(...)Face à Powell, le Congrès s'est montré étonnant lucide quant aux risques qui pèsent à la fois sur les marchés et l'économie. Voici ce qu'a déclaré le sénateur républicain Andy Barr, citation repérée par Le Monde :
"Depuis la crise financière de 2007 et 2009, le bilan de la Fed a été déformé, passant de moins de 1 000 milliards de dollars [818 milliards d'euros] à 4 500 milliards, injectant des risques nouveaux et inconnus dans l'économie. Clairement, que vous pensiez que cette intervention sans précédent dans notre économie ait des mérites ou non, elle a déformé le prix des actifs, comme l'immobilier, les actions, les obligations.
Aucun patron de la Fed n'a jamais hérité de la tâche qui vous incombe : mettre fin à cette expérience monétaire non conventionnelle sans précédent dans l'histoire des banques centrales."
Oui, c'est une tâche particulièrement ardue qui incombe à Powell, et nous pouvons déjà lancer les paris : y parviendra-t-il ?
Sans suspens, nous pensons que cela sera très compliqué. Ne serait-ce que pour deux raisons. (1) Les marchés parient sur le put Powell et ne sont pas prêts à se passer des liquidités et (2) une hausse des taux aura des répercussions sur les rendements des obligations. Or les Etats-Unis, noyés sous les dettes, peuvent difficilement se permettre le luxe de voir ces rendements augmenter.Q.A.
Sem comentários:
Enviar um comentário