parlementaires en donnent l’autorisation au gouvernement, une issue dans l’immédiat très incertaine. Raison pour laquelle la formation d’un gouvernement de « techniciens » se trouve sur la table – une solution déjà choisie par Mario Monti – en espérant ainsi changer les règles du jeu. Pas encore un gouvernement de salut public, mais presque ! En attendant que la situation se décante, le président du Conseil Giuseppe Conte tente d’amorcer le tournant.
Au niveau européen, la suite des opérations est en préparation. La Commission travaille à un « fonds de reprise » de plusieurs milliers de milliards d’euros, reposant sur l’ambition de refaçonner son projet de budget pluri-annuel sur sept ans. En l’augmentant très significativement, ce qui est pour l’instant refusé, elle aurait les moyens de lever sur le marché de telles sommes afin de financer l’investissement. Le « hic » est que cela serait la porte ouverte à une mutualisation qui est rejetée. Et qu’il faudrait s’entendre collectivement sur la répartition des investissements en cas d’accord. Elle va tenter de l’obtenir en binôme avec Charles Michel, le président en titre du Conseil européen. Pour employer le langage des économistes, le choc actuel est symétrique, mais la réponse devra être asymétrique, c’est à dire procéder par transferts financiers entre pays. Toutefois, bousculer le rapport de force actuel entre les deux clans européens supposerait que le gouvernement français cesse de fonder ses espoirs dans sa capacité à convaincre son partenaire allemand et s’engage dans une « coopération renforcée » (prévue par le traité d’Amsterdam de 1997). À suivre…
Moins avancé, un autre débat est alimenté par une grosse inquiétude : une fois retrouvée, la faiblesse de la croissance alourdira sévèrement la ponction du remboursement de la dette sur les budgets et pourra se révéler intenable. Selon le FMI, l’endettement européen augmentera de 800 milliards d’euros cette seule année, de quoi réfléchir ! Car les injections de liquidité des banques centrales n’apporteront pas de réponse à une crise de solvabilité, que faire ? La discussion porte sur l’émission de titres de dette d’un type particulier, les obligations perpétuelles. Le principe peut au choix étonner ou choquer, mais ce ne serait qu’un recours à l’histoire, car de tels titres ont déjà été émis par les États-Unis et la Grande-Bretagne aux 18ème et 19 siècle.
Le remboursement de la dette obligataire des pays les plus pauvres vient de faire l’objet d’une suspension, et non pas d’une remise de peine, mais ce n’est qu’un commencement. Il va falloir restructurer les dettes actuelles pour les étaler dans le temps et soulager les efforts budgétaires pour rendre l’austérité supportable. Émettre de la dette perpétuelle en serait le moyen rêvé, car son principal n’étant pas remboursé, sauf s’il est plus tard décidé le contraire, seul son coupon (les intérêts) doit être payé aux créanciers. À charge pour eux de renégocier leurs titres en utilisant les ressources d’une ingénierie financière jamais à court.
Dans leurs rêves les plus fous, des esprits téméraires pourraient même penser à annuler l’intérêt et à faire acheter in fine les titres de la dette perpétuelle par les banques centrales, aux créanciers sur le second marché, ou bien à l’émission. Adair Turner, l’ancien président de l’organisme gérant la régulation financière au Royaume-Uni avait d’ailleurs envisagé un tel mécanisme. Une version adoucie pourrait encadrer une telle émission en définissant l’utilisation des fonds recueillis et en bornant son montant C’est ce que proposent l’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt et le député européen espagnol Luis Garicano. À suivre aussi…
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Dans l’État du Michigan, où se trouve la capitale de l’automobile Detroit, les troupes de Donald Trump manifestent pour réclamer la reprise du travail au gouverneur démocrate. Après avoir menacé les gouverneurs qui n’obéiraient pas à ses injonctions de levée des mesures de protection de s’occuper de leur sort au moment de leur réélection, Trump somme le Congrès de ratifier ses nominations à des postes-clé, faute de quoi il pourrait le suspendre !"



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