di Vladimiro Giacché per Marx21.it
Recensione al nuovo libro di Domenico Moro, La gabbia dell’euro. Perché uscirne è internazionalista e di sinistra(Imprimatur)
Un contributo al dibattito su comunisti e questione nazionale aperto dal nostro sito
È difficile oggi considerare la sinistra europea come qualcosa di diverso da un cumulo di macerie. Questo è vero in tutta Europa (emblematico il caso della Germania, in cui a un crollo senza precedenti della SPD - che secondo gli ultimi sondaggi riceverebbe oggi appena il 16% dei voti - fa riscontro una Linke incapace di beneficiare di questa situazione, restando intorno al 10%, mentre l’AfD sarebbe diventata addirittura il secondo partito). Ma è soprattutto nel nostro paese che la distruzione della sinistra ha raggiunto livelli semplicemente inimmaginabili soltanto pochi anni fa – per non parlare di quando l’Italia vedeva la presenza del più grande partito comunista d’Occidente.
Em Francês
Recension du nouveau livre de Domenico Moro, La gabbia dell’euro. Perchè uscirne è internazionalista e di sinistra (La cage de l’euro. Pourquoi en sortir est internationaliste et de gauche)
Contribution au débat sur communistes et question nationale ouvert sur notre site
Il est aujourd’hui difficile de considérer la gauche européenne autrement que comme un amas de débris. C’est vrai dans toute l’Europe (emblématique le cas de l’Allemagne, où
un écroulement sans précédents du SPD -qui selon les derniers sondages ne recueillerait que 16% des voix- s’accompagne d’une Linke incapable de bénéficier de cette situation, en restant autour des 10%, tandis que l’AfD serait carrément devenu le second parti). Mais c’est surtout dans notre pays que la destruction de la gauche a atteint des niveaux tout simplement inimaginables il y a quelques années seulement- sans parler du temps où l’Italie se trouvait en présence du plus grand parti communiste d’Occident.
Nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur la genèse de cette situation, qui évidemment a plus d’une cause. Et pas, cependant, celle si chère à une vulgate désormais en vogue depuis des décennies : selon laquelle les problèmes de la gauche italienne naîtraient d’une présumée “incapacité à se réformer”, c’est-à-dire -concrètement- du refus de s’approprier de mots d’ordre modérés et d’adopter des politiques de simple gestion de l’existant, en abandonnant toute velléité de transformation sociale.